Quand L'amour Nous Est Interdit [bxb] (EN COURS)

21

Fred était mort de trouille. Il faisait les 100 pas dans la chambre de Hanse. Les scénarios défilaient dans sa tête.
Il espérait que son brun le pardonne d'avoir été bête et méchant, il espérait aussi que tout redevienne comme avant. Avant, quand il ne se posait pas la question de savoir ce qu'était réellement Hanse pour lui.
Ça paraissait dingue, Le blond voulait s'arracher la peau tellement il en avait marre. Se décomposer jusqu'à ce qu'il ne reste rien. Disparaître de l'univers.

Il s'assit sur le lit de son ami et réfléchit.
Il s'allongea et enfouit sa tête dans l'oreiller. L'odeur de Hanse y était. Une odeur sucrée et .....il y avait aussi l'odeur des pages de livre ....un sorte d'odeur de café.
C'était agréable, et sans s'en rendre compte, Fred renifla encore en fermant les yeux, cette fois plus concentrer. Sa main se perdit sur le haut de coussin jusqu'à le serrer.
Ses cheveux blonds allaient et venaient de son front au coussin.

- Tu.....a besoin de quelque chose Fred ....?

Fred se redressa en une seconde. Il était rouge tomate et regarda d'où venait la voix.
Il fut rassuré mais toujours aussi honteux de voir que c'était la madame wolfman.

-non....c'est bon merci ....rougissait Fred.

-viens me voir si tu as besoin, je suis juste en bas.

Et elle repartit.
Le blond était au bord de la mort, tellement il était gêné ! Jamais une scène n'avait été aussi gênante.....surtout qu'il ne l'avait même pas entendu monter, alors que les escaliers sont en bois.

Ses yeux se posèrent sur l'oreiller qui avait encore le creux de son visage au milieu. Il voulu y remettre sa tête et sentir encore, mais il s'abstient. Hanse pouvait venir n'importe quand et là, ce serait terrible si Le Brun le voyait faire.
La honte serait trop grande ...

A la place il commença à faire dans sa tête un discours pour essayer de se faire pardonner.

« hanse ....je n'ai pas les mots pour dire à quel point je suis désolé, j'ai été grossier et méchant et je n'aurais pas dû te parler comme ça. Tu es mon meilleur ami, et tu es d'ailleurs le seul que j'ai -»

-Non ça fait ridicule !Je fais carrément pitié !

« donc...je n'aurais pas dû te parler comme ça..j'ai été bête et méchant et je comprendrait que tu ne veuilles plus du tout de moi comme ami car je ne te mérites pas ! »

Ça faisait tout autant pitié mais autant se donner à fond pour se rattraper.

Fred était carrément, et c'est le cas de le dire, mort de trouille. Il aurait préféré faire des pompes jusqu'au soir plutôt que de faire ça.
Il va vite regarder par la fenêtre pour essayer de voir Hanse arriver. C'était la meilleure chose à faire.
Le temps passe.
10 minutes.
Puis 20.
1heure.
Et enfin le voilà !
Lui.
Vu d'en haut il avait une prestance inégalable, sa démarche était parfaite et aucuns mouvements étaient inutiles.
Il était réellement parfait et Fred se maudissait d'avoir pu penser le contraire.
C'était lui l'idiot dans toute cette histoire et il commençait à imaginer que Le Brun ne voudrait plus de lui, car il en aurait eu marre de son comportement capricieux.
Ce qui serait d'ailleurs compréhensible mais le blond le craignait.

Il devient transpirant d'angoisse à la simple idée que Hanse se retrouve nez à nez avec lui dans quelques secondes.

Et justement. A peine 2 minutes plus tard, c'est Hanse qui ouvrit la porte.

Pdv Hanse :

Je rentre dans la chambre après m'être sorti fred de la tête.
Mais à peine je met un pied dans la pièce que c'est lui que je vois. Je pense d'abord à une blague de min cerveaux, un mauvais tour de mes pensées, mais en voyant le blond devant moi mort de trouille, je comprend évidement que c'est bien lui.

- Fred ? Qu'est-ce que tu fais ici ..?

Il n'ose même pas répondre. Sans doute cherchait- il un mensonge pour excuser sa présence dans ma chambre ?
Je souris et enlève mes lunettes que je viens poser sur ma table de nuit. Il me regarde faire et d'un ton énervé je commence à parler.

- bin tu vas me dire ce que tu fais ici oui ou non ?

- je voulais m'excuser !!

Le blond devient écarlate et je recule d'un pat surpris qu'il s'excuse.

- tu ...tu me demandes pardon ?

- oui pour ....pour toutes les méchancetés que j'ai ou te dire...hanse ....je n'ai pas les mots pour dire à quel point je suis désolé, j'ai été grossier et méchant et je n'aurais pas dû te parler comme ça. J'ai été bête et méchant et je comprendrais que tu ne veuilles plus du tout de moi comme ami car je ne te mérite pas !

Je le regarde. Estomaqué je pense à vive allure à ce que je pourrais répondre ou même faire.
Hésitant, je m'approche de lui doucement et viens passer mes bras autour de son buste pour le prendre dans mes bras.

- je te pardonne Fred.... Tu resteras à jamais mon meilleur ami ...,lui soufflais-je.

Il soupire de soulagement et me rend mon étreinte et m'enlassant la taille.

- je t'aime tellement Hanse...j'ai eu si peu-

Il se stop de parler et je comprend qu'il a dit une boulette..

-je t'aime en amitié bien évidement !!

Il reprit cette phrase rapidement, comme pour se rattraper.
Je me détache légèrement de lui de façon à garder les bras autour de son buste, mais d'avoir aussi mon visage en face du sien pour pouvoir le regarder dans les yeux.

Je voyais bien dans son regard qu'il était paniqué par ce qu'il venait d'avouer.

-je .... Je t'aime aussi beaucoup Fred.....,je rougis.

On se regarde de longue seconde avant que les yeux de Fred exprime de la résiliation.

-et puis merde-

Il pencha rapidement la tête et m'embrassa fougueusement.
Mon cœur bondit, palpita, frappa contre mon torse à m'en faire mal. C'était une douleur qui me faisait un bien fou.
Je répondais à ses baiser aussi fougueusement que lui. Sa langue lécha mes lèvres que j'ouvris pour qu'elle puisse rejoindre la mienne.
Ses mains parsemait et mon corps de caresse.
Moi je serrais ses cheveux par peur qu'il s'écarte violemment de moi en me traitant de « pd » ou de je ne sais qu'elle insulte.
Mais il n'en fit rien.
Je le sentais vivre contre lui.

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