Un dernier au revoir - PARTIE 1

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Chapitre 52 :

21 mars 2031

PDV Jessy :

Il y a quelques jours, lors de mes grands moments de déprime, allongé sur mon lit, je voulais dire adieu à mon fils. Je voulais pouvoir m'exprimer sans être scrutée et jugée par quiconque d'un peu trop curieux, car je me doute bien que l'enterrement sera observé de près par nos fans, ainsi que par des gens un peu moins humain. Il était important pour moi, que chacun de mes enfants, mon mari et moi-même puissions nous libérer de la tension accumulé pour parler librement. Lors de cette soirée, qui était pleine d'émotion et d'amour, j'ai senti que j'avais bien fait ! C'était triste et beau à la fois. Nous avions tous besoin de nous exprimer, de lui parler. J'espère que ce moment en famille, en cercle réduit, leur à montrer qu'ils pourraient lui parler quand bon leur semblera !

Ils sont libres de lever les yeux vers le ciel, de penser à lui et de lui parler à cœur ouvert à tout moment. Ils pourront aussi se recueillir sur sa tombe, mais je voulais leur montrer, qu'ils n'ont pas besoin d'être à Londres pour lui parler. Lorsque j'étais petite, me recueillir sur la tombe de ma mère m'a toujours fait un bien fou, or pour Noah, se sera compliqué quand il retournera à Los Angeles. C'était important pour moi de leur transmettre ça, et qu'on se prépare pour ce qu'on s'apprête à vivre.

Aujourd'hui, à lieu la pire cérémonie au monde pour un parent, l'enterrement de mon petit garçon. Je suis debout dans mon dressing depuis une bonne heure, cherchant une tenue dans le dressing. Les larmes glissent déjà sur mes joues alors qu'il n'est que 7h et que la cérémonie ne débute que dans deux heures. Zayn me surprend en entrant dans le dressing, une serviette autour de sa taille.

Zayn : Mon bébé, dit-il en venant coller son torse à mon dos pour me serrer contre lui. Ca va aller, tu verras cette cérémonie sera magnifique. Il l'aurait adoré.

Moi : Tu es sûr ?

Zayn : Oui, j'ai fait en sorte que ça le célèbre. Cet enterrement sera différent des autres, il est unique comme notre garçon.

Moi : Tu ne veux toujours pas me dire ce que tu as organisé avec le capitaine Montgomery ?

Zayn : Non, je veux que ce moment te surprenne un peu.

Moi : D'accord, dis-je en essuyant mes yeux.

Zayn : Mets une robe noire, ne te prends pas la tête.

Moi : Oui, je sais, mais c'est difficile de choisir cette robe que je ne pourrais plus jamais porter.

Zayn : Je te comprends, prends ton temps, je vais m'habiller et j'irai m'occuper de Deano.

Moi : Merci, dis-je dans un souffle.

Zayn : Pourquoi ?

Moi : Pour tout ce que tu fais, dis-je en attrapant une robe noire au hasard.

Il ne dit rien et attrape le costume qu'il a rangé soigneusement dans une housse, il y a deux jours après un passage chez le pressing. Mon mari disparaît dans la salle de bain pour s'habiller, donc je me change au milieu de mon dressing. J'enfile une robe noire, simple, et des collants couleur chair. Je glisse mes pieds dans des escarpins et attache mes cheveux dans un chignon très strict. Je voulais les garder détachés pour cacher mes larmes derrière ce rideau brun, mais je ne souhaite rien louper de l'hommage des pompiers. Je ne sais pas ce qui est prévu, et je tiens à rien louper. Mon mari a tout fait pour rendre ce moment moins triste et plus beau, donc je ne vais pas me cacher. Mon chagrin ne peut pas disparaître, je dois l'accepter, même si pour cela, je dois le montrer au monde.

Porter l'enfant de Zayn - Tome 6Où les histoires vivent. Découvrez maintenant