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Pdv Fred:

Là bas à l'école, tout était parfait. Je courrais tout le temps et on me donnait de bonnes notes pour ça !
Je m'étais fais pleins d'amis. J'avais remarquer qu'il n'y avait pas de filles. Aucune, mais pas d'importance. De toute façon, elles ne m'intéressaient pas le moins du monde. Seul Hanse était dans ma tête.
Parfois le soir, je regardait les lattes du lit d'au dessus et je pensais à lui, à notre cabane, au lac, à sa façon de tourner les pages, et même à ses lunettes.
J'aurais aimer lire un livre. Pour la toute première fois, j'en avais envie. Peut être que ça le rapprocherait encore un peu plus de lui ?

L'établissement était immense, et le campus encore plus. Les âges allait de 15 à 18ans. Je faisais donc parti des plus jeunes, au moins je pouvais librement apprendre de mes aînés.
Je pensais souvent à Hanse. Que faisait-il ? Il lisait ? Se baignait ? Aidait Louise à faire la cuisine ? Es-ce que il pliait de nouveau ses lunettes pour les mettre dans la poche avant de sa chemise ?

Je souriait doucement.
Dans ses moments là, j'aurais voulu avec une photo de lui. Ou alors ne serait-ce qu'un dessin pas terrible de son visage. Ça m'aurait suffit.
Je l'aurait mis sous mon oreiller, et l'aurait regarder chaque nuits avant de m'endormir. Puis je l'aurait pris avec moi et l'aurait regarder avant de courir, avant un examen, avant d'avoir fait ma première bagarre, ma première fugue de l'internat entre copains.

La nuit de cette fameuse fugue, on avait juste décider de marcher dans les rues. Il faisait très froid, et on avait tous pris nos gros manteaux. Hugo et Léon eux, avait même pensé à prendre des écharpes. Mais Gaston, Henry et moi, nous n'avions rien de plus qu'une grosse doudoune.
Oui nous étions 5, une chiffre impaire, ça le dérangeait, mais j'ai fini par m'y habituer, en plus Henry était souvent seulement de passage, traitant d'un groupe à une autre, alors créer comme si nous étions 4 et demis.
Henry, un chic type. Drôle et gentil. Un peu simpliste, mais vraiment vraiment cool.
Gaston, toujours à parler de fille, et de ce qu'elles ont entre les jambes. Je n'aimais pas beaucoup l'écouter parler de ça.
Hugo lui, était assez discret. Il ne parlait pas souvent et préférait hocher la tête et répondre par de simple « hmm ».
J'étais proche de Leon. Tout l'inverse de toi Hanse, mais je m'entendais bien avec lui quand même. Il courrait presque aussi vite que moi. Presque.
Mais jamais il ne pourrait raconter une histoire comme toi tu le fais.

Dans la voiture pour rentrer à Lubben, je comptais les secondes qui devenaient minutes pour devenir heures.
Ça n'en finissait plus. Je le perdais dans le compte de toutes ses secondes jusqu'à ce que je vis la forêt.
Jamais je ne pourrais oublier cette forêt. Dans 5 minutes à peine je serais à la maison, et dans 6 je serais à y'a porte Hanse.

-maman !! Hanse !!

Hanse était à coter de la mère, devant le quartier.
Maman avait du le prévenir de ma venu. C'était tellement gentil de sa part.

Je sortais de la voiture rapidement pour venir serrer ma mère rapidement dans les bras.
Elle me serrait encore plus fort contre elle.
Je pouvais dire avec certitude que j'la vais grandis, je serais ce qu'assez pour la dépasser.

Après un gros câlin, je me tourne vers Le Brun qui ouvre ses bras rapidement. Je m'y enfouis sans gêne.
Je ne l'avais pas dépasser, ma tête arrivait à sont menton, mais c'était déjà ça.
On s'écarte et on se regarde quelques secondes sans savoir quoi dire. Les yeux le scrute pour essayer de déceler le moindre changement de son visage mais rien n'avait bouger. C'était toujours mon Brun.
Mon regard se pose sur son sourire. Sur les lèvres.

-allons allons ! Hanse, nous t'invitons à venir manger à la maison avec ta tante ce soir !

