Chapitre 12: Un Peu de Joie

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PDV Erza

Je suis tellement contente que Jellal emménage ici ! Ce n'est que pour quelques jours, mais c'est déjà extraordinaire. Enfin un peu de lumière en ces temps obscures...

Une fois que j'avais fini de l'aider, on descendit. J'avais retrouvé le sourire, et c'était grâce à lui. N'ayant rien à faire de la journée, on joua à des jeux de sociétés avec ma mère. On avait joué aux échecs, mais Jellal s'avéra être très nul. Nous avions passé un super après-midi, mais je sentais qu'il manquait quelqu'un. Et je savais qui était cette personne...

Nico... Tu me manques tant...

PDV Eileen

On était dimanche matin et Jellal venait de passer sa première nuit chez nous. Durant le petit-déjeuner, je lui demandais si il avait bien dormi, il me répondit en souriant.

« Oui, ne vous en faites pas.
-Tant mieux. Je ne voudrais pas que le petit-ami de ma fille passe une mauvaise nuit chez nous. Dis-je.
-Maman ! S'exclama ma fille, certainement mal à l'aise.
-Ne vous inquiétez pas. Commença Jellal. Ça m'étonnerait que je passe une mauvaise nuit ici.
-Oh, que tu es gentil ! Erza, tu as très bien choisis ton petit-ami. »

Elle se mit à rougir comme une tomate. Elle ne savait plus quoi dire, c'était hilarant. Je ris gentiment et lui dis doucement de se calmer.
Une fois le petit-déjeuner terminé, Erza et Jellal firent la vaisselle. Ils étaient mignons. Pendant ce temps, je me préparais en disant aux tourtereaux.

« Je vais faire des courses. Ne faites rien de bizarre pendant mon absence.
-M-maman ! S'écria Erza en rougissant encore plus que tout à l'heure. »

Jellal ricana en la voyant rougir et me rassura en disant qu'ils seraient sages. Je sortis et pris ma voiture, roulant jusqu'au supermarché. J'arrivai, quittai le véhicule et marchais vers les cadis. Je fis mes courses et tout se déroula très bien, si on ne prend pas en compte les personnes qui regardaient mes cheveux bizarrement. Les gens de nos jours... Si on differt un peu de leur définition de "normal", ils nous rejette. Je soupirai et rangeais les courses dans le coffre. Ce fut plus rapide que je pensais. Je montais dans ma voiture quand un agent des forces de l'ordre m'interpella.

« Excusez-moi.
-Oui ? Répondis-je poliment.
-Vous êtes bien la mère du garçon porté disparut ?
-Non, je suis sa tante. Mais c'est moi qui m'occupe de lui.
-Ah, je vois. Vous ne sauriez pas si il a des ennemis par hasard ? Me demanda-t-il.
-Si. Mon neveu est... Un peu impulsif. Mais pas dans le mauvais sens, je vous rassure. Il est du genre très protecteur. Parfois même trop. Et il arrive de temps en temps qu'il s'emporte. Répondis-je poliment.
-Très bien. Vous ne connaisseriez pas quelqu'un qui lui veut du mal ?
-Hmmmm... Je ne crois pas. Écoutez, je suis un petit peu pressée, du coup, on pourrait en boire autour d'un verre, d'accord ? Proposai-je.
-D'accord, quand est-ce que ça vous arrangerait ?
-Demain soir devant le super marché ? Il y a un bar pas loin. Dis-je.
-Très bien. À demain madame.
-Au revoir. Répondis-je en roulant jusqu'à chez moi. »

PDV Erza

Ma mère partit et Jellal me sourit.

« Tu veux qu'on fasse quoi? Me demanda-t-il.
-Je.. Je sais pas. Et toi ? Répondis-je.
-On a cas faire un fraisier. »

Je lui souris et répondis.

« D'accord ! »

On alla dans la cuisine et on mit des tabliers. Jellal avait rapporté le sien: Il était plutôt mignon, il avait une fraise au milieu. Je ris légèrement et Jellal rougit. Je souris et lui pinçais les joues. On rit en cœur et on se mit au travail. Nous passions un agréable moment. Passer du temps avec lui me faisait oublier tous mes problèmes.

Une fois le fraisier terminé, maman rentra et dit.

« Ça sent bon !
-Vraiment ? Demandai-je. Tant mieux !
-Vous avez préparé un fraisier ?! Demanda-t-elle en courant dans la cuisine.
-Oui, on l'a préparé ensemble, Jellal et moi.
-Hmmm, il a l'air délicieux. Dit-elle en le fixant comme une pierre précieuse. »

Je regardais la précieuse pâtisserie et je fus ensorcelée aussi.

« C'est pas mal si j'en mange un morceau. Dis-je. »

On commença toutes les deux à s'approcher du gâteau et il disparut soudainement.

« Non non non. Il a peut-être l'air délicieux, mais il faudra attendre le dessert pour le goûter. S'exclama Jellal avec notre précieuse relique entre les mains.
-Oh allez ! Nous plaignîmes-nous.
-Telle mère, telle fille. Soupira-t-il en mettant le fraisier au réfrigérateur. »

On le supplia encore un peu, puis attendîmes le moment venu. Nous fûmes impatientes. On arrivait carrément à sentir l'odeur du fraisier à travers la porte du frigo !

Puis... Vint le moment tant attendu. Nous avions dû attendre un peu plus d'une heure, mais pour ma mère et moi, ce fut des millénaires. On mangea l'entrée, le repas et on passait enfin au dessert. Mon petit-ami sortit la confiserie du réfrigérateur et le posa au centre de la table. Il nous coupa nos parts, puis la sienne, et on dégusta minutieusement ce merveilleux dessert.

« C'est délicieux ! Vous avez beaucoup de talent tous les deux. Dit maman.
-Merci beaucoup maman. Je suis content que ça te plaise. Répondis-je.
-Ça fait toujours plaisir quand quelqu'un aime ce qu'on a préparé. Ajouta Jellal. »

On mangea joyeusement la pâtisserie. Mais... Au fond de moi, je me sentais coupable... Nous étions là, en train de manger un délicieux fraisier, alors que mon cousin est introuvable... Et je pense, qu'ils ressentaient la même chose.

Fairy School [Jerza]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant