Il était à minuit.
Je dormais.
Je rêvais.
Ou plutôt, je cauchemardais...
Je rêvais de toi, mon amie, comme chaque nuit, depuis ce jour-là.
Je te vois, très nette, trop nette pour que ce ne soit qu'un rêve.
Je perds pied en imaginant que ce soit véritablement en train de se passer,
Je prie pour que ce ne soit que mon imagination trop vagabonde et incontrôlable qui me joue des tours.
Tu m'as pourtant juré que ça avait arrêté, que tes conneries s'étaient estompées.
Peut-être est-ce comme la drogue ? Tu étais sûrement en sevrage et la tentation était trop forte.
Ça ne peut être que ça ;
C'est la seule explication plausible.
Oui, car devant moi, se déroule un fait irréfutable :
Il est presque minuit,
Et, je te vois surplombé la vie, debout sur cette rambarde de pont que tu m'as trop souvent décrite.
J'essaie de crier, je hurle sans qu'aucun son ne veuille sortir.
Je cours, mais mes membres restent stoïques,
Je me force à ne pas pleurer même si,
C'est insupportable de te voir, toi, hésiter à poser ton second pied sur cette rambarde.
Il est minuit moins dix,
Quand je commence à enfin laisser couler mes larmes tandis que tu poses ce satané deuxième pied sur cette satanée rambarde.
Je te vois, sous mes propres yeux, repenser à toutes mes protestations d'autre fois.
Tu tournes la tête, certainement, cherches-tu tes amis, ton entourage pour qu'il t'empêche de faire ça.
Car, lorsque sonnent les douze coups, qu'il est enfin minuit,
Tu sais que tu ne devrais pas faire ça, tu sais au fond de toi que ce serait idiot. Mais, tu ne trouves personnes à tes côtés pour te le rappeler.
Mon corps est toujours bloqué, il m'est impossible de bouger ou parler. Je prie pour que tu te souviennes de mes paroles...
Et, je force, du plus fort que je peux, rassemblant toutes mes dernières forces, pour pouvoir sortir de cette paralysie éphémère.
Pour te sauver, ma chère, pour que tous mes efforts ne soient pas restés en vain.
Il est minuit et demi,
Je pousse un cri de fureur et réussi à courir jusqu'à toi. Tu es toujours là, je remercie le ciel.
Mais, mon cœur se brise lorsque je vois que tes joues sont, en fait, baignées de larmes.
Tu tournes la tête encore et quand tes yeux passent sur moi sans t'y attarder.
Je comprends alors, que tu ne me vois pas... Je hurle encore, frustrée par ce qui se déroule sous mes yeux.
Je sais que tu résistes, je le sens. Alors, je me penche et te murmure à l'oreille des mots si simples, des mots qui ne pourront pas exprimer tout ce que je voudrais dire,
Mais, des mots qui, rien qu'à la façon dont je les prononce, te feront tout comprendre, je le sais.
Il est une heure moins quart,
Et, je te dis que, tout simplement, "Je t'aime et que je t'aimerais toujours."
Ce texte a été écrit pour une amie, une fille incroyable pour qui j'ai tout donné... Sache juste que jamais, je ne t'en voudrais au point de plus te parler...
Je sais que tu ne liras pas mes mots, puisque tu m'as banni de ta vie comme si j'n'avais pas le droit d'en faire partie...
Mais, j'ai besoin de relâcher mon cœur de toutes ces tensions que tu m'as causées...
Ja
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Bouquet de pleurs
PoetryUn recueil de 50 poème où je vous livre mes expériences à travers des poèmes, des slams ou des simples textes. J'y cache mes plus grandes peurs, mes découvertes et mes doutes.