Hanse détourne la tête de moi pour regarder ma mère.
Je me sépare de lui un peu gêné. J'avais penser quelques seconde à l'embrasser, faire de ses lèvres les miennes. Je suis fou.

Il acquiesce évidement à ce que propose ma mère avant de me sourire et de courir chez lui pour annoncer la nouvelle à sa tante.

J'étais fou de joie et ni une ni deux de linge la valise jusqu'à ma chambre
Dessu il y avais une lettre, sûrement de papa.
C'était encore mieux !! Mais je la garde pour plus tard, je la lirais avant de dormir.

Je rangeais mes affaires laisser traînés avant de partir, puis met mon linge sale dans le panier à descendre tout à l'heure.
Je plis et range quelques vêtements dans mon armoire, puis met ma valise contre le mur et redescend.

- tu as pris du muscle ! Regarde moi tes épaules !

Maman vient m'observer et je reste statique pour qu'elle puisse faire son boulot de mère.
Je souriais légèrement, et à peine elle finit de le contempler que je la reprend dans mes bras.

- ho maman... tu m'as manquer en 3 semaines. C'était  long sans toi !

J'étais heureux. Tout ce passait à merveille dans ma vie en ce moment.

Pdv omniscient :

Le Brun arriva le soir venu avec sa tante chez son ami. Dans la seconde, Fred ouvra la porte, un grand sourire aux lèvres.

-entrez ! Ma mère prépare un gigot d'agneaux !

Ils entrèrent et dans l'instant, hanse et Fred était déjà dans les escaliers pour monter à la chambre du blond.

Une fois dans celle ci, Fred poussa son ami sur son lit et attrapa son édredon pour lui lancer à la figure.
Hanse lâcha un petit cris de surprise, laissant tomber ses lunettes au sol.

Hanse se redressa rapidement et enleva la couverture du lit pour le lancer sur Fred et l'envelopper comme ça.

- EH !!

Hanse était malin, mais Fred avait prit du muscle et avec la grandeur du brun et la force du blond, il était maintenant à part égale.

Ils se chamaillèrent à boire quelque minutes avant de hanse ne se prenne les pieds dans la couverture récemment tombée au sol. Il emmena fred dans sa chute et se retrouvèrent tous les deux contre les lames du plancher, riant et la respiration haletante.

Fred fut le premier à se calmer pour s'apercevoir qu'il était au dessus de son ami, assis à califourchon sur son bassin, son ventre contre celui de hanse.
Quand Le Brun se rendit aussi compte de leur position, ses yeux ne mirent pas longtemps à trouver ceux de son amour secret.

- pardon...,chuchota fred dans se redresser pour autant.

Hanse ne répondait pas. Il n'était pas désolé lui, et il ne voulait pas mentir sur ça. Il se contentait de regarder le visage du blond. Passant de ses yeux à ses lèvres, de ses lèvres à ses cheveux dorés, de ses cheveux à ses joues.
Sans ses lunettes, le visage de Fred n'était pas aussi clair que d'habitude, mais il le reconnaissait quand même parfaitement.

- tu es beau fred....

Le blond s'avança pour venir capturer les lèvres du brun, mais un gros bruits leur firent tourner la tête en même temps vers la porte.

Elle s'ouvrît.

- à table ! Je vous appelle depuis tout à l'heure !

Anna regardait son fils, assis sur son lit et hanse qui lui, était debout en train d'essuyer ses lunettes.

- pardon maman, on... on avait pas entendu

Ses joues était plus rouge que la laves d'un volcan, plus chaudes aussi.

- aller venez ! Et main-te-nant.

Elle referma la porte et le regard des deux adolescents se retrouvèrent. Jamais ils n'avait été aussi rapide pour se relever et paraître naturelle qu'aujourd'huis.
Hanse quitta la chambre de son ami en premier, lui aussi, les joues brûlantes. Il avait craquer et il se jura que ça ne recommencera plus.
Plus jamais. Il allait arrêter d'aimer un garçon, car ce n'était pas normal ! Un juif, gay en plus ? Non. Être juif c'est déjà de trop dans ce monde.

Il allait se forcer a aimer une fille.

Quand L'amour Nous Est Interdit [bxb] (EN COURS)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant