29 : Tout ne tient qu'à un fil

5.7K 330 589
                                    

J'éteins le robinet serrant les dents violemment sentant un liquide chaud couler le long de mon échine.

Ma blessure s'est ouverte...

Les canines serrées par la douleur, je m'empresse de sécher mes jambes sans trop me pencher. J'enfile mon sous vêtement et mon jeans noir après avoir enroulé le tissus blanc autour de mon haut.

Le linge immaculé se teint d'une couleur pourpre en absorbant mon sang.
Putin ! J'ai pris un t'shirt beige.

Je met mon haut qui se colle immédiatement à mon dos blessé. Je laisse mes habits sales et ma serviette trempée dans la cabine.
Je les récupérais plus tard

Mes paupières subitement lourdes soulignent mon visage déformé par une grimace.
Le souffle court, je marche dans le couloir en direction des escaliers qui mènent vers la chambre de mes deux amis.

Mon épaule posée contre le mur, je m'aide la parois pour m'avancer, mes jambes étant de plus en plus faibles.

À quelques mètres, des pieds descendent les marches, laissant apparaître une personne.
Eh merde

Livaï: Oï
Je me redresse, ne quittant pas mon pilier de béton.

T/p: Heyyy salut, il y a un soucis ?
Je déglutît avec difficulté. Ma gorge est soudainement imbibée par un liquide ferreux.
Une goûte froide de transpiration roule sur ma tempe.

Il s'approche, commençant à me parler d'un sujet que je n'arrive même pas à comprendre.
Seul dans son monologue, je m'adosse un peu plus contre le mur, ma vue est brouillé par la douleur que j'essaye de dissimuler.

Je sens le liquide chaud couler jusqu'à mon pantalon. Heureusement personne n'est derrière moi sinon il verrait mon t-shirt taché par le sang frais.

Livaï : Oï tu m'écou-

??: CAPORAL !
Je dirige mon regard vers le petit blondinet qui arrive du même endroit que le noiraud.
Armin: Hange à fait exploser son laboratoire...

Le noiraud cligne des yeux plusieurs fois avant de lâcher un "tch" partant ensuite rapidement en direction du sous sol

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Le noiraud cligne des yeux plusieurs fois avant de lâcher un "tch" partant ensuite rapidement en direction du sous sol.

Livaï : Je t'expliquerai la suite plus tard T/p.
Dit-il sans même se retourner. Je soupire de fatigue lâchant ensuite une plainte de douleur.

Armin: Ça va T/p ?
J'acquiesce mais bien vite mes jambes lâchent me faisant flancher en avant.
Ses bras s'enroulent autour de moi pour me rattraper avant que je ne tombe au sol.
Il lâche une exclamation mélangé par la surprise et la peur.

𝗤𝘂'𝗲𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗟𝗶𝘃𝗮𝗶̈ 𝗳𝗼𝘂𝘁 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗺𝗮 𝗰𝗵𝗮𝗺𝗯𝗿𝗲? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant