Un 13 novembre

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Yeux rouges face au miroir.
Yeux rouge après avoir été aveuglé par les débris de ton âme.
Des larmes se relâchent contre mes joues.
Enseveli sous les vagues de mon regard.
Je suis fatigué.
Fatigué de croire que le bonheur se trouve à la fin du tunnel infranchissable.
Fatigué d'essayer d'exister.
Fatigué de se lever, sans en trouver la raison.
Fatigué de chercher un sens à ma vie.
Tu m'a laissé avec un sentiment de culpabilité qui m'empêche de retrouver foi en l'humanité.
Je me rapelle, sans cesse, de cette nuit de pleine lune.
C'était un soir, parmi d'autres soirs.
Les gens dansaient au rythme de la musique.
Ton corps en faisait de même, tes courbes s'agitaient sous mon regard.
Une bulle englobait l'atmosphère, seul toi et moi était sur terre.
Une harmonie magestueuse, de l'amour triomphal.
De la gaieté, des rires, de la dopamine et de l'ocytocine.
Quand soudain, l'agitation s'est arrêtée.
Armés, se ruant sur la foule d'une haine inexplicable.
Des enfants, des adultes s'abattaient contre le sol.
Et toi, tu t'es effondrée. Les cries, les pleures, des personnes couraient pour survivre à une telle tragédie. Je suis resté là, sans comprendre réellement ce qu'il se passait. J'aurai tellement voulu te dire tout ce que tu représentais pour moi. J'ai hurlé ton nom à la planète entière.
Je ne voulais pas te laisser seule avec ces déchaînés. J'ai tellement pleuré que mon chagrin ne voulait plus couler. La peur omniprésente dans la pièce. Une peur destructrice. Incompréhensible.
C'était un soir, parmi d'autre soirs.
Mais ce soir là, on m'a empêché de vivre à tes côtés.

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