Pourquoi Lui ?

Chapitre 47

PDV de Malia

J'ouvris difficilement les yeux. J'avais une drôle d'impression, l'impression d'être légère et de ne plus avoir aucun poids sur les épaules. Un homme était là debout devant moi et me regardais avec insistance. Lorsque je j'ouvris la bouche pour lui demander qui était-il, il disparu.

- Malia ! C'est vraiment toi ! ? Me demanda une voix féminine qui entra dans la pièce. 

- Tata ? ! Qu'est ce que tu fais là ! ? 

- Je n'ai pas voulu y  croire quand l'on m'a dit que tu étais ici...

- Mais toi qu'est ce que tu fais ici ? Tu es morte...

- Je sais ça... c'est toi qui n'a rien à faire ici. 

- Je...je suis morte ? 

- Oui...Mais il te reste encore une chance de retourner dans le monde des vivants ! 

- Mais si je n'en ai pas envie... 

- Malia... Je sais que c'est dur je l'ai vu. Je suis toujours derrière toi, je te surveille. Mais n'abandonne pas, bats toi. Sors toi de tout ça plus forte que jamais. Tu verras un jour ça ira mieux je te le promet. 

- Sans toi plus rien n'a de sens...Je déçois tout le monde. Mes parents, mes amis et aussi mes profs... J'ai plus rien à faire la bas. Je préfère rester ici avec toi. 

- Dis pas n'importe quoi... Il y a pleins de gens qui t'aiment, tu ne le vois juste pas parce que toi tu ne t'aime pas. 

- C'est faux regarde Iris, regarde Ruby hein. Regarde Thomas qui ne me parle plus, David qui ne me parle plus ! Maman qui me prend la tête toutes les 10 minutes...

- Iris est une enfant pourris gâter et surement jalouse de la relation que tu as avec David... Thomas était en France, il bosse dur pour réussir sa vie comprend le. Et ta mère...Elle à toujours été comme ça à vouloir tout contrôler et exagérer les choses. Mais je t'assure que tout ce qu'elle fait c'est pour te protéger.  Quand à David, tu n'as pas le droit de dire qu'il ne t'aime pas après tout ce qu'il à mis en danger pour toi.

- Mouais...

- Malia, je ne t'abandonnerai jamais d'accord, je vais pas bouger d'ici et je t'attendrais. Mais rejoins moi quand se sera vraiment ton heure. Et si tu ne veux plus vivre pour toi alors je te demande de vivre pour moi. De vivre la vie que je n'ai pas pu finir de vivre. Voyage ! Travail ! Fait la fête ! Couche avec des garçons de ton âge ou pas on s'en fou tant que tu les aimes. 

- Pour la dernière euuh c'est raté. Répondis-je gênée. 

- Je le sais bien haha. rigola t'elle. Non pour de vrai ça tu arêtes ! Je crois que c'est vraiment la chose de ta vie qui m'a fait le plus mal au cœur... Avec tes coupures... Promet moi d'arrêter tout ça !

- Promis. Tata ? Qui est-ce qui parle. 

- Ecoute le, et surtout n'oublie jamais que je t'aime...

Elle aussi disparu petit à petit et fut remplacer par une voix masculine qui m'avait beaucoup manquée. 

- Malia, je t'en supplie réveille toi. Tu n'as pas le droit de me laisser. Je sais que j'ai merdé. Je sais aussi que l'on a déjà vécu cette situation et que j'ai pas su tenir mes paroles mais je te promet que cette fois-ci je ferais les efforts que je t'ai promis.  Je t'en supplie bats toi.. Je ne supporterais pas te de perdre. Si j'ai pris mes distances, c'est parce que...parce que premièrement j'avais peur. Je savais pertinemment que je ne pourrais te donner ce que tu me demande, c'est-à-dire une famille, et l'amour que tu mérite. Et Florence à commencé à avoir des doutes, à poser toujours plus de questions, et même à fouiller dans mon téléphone... Alors j'ai préféré prendre mes distances et vraiment réfléchir à ce que je veux et ce que je suis prêt à sacrifier pour toi. Tu va me prendre pour un fou, mais je suis prêt à tout abandonner pour toi. Mais pour ça il faut que tu te réveilles. T'imagine ce qu'on pourrait faire si tu te réveillais. On pourrais voyager, habiter ensemble et vivre notre petite vie. J'ai quitter mon poste d'enseignant parce que nos dernières disputes ont été plutôt violentes pour moi, je me suis dis que me voir tout les jours en cours allais nous faire du mal à tout les deux.. Malia... Aller réveille toi ! J'en peu plus de te voir dans cet état... Il s'écroula en pleurs je l'entendait se retenir depuis le début mais je crois qu'il était vraiment à bout. Je t'aime.