Porter l'enfant de Zayn - Tome 6

Service à un ami...

Chapitre 55 :

PDV Liam :

Je n'ai vu aucun de mes amis depuis l'enterrement, à vrai dire, tout le monde est resté cloîtré chez-soi. Nous avons tous perdu Jaynsen, ce petit gars faisait partie de notre famille. C'est un deuil commun, mais à la fois solitaire, qui a démarré. Chacun gère ça à sa manière, en ce qui me concerne, j'ai préféré rester chez moi avec ma femme et nos enfants.

Mais aujourd'hui, je vais devoir sortir pour rendre service à mes amis. J'ai pour mission, d'emmener Cooky en urgence chez le vétérinaire. Apparemment, il n'est pas en forme depuis quelques jours. Ça ne m'étonne pas car Cooky semblait rester en vie pour Jaynsen. Maintenant, qu'il n'est plus là, cet ange gardien veut sûrement le rejoindre. Jessy pense la même chose, ou du moins, elle me l'a fait comprendre ainsi lors de notre brève conversation téléphonique.

Sophia : Tu reviens vers quelle heure ?

Liam : Je serais là pour le déjeuner, j'espère.

Sophia : D'accord, dit-elle avant de m'embrasser tendrement. A tout à l'heure.

Je l'embrasse à nouveau avant de quitter la maison. Au volant de ma voiture, je prends la route pour Croydon où je me rends chez Zayn et Jessy. James est normalement informé de mon arrivée dans environ une heure. Cette mission est importante, j'aimerais que Cooky soit encore en forme au retour de la famille Malik. Je pense qu'ils préféraient être là pour lui dire au revoir. Après, ce n'est pas à nous de choisir, on n'a pas la main mise sur ce genre de chose. La vie et la mort sont des choses qu'on subi, pas des choses qu'on peut contrôler.

Afin de rendre ce trajet plus agréable, je laisse la musique remplir l'habitacle et ma voix se joindre aux paroles. En ce moment, étant donné le drame qu'on vit, je ne chante plus vraiment. C'est dommage, car ça m'aide à décompresser un peu.

La route se fait sans encombre, et une heure plus tard, je me gare devant cette immense maison où règne habituellement les rires et l'amour. James m'ouvre sans que j'ai besoin de sonner et je remonte l'allée en voiture pour me garer devant la petite annexe qu'ils occupent lorsqu'ils sont en service.

Moi : Salut, dis-je en sortant du véhicule pour aller à sa rencontre et lui serrer la main. Où sont les chiens ?

James : Taylor et Laïka sont partis courir avec Gary et Jared. Cooky est à l'intérieur.

Moi : Comment il va ? Demandé-je en le suivant dans la petite maison.

James : Pas très bien, il ne mange et ne boit pratiquement plus.

Moi : Merde, c'est mauvais signe.

James : Ouais, hier soir, on lui a cuit un steak, il en a mangé un peu.

Moi : J'espère que le véto pourra l'aider.

James : Ou au moins le soulager, dit-il en s'arrêtant devant le canapé où je découvre Cooky étendu sur le côté en train de dormir.

Enfin, quand je dis dormir, ce n'est pas réellement ça. Il est étendu, inerte, le regard vide, dénoue du moindre mouvement à notre approche. Je pose ma main sur lui pour le caresse, il lève à peine la tête pour me regarder.

Moi : On va t'aider, ça va aller.

James : Tu vas réussir à le soulever ou tu veux que je le fasse.

Moi : J'ai l'habitude, Watson est bien plus gros.

Sans trop de mal, je soulève Cooky, James se charge de me tenir les portes et d'ouvrir mon coffre. Je l'instant sur la couverture que j'ai installé pour les trajets avec mon chien. Je remercie James et prends la route vers le vétérinaire. Ce dernier se trouve à une vingtaine de minutes en voiture de la propriété, d'après mon GPS. Mais ce trajet s'avère bien plus long, à cause, d'un déménagement en pleine rue. C'est finalement après trente minutes que je me gare devant le cabinet. Cooky n'ayant pas la force de ce déplacer, je le porte à l'intérieur où il est rapidement pris en charge. Le vétérinaire l'ausculte, le palpe, prend sa température et réalise quelques examens. Durant presque une demi-heure, Cooky est examiné avec soin avant que le médecin vienne me voir.