9- Doutes

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Pdv externe

La jeune t/p logeait sous le toit des Cuthbert en attendant que Hill se rétablisse. Elle ne trouvait pas de preuves. Il n'y en avait pas.

Gilbert lui, avait pris l'habitude de venir prendre le thé les mercredis et les jeudis chez les Preston. Les parents de Betty l'aimait bien. Et Betty en était obsédée.

Pdv Gilbert

Tiens du courrier. Il n'est pas timbré. Qui a bien pu venir déposer une lettre jusqu'ici ?

Je l'ouvris.

Cher Gilbert,

Je t'écris car je pense que cette situation ne peux pas rester comme ça. T/p loge chez moi en attendant que Hill se rétablisse et tout les soirs, elle reste à regarder le ciel, pensant aux derniers événements qui la perturbent beaucoup. Comme elle te l'a dit, Hill a dénoncé son agresseur sous le nom de Betty Preston. Je sais que personne ne croit aux mots d'un pauvre homme blessé,encore moins d'un noir. Cependant, je peux t'assurer que ni Hill ni t/p ne sont fous.
Nous avons tous remarquer que la présence de Betty t'a changé. Bien sûr, je ne voudrais pas m'immiscer dans ta vie privée, ça ne regarde que toi. Mais tu es la seule personne proche de Betty. Peut-être que Betty serait capable de n'importe quoi. Nous ne la connaissons pas vraiment après tout. Alors si tu tiens vraiment à elle, essaye au moins de trouver des preuves pour l'innocenter.

Merci,

Anne

Elle semble vraiment déterminée. Mais chercher des preuves contre  Betty serait horrible. Même pour l'innocenter. Elle me fait confiance non ? Je ne sais pas quoi faire. Si ça permet de faire en sorte que Betty ne soit plus suspecte, je pourrais peut-être le faire.

Mercredi après les cours

"-Oh Gilbert ! Tu es en avance !

-Oui, j'ai cru que ça te ferai plaisir.

-Ca me fait extrêmement plaisir mais vois tu, je m'appretais à aller...faire une petite course.

-Oh euh bien sûr.

-Gilbert,entre donc,annonca Mme.Preston.

-Tu pourrais commencer à t'installer dans ma chambre.

Betty s'en alla.

-Betty m'a proposer de faire nos devoirs ensemble, expliquais-je. Je pourrais ainsi l'aider.

-Oh Gilbert, tu es un amour. Vas donc t'installer comme elle te l'a dit.

Je montai les escaliers et sorti mes affaires sur son bureau. J'attendis,encore et encore. Je décidai de regarder l'environnement où je me trouvais. Betty avait une chambre richement meublée. Mon regard se posa sur une robe qui dépassai de la penderie. elle n'était pas soigneusement déposée sur un cintre. Une brosse en crin était déposée dessus et...

Je retourna la robe qui avait été déposée en boule sur le tapis de la garde-robe. J'avais déjà vu Betty la porter. Sa couleur crème était tachée de marron. Du sang ? La brosse a crin était elle aussi marron. On avait essayer de nettoyer ça, à l'évidence. Je me précipita de ranger ce que j'avais dans mes mains là où je l'avais trouver au son de la voix mielleuse de Betty qui criait mon nom dans les escaliers.

Je ne pu m'empêcher de repenser à la lettre d'Anne.

"Hill a dénoncé son agresseur sous le nom de Betty Preston "

"Nous ne la connaissons pas vraiment après tout. "

-Youhou Gilbert, tu m'écoutes ?

-Euuh oui. Je pensais aux exercices qui nous attendent, on a pas mal de travail.

Malgré ça, Betty n'était pas non plus idiote et zvait remarquer un léger dérangement chez moi.

-Bon Gilbert dis poi ce qui te tracasse.

-Je- j'ai beaucoup repenser à T/p et..

-Pfff cette menteuse ne vaut pas la paine d'occuper tes pensées.

-Et je voulais te demander en face si tu n'avais pas quelque chose à voir dans cette affaire ?

-Mon Dieu ! Gilbert ! Moi? Comettre un acte pareil ? Où es-tu aller chercher cette idée tordue ? Voyons. Tu me croirais capable de cela ? J'ai pourtant une allure inoffensive non ?

-Euh..oui c'est vrai. Je-

-Je crois qu'il vaudrait mieux que tu rentres chez toi,lança-t-elle sèchement.

-Betty je-

-Il se fait tard Gilbert. Et nous avons fini les devoirs.

Ne voulant insister, je le résignai et parti en saluant ses parents.

Le lendemain

-Betty ?

-Oui ?

-Je voulais m'excuser pour hier.

-Oooh Gilbert tu ne pensais pas ça de moi tout de même non ?

-Non je suis désolé, je voulais juste m'assurer de... C'était bête de ma part. Désolé.

Elle se logea dans mes bras.

-Ne t'inquiètes pas Gilbert, tout est clair maintenant n'est-ce pas ?

-Oui.

Loin de là, j'aperçus t/p un regard froid sur le visage.

Tout les jours où je pouvait, je me rendais chez Betty sous l'invitation de ses parents pour "l'aider aux devoirs".

À chaque fois elle prétendait avoir une course urgente à faire quand j'arrivais en avance.
Elle avaut piquer ma curiosité. Je me devais de la suivre.
Je la suivi à travers les bois, les allées d'Avonlea pour enfin arriver à l'hôtel du bon Dieu.
Hill ! Me répétait ma tête. Hill !
Non, Betty n'avait rien à voir avec tout ça.

Cela faisiat déjà 2 semaines que Hill était là et d'après les prédictions des bonnes sœurs, il aurait dû sortir d'ici il y a quelques jours.
Cependant, son état empirait à petit feu.
Quelques minutes plus tard, Betty ressorti, toujours avec son petit sac à la main dont le contenant m'en était inconnu.
Une fois chez elle, nous fîmes nos devoirs comme ci de rien était et je fins une encie pressante. Je descendis le long escalier des Prestons et me dirigea vers l'entrée. Là y résidait le petit sac de velours rouge que Betty avait pris juqte avant. Un petit flacon s'y trouvait à l'intérieur. J'otai son bouchon et le sentit. Je referma le flacon avec froideur et le visage pâle. J'avertis sa mère que je devais m'en aller dû à un mal de crâne et couru jusqu'à l'hôtel du bon dieu.

Hill aperçu mon air grave sur le visage. Il était trop faible pour bouger et des mouvements étaient réduits à des hochements de tête. Il ne parlait plus. Tout le monde en ignorait la raison mais des rumeurs circulaient comme quoi c'était dû au choc.

Je lui tendis le sac en velours de Betty et il afficha un air apeuré.

-Hill ! fis-je essouflé, C'est toi qu'elle vient voir n'est-ce pas ?

Il hocha la tête.

-Pourquoi tu ne dis rien ?

-Dis moi si c'est vrai ! Dis le moi !

Mes yeux se firent humides. Hors de question de pleurer maintenant.

-Dis le moi Hill, s'il te plaît.

-Je ne peux pas.

Il a parlé ! Hill a parlé !

-Elle fera du mal à t/p si je raconte tout. Elle- elle lui fera pire que moi. S'il te plaît ne le dis à personne.

-TU SAIS CE QUE C'EST HILL ? HEIN ? C'EST DU POISON ! Et toi- tu me demandes de te regarder mourir à petit feu ?

-Je ne veux pas qu'elle fasse de mal à t/p et personne ne crois mes accusations.

-Ca va s'arranger. Je te le promets.

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Publié le : Samedi 16 Octobre 2021

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