A la nuit tombée...

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Chapitre 2 : 

PDV Zayn : 

Elle se trompe si elle pense que je ne me doute pas que cette interview l'a blessé. Jess est sensible, encore plus depuis Jaynsen, mais se faire juger alors qu'elle agit seulement comme une mère, est épuisant. Peu importe comment nous agissons, les gens se permettent de donner un avis sur tout, juste parce que nous sommes connus. Il faut toujours faire attention à tout ! J'aimerais juste qu'on nous laisse tranquille, surtout que le combat de Jayns est difficile pour nous. 

Jessy travaille dur pour offrir à tous ce que notre fils a grâce à notre argent, les gens devrait l'a remercier, pas la juger ! Mais j'ai beau être en colère contre eux, je ne peux pas me permettre de tous les mettre dans le même sac. Je ferme donc ma bouche face à tout ça, en espérant qu'un jour, ils sauront combien Jessy se saigne pour les enfants malades de notre pays !

Hope : Je peux jouer, demande-t-elle en descendant pour se jeter dans le canapé auprès de moi.

Moi : Prends ma place, je reviens.

Je donne la manette à ma fille et me lève pour monter dans ma chambre, où je découvre ma femme allongée dans notre lit. J'entre dans la pièce en refermant la porte derrière moi, sans un bruit, je me glisse auprès de ma femme en passant un bras autour de sa taille. Elle ne dort pas, comme je le pensais, car elle tourne la tête vers moi quand je l'embrasse dans le cou.

Moi : Ça va ?

Jess : Oui, je suis simplement fatigué.

Moi : Tu mens très mal, je sais que ça t'a blessé de savoir qu'on te juge. 

Jess : Comment ça pourrait ne pas me blesser, dit-elle en se tournant sur le dos pour me faire face. Je tente d'aider mon fils et tous ceux dans notre situation, pourtant, on me fait passer pour une folle qui maintient son fils en vie sans se préoccuper de son bien-être. 

Moi : Tu n'es pas une folle, juste une mère qui tient à aider son fils. Tu ne dois pas prendre en compte l'avis des gens. Ce qui compte, c'est nous, et notre famille. Ce qui ne veulent pas aider ton association, ne comprennent pas que tu cherches à aider leurs amis, leurs voisins ou un membre de leur famille. Tant pis pour eux.

Jess : Tu ne penses pas qu'ils ont un peu raison, Jaynsen aurait déjà dû partir, le garder six ans avec nous, c'est s'acharner.

Moi : Non, enlève ça de ta tête. Si notre fils est en vie aujourd'hui, c'est parce qu'il est aussi fort que toi. C'est une tête de mule comme sa mère, il n'abandonnera pas son combat avant d'être vraiment épuisé.

Ma femme sourit en m'entendant dire que notre fils lui ressemble. Je préfère la voir comme ça qu'en train de se morfondre.

Jess : Tu as raison, dit-elle en enroulant ses bras autour de mon cou. Merci d'être là, de toujours me réconforter.

Moi : Ça fait parti de mon rôle de mari, dis-je avant de l'embrasser tendrement.

Jess : Demain, je n'irai pas travailler. On doit organiser l'anniversaire des jumeaux.

Moi : Et le tien, dis-je en caressant sa joue.

Jess : Mon anniversaire n'est pas important.

Moi : Ne dis pas n'importe quoi, il est important pour moi de célébrer la naissance de la femme de ma vie.

Jess : Je t'aime, dit-elle en passant ses mains dans mes cheveux alors que je me penche davantage au-dessus d'elle.

Moi : Je t'aime mon amour, et j'ai eu une idée hier, on pourrait aussi penser à organiser notre renouvellement de vœux.

Porter l'enfant de Zayn - Tome 6Où les histoires vivent. Découvrez maintenant