Chapitre 23

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- Alors, tu voulais me parler ? 

- Oui...J'ai quelques questions...

- Je t'écoute. 

- Pourquoi tu... fin vous vous êtes mis avec Iris pour jouer ? Je pensais que l'on formait une bonne équipe...

- Elle débute, je l'aide c'est tout comme toi je t'ai aidé. 

- Ah ouais ok...c'était pour ça...

- Tu pensais que c'était pourquoi ? 

- Pour rien...

- Aller dis moi ! 

- Vaut mieux pas...

- Je vois, un autre de tes secrets. 

- C'est pas vraiment un secret...

- Je sais. 

- Bah alors pourquoi me dire ça ? 

- Pour que tu me le dises vraiment. 

- Jamais ! Il me lâcha un sourire avant de prendre la parole.

- J'ai su ce qui c'était passé à la soirée de Raphaël. Alors comment ça c'est passé aujourd'hui ? 

- A votre avis ? 

- Ton ! 

- Ton avis. 

- Je vois, donc ramener Iris c'était pas vraiment le moment... Désolé. 

- L'autre jour, vous n'avez pas finis votre phrase, je veux bien connaître la fin. 

- OOH je vois ! Je ne me souviens plus trop de ce que j'ai dis. Désolé. 

- ARRÊTEZ ! D'ÊTRE DÉSOLÉ ! C"EST CHIANT, DESOLE MALIA CECI, DESOLE MALIA CELA ! STOOP. Je veux juste des réponses pas des désolé et des excuses bidon ! 

Il explosa de rire, pourtant je ne comprenais pas ! J'étais très sérieuse j'avais presque les larmes au yeux. J'étais entrain de me livré et lui il rigole nan mais pour qui il se prends ! 

- MAIS VAS Y RIGOLE PUTAIN ! TU ME FAIS CHIER ! Je me levis et partis de la salle, mais il m'attrapa le poignet, ferma la porte derrière moi et me plaqua contre celle-ci.

- C'est juste que tu aurais vu ta tête, tu n'est tellement pas crédible quand tu t'énerves ! Surtout contre moi ! Et on sait tout les deux pourquoi. Nos regards se croisent et reste comme en beug jusqu'à ce que nos lèvres ce rencontre, c'était un baiser doux, calme, tout le contraire de ceux que j'avais connu avant. Je me sentait revivre, mon coeur était près à exploser. Mais au plus profond de moi je me sentais mal, c'était le père de Thomas, il avait une femme des enfants, sa petite vie bien construite. Je ne voulais pas tout briser. 

Il s'écarta, je pris peur et partit en courant et en m'excusant. Je pris le premier bus qui passa sans même regarder sa destination. Après avoir fait un grand tour de Brookings et je rentrais maintenant chez moi. Je devais impérativement parler à Thomas, je pris mon téléphone et composa son numéro. 

-*Allo*

- Salut, il faut que je te parle. Coffee house dans 20 min ? 

- * Je passe te prendre dans 10 minutes* 

- OK

Je stressais un peu, au téléphone il paraissait très froid, mais au moins il avait accepté de me voir. 10 minutes plus tard, le voilà garer devant ma maison. Sur le chemin aucun bruits, silence total. On s'installa à notre table habituelle, et on passa commande. 

- Je sais de quoi voulais me parler. Mon père m'a raconté en rentrant. 

- Oh... Et il t'a dit quoi exactement ? 

- Il m'a dit que vous vous étiez embrassé.

- Je suis désolé Thomas...J'aurais voulu te le dire autrement...

- A vrai dire je m'en fou. Depuis que mon père t'a rencontré, il est différent. Je ne saurais pas t'expliquer. Il s'engueule moins avec ma mère, faut dire que dès qu'elle le peut, elle accepte les formations, les voyages et tout ça. Mais même, il rentre du boulot content et pas soûlé comme avant. 

- Je ne suis pas sûre d'y être pour quelque chose, on passe notre temps à se disputer. 

- Moi je suis sûr que c'est toi qui le rends comme ça, je suis tout de même un peu déçu que ce ne sois pas moi que tu rends comme ça. Rigola-t-il.  

- Haha, je suis désole l'autre soir on à dérapé, et au final j'ai jamais su pourquoi tu étais chez moi.

- Mes parents me soûlaient enfin surtout ma mère donc je suis venue chez toi. 

- Ah bah d'accord. Répondis-je amusée. 

- On passe chez moi et je te ramènes ? 

- Euhh... bah c'est-à-dire que il y a ton père et euh...

- Ils sont au courses t'inquiète.

- Ok ! 

On monta dans sa voiture et nous prenons la direction de Longway. Arrivée chez lui, on se pose sur le canapé, il ramène à boire et on fait une partie de MARIO KART. Vers 19h30 ses parents ainsi que sa soeur rentre des courses, Florence me salue mais David lui se contente de me sourire. Je me sens vraiment mal vis à vis de sa femme. Elle ne mérite pas ça, cette famille ne mérite pas ça. 

- Tu restes manger avec nous Malia ? Me demanda Florence. 

- Non non mes parents doivent m'attendre...

- Je vais les appeler vous restez manger ici se soir. Me coupa David.

- Au pire elle peut rester dormir à la maison et papa l'emmène au lycée demain matin ? Proposa Thomas

- Oui, on peut faire cela mais Malia, prévient tes parents. Histoire qu'ils ne s'inquiètent pas. Me lança Florence.

- Ça ne vous dérange monsieur ? 

- Appelle le David voyons ! 

- Non mademoiselle Cherel, sinon je vous aurais mit dehors depuis un bon moment. Rigola-t-il. Putain de vous ! 

J' appela mes parents et c'est ma mère qui décrocha. Elle me prit la tête sur le fait que je n'étais jamais à la maison, qu'elle ne me voyais jamais. Que je n'avais aucune valeurs familiales ect... Elle me prit tellement la tête que je finis par lui raccrocher au nez !  Je répondis à Florence en disant que mes parents étaient OK. La soirée se passa dans le plus grand des calme. Je partis au lit vers 21h30, demain il fallait que je me lève tôt pour passer chez moi prendre mes affaires de cours. De plus il  fallait que David me dépose dans une rue adjacente au lycée pour que personne ne nous voit ensemble. Alors que je venais de finir de me changer et que je me dirigeais vers la chambre de Thomas, on m'attrapa le poignet et j'atterris dans une pièce que je ne connaissais pas. David ce tenais debout devant moi, il m'embrassa puis me chuchota bonne nuit avant de redescendre. Je couru rejoindre le lit de Thomas et m'endormis assez rapidement. 

***
S

uite un petit probleme de compte wattpad sur mon ordinateur, je ne suis pas sur de pouvoir publié beaucoup ! Je fais au plus vite pour régler ce soucis. Écrire depuis mon portable ce n'est pas ce qu'il y a de mieux.


Pourquoi Lui ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant