Les esprits d'Osaka

Vie presque parfaite

             Un matin ensoleillé s'affichait devant ma fenêtre. Je compris que nous étions Lundi. Je me levai et jetai une dernière fois un regard dans ma glaçe. Mes longs cheveux roux lisses me tombaient jusque au bas du dos et mes yeux ambrés étaient en accord avec eux. J'étais assez populaire au lycée. Tout le monde m'appréçiait et je n'aurai aucun mal à me faire un petit ami si je voulais bien. Malheureusement, le seul garçon que j'aimais, ne m'aimait pas. Je déprimais de tant en temps, mais malgré ça, et comme mes amis me le répétaient souvent, j'avais tout pour être heureuse.  Je claquai la porte et partit en courant vers mon lycée. J'habitais à Osaka. En ce moment, j'harcelais ma mère pour qu'elle ne me ramène pas les soirs, mais ma mère avait raison de le faire, je le savait au fond. Car il était vrai qu'en ce moment, beaucoup de gens mourraient et on ne savait pour quelles raisons. La police était dépassée par le nombre de mort. Moi aussi, j'ai assisté à ces scènes. Un soir, j'étais rentrée du lycée et j'avais eu la mal chance de tomber sur deux cadavres parfaitement propres sans aucune trace de sangs, propre mais pas au niveaux de la tête, leur yeux étaient arrachés et le sang coulait abondamment. J'en avait fait des insomnies terribles. Après la journée passée, je rejoignai Aiko, une de mes amies, à l'entrée principal. 

-Tsukiko! Tu tombes bien! Je voulais te dire! Hikaru m'as dit qu'il voulait te parler! Après le cours.

Je me raidis et fixe mon amie. Hikaru était un des rares garçons à ne pas m'aimer et pourtant c'était lui dont j'étais amoureuse. Depuis exactement trois ans.

-Je... ne peux pas... Balbutiais-je. 

-Mais voyons! C'est ta seule occasion depuis longtemps! C'est maintenant ou jamais, évite de reporter, c'est ta seule chance.

-Non... Demain, c'est plus raisonnable, je... Je lui enverrait un message. A demain Aiko!

Je pars, contente. Demain, j'allais pouvoir parler à Hikaru. Quelle était la raison de sa demande? 

J'avais hâte de savoir.  Le garçon que j'aimais allait me parler... Il faisait désormais nuit, ma mère ne pouvait pas me ramener, ce soir. Je marchais paisiblement sur le trottoir d'une ruelle sombre et hinabitée. Soudain, j'entendis un bruit et me retournai. Je commençai à avoir des sueurs froides et je préssai le pas. Un autre bruit déchira la nuit. Mon coeur battait à fendre ma poitrine. Et soudain, une ombre noire passa rapidement. Je tombai violament à terre. Du sang coulait de mon coup et des traçes de griffures y étaient inscrites. La silhouette s'avança vers moi, et mes yeux étaient voilés de terreur. Je mévanouis...