Chapitre 50

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J'ouvris les yeux, les bras de David me tenais encore, mais je n'étais plus dans le canapé, une porte claqua et des cris se firent entendre. La porte de la chambre s'ouvris en grand et je fis fasse à mes parents. Bienvenue à mon enterrement. Juliette mima un désolé par dessus mes parents. David se réveilla en sursaut face à ce boucan et enfila rapidement un jogging. Ma mère me criais de rentrer à la maison que j'étais inconsciente. Mon père lui ne disait rien, il observait juste la scène. Je n'osais même pas répliquer j'allais certainement mourir si je rentrais à la maison avec eux. je me refugia juste dans les bras de David, lui chuchotant à l'oreille de ne rien dire et de ne pas réagir. Mais il ne m'écouta pas. 

- Madame Cherel, s'il vous plaît laisser moi le temps de me réveiller aller dans ma cuisine prenez ce qui vous fait plaisir, on arrive. 

Elle s'énerva de plus belle mais à ma plus grande surprise, mon père la tira en arrière et elle le suivis à la cuisine. Je remercia David et l'embrassa avant de retrouver mes parents dans la cuisine et David me suivi. 

- Je vous écoute madame. Démarra David. 

- Il n'y a rien a ajouter vous et ma fille c'est impossible ! Elle rentre avec nous et c'est tout. 

- Malia est majeur, c'est à elle de décider ce qu'elle souhaite.

- Haha et puis quoi encore ! Elle est sous ma responsabilité ! C'est ma fille. Elle fait ce que je lui demande. 

- MALIA N'EST PAS UN JOUET ! Cria David. Vous n'en faite pas ce que vous voulez ! Pour le peu que vous soyez la pour elle ayez au moins l'amabilité de l'écouter de la laisser faire ce qu'elle aime et ce qu'elle souhaite ! 

- Je vous demande pardon ! Comment osez-vous dire des choses pareilles, vous ne connaissait rien à notre famille ! 

- Vous marqué un point en attendant, je suis la quand elle à besoin moi. 

- Je suis la aussi ! Tu entends ce qu'il insinue John ! Demanda ma mère à mon père. 

- Il n'as pas tord Abby. Tu n'es que rarement la... je sais que le décès de ta sœur t'as beaucoup affectée, mais tu n'est plus vraiment la pour Malia ces temps ci... Je l'ai vu tu sais, j'ai vu Malia être au fond du gouffre, sans rien pouvoir y faire parce qu'elle ne voulait pas se confier. Elle semble avoir trouver quelqu'un pour le faire. Il n'as pas tord, elle est majeur, notre bébé à bien grandi nous devons la laisser faire ce qu'il lui semble bon pour elle. Et si cela se termine mal entre eux et bien c'est que c'était le destin. Elle connaîtra d'autre chagrin mais je ne veux pas en être la cause... 

- Comment peux-tu le défendre !! John, il à 35 ans ! 

- Et il prend plus soin de notre fille que nous... sa voix se brisa.

Ma gorge se noua, mon père avait vu mon malheur, c'est vrai que je n'ai jamais osé me confier à lui, et je crois que ça lui a fait de la peine. Je l'aime mon papa. Je me leva et le pris dans mes bras, lui murmurant un désolé à l'oreille. Il me serra et s'excusa lui aussi. 

- Je ferai mieux d'y aller... Apparement je ne sais pas m'occuper de ma fille alors, je vous laisse. 

- Maman ! Ce n'est pas ça. Je.. Le décès de tata t'as anéanti je le comprend totalement moi aussi j'en ai souffert. Mais au lieux de te bourrer le crane au boulot j'aurai préféré qu'on en parle toutes les deux. Ce n'est pas ta faute, j'aurai du t'en parler c'est tout. Je ne veux pas que tu partes en pensant que tu es une mauvaise mère, parce que c'est totalement faux ! Je ne te vois pas comme cela, je te vois comme une femme qui as fait de son mieux et qui ma protéger de son malheur. Au fond je sais que tu t'es renfermé dans ton travail pour pas que moi et Tristan ne soyons trop affecté par ta tristesse. Tu as toujours été comme ça, à cacher tes problèmes pour ne pas affecter les autres j'ai pris cela de toi et je sais à quel point ça peut être dure à vivre. Alors oui je sais que tu cherches à me protéger pour cette relation, ce que je comprend totalement mais je t'assure que il n'y a aucun risques, j'ai confiance en lui et en aucun cas je ne t'en tiendrais rigueur si cela venait a tourner mal.

- Le risque zéro n'existe pas. me répondit-elle. Je t'aime ma fille, je suis désolée d'avoir été aussi distante...Ton père à raison tu as bien grandi, je me dois de te faire confiance,  mais je vous assure David, vous faite un pas de travers et je ruine votre carrière. Promettez moi de prendre soins de ma fille. 

- Je vous le promet. Répondit David en m'encerclant de ses bras

- Je ne vous garantie pas d'être directement à l'aise avec votre relation mais je vais tout faire pour m'y faire. John nous devrions rentrer. Malia, tiens nous au courant quand tu rentres et au moindre problèmes tu nous appelles. 

- Merci maman. Je couru dans ses bras et me mise à pleurer. Jamais je n'aurai pensé qu'elle se résigne aussi rapidement. 

Ils quittèrent l'appartement et un fois la porte fermée je sauta dans les bras de mon amoureux. On avait enfin franchi une grande étape. Je savais que ce n'était que la première, mais au moins on aller enfin pouvoir avancer un peu. 

J'étais restée tout le week end chez David. Juliette était partie chez ses parents et elle devait rentré en milieu de semaine. Le retour en cours avait sonné, je rejoignais mes amis qui m'enlacèrent dans leur bras. Les examens arrivaient à grand pas et je n'avais pas vraiment eu le temps de réviser ni même de suivre correctement les cours. J'avais du boulot. 

- Tiens la folle dingue est revenue. Lança Ines en passant derrière moi.

- Salut Ines. Ton petit visage c'est bien rétabli ? 

- Après deux jours à l'hôpital, 5 point de suture et un trauma crânien, oui mon visage c'est remis de tes folies. 

- Impeccable alors. Malheureusement je vois que le trauma crânien n'a pas réussi à te remettre tes trois neurones à l'heure. 

- PFF tu es pathétique. 

- Si tu le dis. 

Je ne chercha pas à l'énerver plus que cela, même si l'envie était la. Je voulais reprendre ma vie en main, me consacrer à mes études avoir mon diplôme et construire ma nouvelle vie. Me prendre la tête avec cette pétasse ne serai qu'une perte de temps. 

La journée se poursuivis sans encombre, le cours de sport se révéla intéressant, le prof était venu s'excuser au près de moi pour ne pas m'avoir porté secours. Et il me laissa tranquille tout le reste de l'heure me laissant l'occasion de m'allonger sur le sol lors de moments de fatigue. 

Je pris le bus afin de rentrer chez moi, je me perdis rapidement dans mes pensées. Ma vie était-elle enfin revenu à la normale ? Avais-je enfin le droit d'être heureuse ? Combien de temps tout cela allais durée ? Toutes ses questions tournais en boucle dans mon esprit j'avais  beau essayer de les chasser, elles ne daignaient pas  me laisser en paix. Tout étais encore nouveaux je devais peut-être faire preuve de patience et elles partiraient d'elles même. 

***

CHAPITRE 50 !

Bonne lecture.

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