Les mal-aimés de One Piece (Commandes Suspendues)

Doflamingo X Male OC [lemon] (Alt)

J'ai réfléchi pendant un long moment et je refuse de terminer cette commande comme je l'ai fait, ou du moins, ça ne me va pas. C'est surtout au niveau du style, la fable enchâssée était mal adaptée. D'où ce chapitre alternatif qui va probablement, et même certainement, contenir du Lemon. Autant que je le dise maintenant, mais c'est un peu égoïste et disons que je le fais surtout pour moi avant la personne qui m'a passé commande. Elle reprend à partir de la cinquième partie. Désolée pour ceux qui ont des commandes en cours, j'en ai deux qui devraient arriver d'ici peu. Ne pas oublier de lire la 1ère fin !!

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PDV Externe

Doflamingo était extraordinairement silencieux, prévenant, bienveillant. Comme un chat qui regarderait une souris aller de droite à gauche, cherchant son misérable morceau de gruyère avant que ses instincts de chasseur ne reprennent leurs droits et qu'un irrésistible besoin de le somme de se jeter sur sa proie. Ses yeux, Caleb ne pouvaient les voir cachés derrière cette frontière de verre rouge si fragile et si incassable à la fois. C'était un sujet sensible dans l'équipage, dont l'ignorance était la meilleure excuse pour garder le secret. Le brun ne pouvait pas ignorer que ça l'intriguait. Mais il parlait de Doflamingo, cet homme qui n'en était pas un. Le blond, le roi de Dressrosa, le Corsaire qui mettait le bazar partout où il passait parce que c'est dans sa nature de pirate. La malveillance écrite dans sa chair, gravée dans son être comme on immortalise un héros dans le marbre. Il était un dieu dans tout ce qu'il y avait de plus négatif à cette appellation et au sourire infernal vous projetant dans les profondeurs de la Terre. 

Et pourtant, parfois, la fascination l'emportait sur la colère, la haine, le dégoût et tout ce qui remplissait le cœur de Caleb quand le nom du Corsaire tombait dans une conversation aussi banale que lorsqu'on demande la santé d'une personne. La légèreté du prénom, sa fluidité, comme la pluie dans une île automnale lorsque l'été y est passé et que les feuilles s'humidifient au contact de la terre. Il y avait dans le blond une dimension universelle. La même sensation que lorsqu'on parle d'un homme au sens le plus large. Il n'était pas à proprement parler une entité supérieure mais une âme qui ne trouvait pas sa place, dansant sur une ligne qui n'avait pas lieu d'être. Et à tout cela, le brun ne pouvait pas y résister. Il avait tort, il le savait. Mais s'approcher de cette ligne où Doflamingo restait en équilibre comme un funambule relevait d'un rêve. 

Mais cela était des pensées bien mal adaptées au moment alors que, les sourcils froncés et l'apparence de tranquillité devenant trouble de l'ancien soldat de la Marine, le brun cherchait à lire dans le silence de son vis-à-vis bien sombre alors qu'il avait démontré une sorte d'affabilité  particulièrement suspecte depuis le début de cette rencontre. Ce n'était pas la fugace image de faiblesse qui se profilait mais bien autre chose. C'était plus profond, plus dense, comme un noyau dur dans l'espace-temps auquel on donnait le nom de trou noir qui rendait l'air de la pièce presque suffocant. Mais Caleb n'aurait jamais pu déduire où se trouvait réellement le véritable point chaud de l'éruption qui laissait planer une ombre de danger. Les traits de Doflamingo étaient statiques, immobiles, pas même un tremblement. Rien. Simplement cette aura grandissante. 

- Tout va bien ? Risqua Caleb qui faisait de son mieux pour ne pas se laisser inoculer le poison d'une crainte infondée. 

- Parce que ce que je pense a une sorte d'intérêt pour toi ? Rétorqua insidieusement le chef de la family. 

- Si ça pouvait m'éviter de m'exposer à un danger quelconque, je dirais donc que oui. Affirma le soldat qui se détendit légèrement après la question rhétorique, une réponse était toujours mieux qu'un silence pesant qui laissait imaginer des choses, il en avait fait plus d'une fois l'expérience.