Lonely Souls ~• [ Malefoy x Oc ]

'ᴇʟʟᴇ ᴇᴛ ᴍᴀʟᴇғᴏʏ. ᴍᴀʟᴇғᴏʏ ᴇᴛ ᴇʟʟᴇ? '

Alycia respirait difficilement. Il y avait sous sa poitrine une colère sourde qui attendait d'exploser.  La Gryffondor marchait sans savoir où elle allait. 

Et alors qu'elle avait oublié qu'elle avait rendez vous avec Dumbledore, Alycia le croisa dehors.

C'est pas vrai...

- N'êtes-vous pas en cours, Miss Parrish ? 

Elle ralentit le rythme, repris son souffle, et Dumbledore vint marcher à ses côtés en souriant.

- J'avais besoin de sortir, je suffoquais

- Eh bien, quitte à vous accorder une pause, autant en profiter pour discuter. 

La jeune fille s'assit sur un muret donnant sur la cour, ce même rebord ou Pansy s'était assis plus tôt, mais elle ne le savait pas. Dumbledore resta debout à côté d'elle.

- J'ai trouvé l'origine de votre blessure au bras.

Alycia cru avoir mal compris, et le directeur continua :

- Il semblerait que Monsieur Malefoy soit la cause de vos malheurs.

- Monsieur, j'ai dit la vérité lorsque-

- Je le sais bien, laissez moi donc finir.  Depuis le début, je soupçonnais Miss Parkinson d'y être pour quelque chose, je ne m'étais pas trompé. Elle a cependant été aidée.

La jeune fille ne répondit rien.

- Pour que l'histoire soit complète, j'ai beaucoup d'éléments à vous révéler. Mais la première chose que vous devez savoir est que votre blessure se réveille au contact de Monsieur Malefoy

Alycia revit alors toutes ses crises dans son esprit. Et elle se rendit compte que chacune était arrivée en présence du Serpentard, et que plus elle était proche de lui, pire était la douleur.

C'était pour cela que Pansy l'avait amenée à Malefoy le premier soir. Pour tester au plus vite les effets du sort - ça avait été extrêmement concluant, d'ailleurs.

- Vous devinerez sans mal que cela est le résultat de la jalousie excessive de son amie, ajouta Dumbledore. Mais il y a autre chose. Miss Parkinson n'aurait jamais réussi à invoquer cette magie noire seule. Elle a été aidé par des adultes, dont le père de monsieur Malefoy.

- Mais ...pourquoi l'aurait-il aidé ? demanda-t-elle en ayant du mal à aligner des mots cohérents ensemble

- Eh bien...je vais me permettre de te tutoyer, Alycia. Tu es ... un danger.

Un danger ?

Les explications du mage rendaient encore plus floue la vie d'Alycia.

- Si tu es entrée si tard ici, c'est que nous avons longuement hésité à te faire intégrer l'école. Nous connaissons tes pouvoirs depuis ta naissance, Alycia. Nous savons que tu es à l'origine de la mort de tes camarades de classe.

Un frisson de panique s'empara d'elle.

- Évidemment, nous devinons la nature accidentelle de ces évènements. Tu ne contrôlais rien. Mais ta puissance reste hors norme, la plupart des membres du ministère de la magie jugeaient ton arrivée dans notre monde trop dangereuse.

- Qu'est ce qui les a fait changer d'avis ?

- Moi, répondit Dumbledore. Mais cela m'aura pris des années. Tu as dû remarquer que cette puissance concentrée en toi te rend différente

- Psychopathe, ajouta Alycia et Dumbledore lui sourit

- Je ne dirais pas ça de cette manière. Mais je ne peux pas te cacher que la noirceur enfouie en toi est menaçante si elle n'est pas contrôlée. Mais voila justement le mot clé de toute cette histoire : le contrôle. Tu n'appartiens à aucun camp, Alycia. Le sorciers ne peuvent pas te contrôler, mais les mages noirs non plus. Celui que nous redoutons tous lui-même te connais.