Ton carnet usé...

401 62 78
                                    

Des raisons de pleurer,

Seule dans des draps usés.

De tes larmes passées.

À te frustrer de ton parcours effacé.


De soirées dans le noir,

Pour essayer de comprendre la vie que tu foires.

Vouloir tout savoir,

Avec sa propre force et ses pouvoirs.


Des journée à bouffer son orgueil,

Sans savoir comment se mettre en deuil.

Partir en quête en ouvrant l'oeil.

En cherchant les poisons pour que tu les cueilles.


Tu broies du noir,

Sans personne pour te croire.

Quand tu dis le vouloir.

Partir à l'aube après un trop dur soir.


Ce que tu diras ne seras pas faussé,

Oui mais...

Ce que tu diras ne seras pas qu'apprécier.

Oui même si...

Ce que tu diras sera toujours sentiment effaré.

Oui mais...

Ce que tu diras ne sera jamais assez.


Alors tu cries, hurles et chantes.

Pour exprimer ta haine ta rage d'être sur la mauvaise pente.

Alors tu pleure, étouffe dans une mort trop lente.

Pour qu'on entende ta douleur, ta peur et que tout le monde le sente. 


Je sais c'est dur,

Mais qui n'a pas peur de son futur ?

Qui croit savoir ce qu'est l'amour pur ?

Peut-importe, tout le monde l'endure.


Je me doute que tu cries,

Pour qu'on t'entende sur la voirie.

Même si tu le nies.

Je sais que c'est ce que tu écris.


Ton carnet usé,

De tes mots révoltés,

Je l'ai vu dans mon passé,

Tout le monde y est déjà passé.


On sait tous ce que s'est de perdre surface.

De jouer à double face.

Tu es dans cette mauvaise passe,

Qui passera avant que tu n't'en lasses.


Ce que tu diras ne seras pas faussé,

Oui mais...

Ce que tu diras ne seras pas qu'apprécier.

Oui même si...

Ce que tu diras sera toujours sentiment effaré.

Oui mais...

Ce que tu diras ne sera jamais assez.


Alors tu cries, hurles et chantes.

Pour exprimer ta haine ta rage et ta mauvaise pente.

Alors tu pleure, étouffe dans une mort trop lente.

Pour qu'on entende ta douleur, ta peur et que tout le monde le sente. 


Ton carnet usé,

De tes mots révoltés,

Je l'ai vu dans mon passé,

Tout le monde y est déjà passé.


Ton carnet usé,

De tes mots révoltés,

Je l'ai vu dans mon passé,

Tout le monde y est déjà passé...

Tu ne seras pas le dernier. 

Bouquet de pleursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant