Izo X Reader (lemon)

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Commande de jadou09. J'espère que ça va te plaire et bonne lecture !

Recommandation musicale : "Control" de Zoe Wees.
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Izo ne bougeait pas d'un millimètre, perdu dans une torpeur agréable. Il rêvassait presque, s'observant longuement dans le miroir quand ses yeux s'ouvraient. Puis il plongeait dans cette belle image de toi. Tu étais debout derrière lui, tes traits légèrement froncés, absorbée par le travail qui passait entre tes mains. Ta concentration, ta patience, ta douceur entièrement tournées vers Izo.

Oh comme il aimait cela. Il appréciait tout. Tes doigts, tes bras, tes yeux, tes lèvres... Il pourrait se perdre dans tout cela sans jamais vouloir ressortir de cette paralysie qui le prenait quand il te scrutait. Ses membres s'engourdissaient quand ses yeux se posaient sur toi puis des feux d'artifices s'allumaient au fond de ses entrailles. Tu ne quittais jamais vraiment son esprit. Ne partant pas très loin. Il y avait toute une part de son cerveau qui te déifiait en permanence, t'honorant dans son esprit comme il est impossible que quelqu'un le fasse pour qui que ce soit. Il t'aimait et ne te laisserait jamais partir loin de lui, que ce soit au travers de la vie et de la mort.

La passion s'était ancrée jusque dans ses veines. Parfois, il ne rêverait que de tes yeux sur lui, ou de sa main dans la tienne. Et plus loin encore dans son imagination, il verrait et sentirait ce que feraient cet amas d'attention que tu lui donnerais. Bien sûr, il y avait d'autres hommes dans l'équipage. Il en était même rempli, à commencer par Vista qui te faisait du charme selon le gré du concerné mais tu lui avais assuré que tu n'y trouvais que de subtils amusements et tu tournais le dos, laissant un fameux moustachu atteint dans sa fierté. Izo ne réussissait pas à s'empêcher de rire quelque part et de se sentir rassuré que l'épéiste n'ait pas ta complète attention. Le commandant de la seizième division se voyait mal entrer dans une compétition dénuée de sens face à celui de la cinquième et également son frère. Il ne voudrait jamais une telle chose et se battrait pour ne pas arriver à de telles extrémités. En plus, tu ne voudrais jamais qu'ils rentrent en conflit pour aussi peu. Izo avait beau t'aimer avec une passion qu'il ne pouvait pas éteindre facilement, il n'était pas non plus complètement dénué de bon sens et de raisonnement un tant soit peu logique. Toute chose a ses limites et il le sait très bien.

Izo se tenait parfaitement stoïque pendant que le fin pinceau glissait sur ses lèvres, enduisant ces dernières d'une fine couche de maquillage. Comme il aimait cette sensation... Cela le chatouillait subtilement et il ne put se résoudre plus longtemps à rester dans son immobilité nécessaire. Il laissa passer un léger rire et hocha rapidement et involontairement la tête en réaction du mouvement induit par le toucher du fameux pinceau. Il était très compliqué de résister à cette caresse aérienne et presque fantomatique mais il ne pouvait pas se plaindre. En fait, il se trouvait particulièrement beau quand c'était toi qui le maquillait et il aimait ça.

- Bon sang Izo...

Cela aurait pu avoir l'air d'une réprimande mais la façon dont tu avais murmuré cette dernière phrase en disait autre chose. Un lent sourire avait trouvé sa place sur ton visage concentré et momentanément plus détendu. Puis l'attention revint et Izo ne pouvait pas s'empêcher d'afficher le petit bonheur qui réchauffait sa poitrine. Puis il s'appliqua à redevenir aussi stoïque qu'un menhir, raidissant ses traits et t'autorisant à finir le maquillage. Mais il voudrait que cela dure éternellement. Que tu ne partes jamais. Que tu ne franchisses pas la porte en sa compagnie avec rien de plus qu'un mouvement de main en guide d'adieu rapide.

- Pardon. Fit Izo sur le même ton une fois qu'il fut moins expressif.

Tu secoua la tête en disant que ce n'était rien de grave. Il ferma les yeux pendant que tu posais la poudre de riz sur son visage. Il aimait particulièrement ça parce qu'il y avait ta paume de main sur sa joue pour faire tourner avec délicatesse son visage et tes doigts qui parcouraient ses traits. Il aimait beaucoup tes mains. D'ailleurs vos principaux contacts physiques passaient par là et il en était enchanté. Mais il ne le dirait pas à voix haute, craignant en quelque sorte que tu le prennes pour une espèce de psychopathe ou pire, pour un chaton quémandant de l'affection. Ça, il ne voudrait pas. Il n'était pas encore un lèche-botte et il possédait encore un peu de dignité.

Les mal-aimés de One Piece (Commandes Suspendues)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant