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( dans ce chapitre, des propos racistes et homophobes seront tenus..... étant moi même dans la communauté lgbt+, je suis outrée par l'homophobie et évidement par toutes sortes de discriminations, et donc je suis vraiment désolée si ce chapitre peut en blesser quelques-uns, malgré tout, ce chapitre est important car il montre la manipulation faite à Fred, et à son nouveau état d'esprit, crée par le mouvement nazi.
Voilà, encore pardon et bonne lecture )

Pdv Fred :

Maintenant que mon père est mort, ce sera moi l'homme de la famille. Je l'étais déjà un peu ..vu que papa était à la guerre, mais maintenant qu'il ne reviendra jamais, c'est moi.
Maman dort, elle a pleuré toute la nuit et elle s'est évanoui de fatigue dans mes bras. Jamais je n'avais vu maman ainsi, sauf quand papa est parti au front.

Plus tard, un soldat est venu à la maison nous apporter la médaille de papa, ainsi que les lettres écrites j'y étais jamais ou envoyées.
Elles sont jaunit et tachée de sang, mais elle sont plus précieuse qu'un diamant à mes yeux.
On nous a rapporter que l'on père c'était sacrifié, fonçant sur le noman's land pour sauver un de ses compagnons, et que grâce à lui et à son courage, les hommes avaient pu gagner une tranchée de plus.
Mon était, est et restera un héros pour moi et pour beaucoup d'hommes.
Je suis fière de lui.
Je n'ai même pas envie de pleurer, évidement je suis triste oui mais.....au delà de la tristesse, mon père était une perte utile au pays et à notre réussite. Grâce à lui, et à tous les hommes sacrifiés, nous gagnons un peu plus cette guerre chaque jours !

Ce séjour a l'école m'avait beaucoup appris. J'avais compris ma suprématie Aryenne et mon importance au pays, que les juifs étaient des nuisibles, des rats, la tache écoeurante du monde et qu'il fallait l'exterminer comme il se doit. Avant j'étais trop naïf pour ne pas l'avoir compris, maintenant je sais.

Quelques jours après, je retrouve Hanse au lac, on avait décider d'y passer l'après midi.
Maintenant on était trop grand pour jouer et se battre, mais voir Le Brun lire et retrousser ses lunettes sur le bout de son nez étaient toujours autant merveilleux.
J'avais énormément réfléchi. C'était un ami indispensable pour moi et je comptais en faire mon bras droit. Un ami ..rien de plus.
En plus être homosexuel.....quel horreur, ils sont malades ! Bientôt, dès que des montres auront été retrouver et tuer, le monde en sera débarrassé et enfin nous pourront vivre dans un monde bon et pleins de pureté.

J'arrive au lac. Hanse n'était pas encore là, pas grave je vais attendre.
Je m'assois dos à notre cabane et observe.
La lumière passe joliment entre les branches des arbres.
L'aire de la forêt m'avait manquer, enfaite Lubben en général m'avait manqués. L'odeur de la boulangerie pas loin, la fraîchement dés matins d'école, la vieille dame qui balade son chien à la même heure tous les jours.

-eh Fred...je t'appelle depuis tout à l'heure mais tu entendais pas ....ça va ?

Hanse s'assoit doucement en face de moi. Il était habiller de ton Fidel pantalon et de ses bretelles ainsi que sa chemise brune claire. Il avait mit ses lunettes sur sa tête et je remarque qu'il n'avait jamais fais ça avant. Je viens doucement les prendre.
Hanse me laisse faire évidement.

- ça ne les abîmera pas de les mètre sur y'a tête ...?je demande doucement en les regardant.

- non t'en fais pas....et puis tante Louise m'a dit qu'elles étaient très solides, je ne m'inquiète pas.

Pdv Hanse :

J'étais heureux de voir Fred après si longtemps, mais je n'aurais jamais penser qu'il avait autant changer.
Il était ...où en tout cas il paraissait plus posé et peut être même plus sûr de lui et mature. Il avait dû en voir des choses, et en vivre aussi très certainement.
La seule envie que j'avait, était de le serrer dans mes bras tout le reste de la journée et plus encore mais évidement c'était impossible.
Il me rend mes lunettes et me prend la main.
Je lui souris évidement et je l'aide à se lever. Une longue balade nous attendait. Sûrement qu'on était maintenant trop grand pour jouer et se chamailler, j'avoue que ça me manquerait sûrement à un moment, mais le simple fait de l'avoir avec moi m'allait.
Le souvenir qu'il laissait dans ma tête le soir était casiment ma seule raison de vivre.
J'avais toujours lu dans les romans d'amour, cette histoire clisher des deux personnes qui s'aiment a ne plus avoir envie de vivre sans l'autre, que la vie était fade sans l'autre, sans couleur, triste, vide de sens.
Et je me souviens que je posais le livre en me disant « c'est vraiment débile ». Sauf qu'il faut le vivre pour le comprendre et c'est exactement pour ça que certaine personne passe leur vie à ne pas aimer les romans d'amour. C'est parce qu'elles ne savent pas ce que c'est d'aimer passionnément.
Et donc j'étais passer d'un fervent critiqueur de l'amour, au garçon follement amoureux de son voisin.
Paradoxal.

La balade avait été douce et j'avais remarqué plusieurs choses chez Fred. Déjà il marchait comme un soldat : le dos droit et avec une démarche rythmique et souple. De plus il avait une élocution bien plus charmante. Et surtout il avait de ton de voix bien plus posé qui était très agréable.
Je sais que c'est mal de rêver de ça, mais j'avais envie de m'arrêter de marcher et de simplement lui prendre les joues pour l'embrasser, et ne jamais cesser. Seulement ça, c'est uniquement dans ma tête.

De nouveau vers notre quartier, Fred enlève ses mains de son dos et ses doigts frôlent les miens.
Ça me fait brûler de l'intérieur mais moi comme lui, nous nions le contacte pour simplement continuer notre conversation sur les beaux couchés de soleils qui nous manquaient t'en.

J'en étais sur depuis longtemps maintenant, mais je n'avais maintenant plus aucune gêne à me l'avouer.

J'aime Fred de tout mon cœur.

Quand L'amour Nous Est Interdit [bxb] (EN COURS)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant