22

181 10 9
                                    

Pdv Hanse :

Impossible ! J'embrasse Fred.... Ça me parait improbable et pourtant. C'est meme lui qui a commencé.
On continue sans s'arrêter durant de longues secondes avant qu'il ne recule la tête en premier.
Je m'écarte légèrement et ouvre les yeux pour voir sa réaction.
De la peur ..... je voyais de la peur dans son regard, mais aussi de l'amour ? Un regard doux en tout cas.
Le mélange de ses deux sentiments était assez déstabilisant je l'avoue.

-d....désolé....

Je m'écarte rapidement et met une main sur ma bouche, regrettant.
Je voyais son torse se soulever de façon rapide au rythme de sa respiration.... Preuve qu'il angoissait.

-Fred ....je .... On oublie ? C'était rien ... t'en fais pas ...

Je passe ma main sur ma nuque et me gratte l'arrière de la tête nerveusement en baissant les yeux.
Son uniforme de nazi me revient en tête et d'un coup j'eu très peur que tout ça ne soit qu'un piège pour me dénoncer.
Je lève doucement les yeux vers lui. Le blond était assis sur mon lit, les joues rouges et les bras tout tremblants. Je me sentais ridicule face à lui, déstabilisé et minuscule.

- Hanse ....

Je reste attentif à ce qu'il veut me dire.

- je t'aime. Je t'aime bien plus qu'un ami ... c'est comme ça, j'en ai vraiment peur.

Pas possible. Je m'approche de lui et m'accroupis devant ses genoux. Mon regard dans le sien j'ose répondre.

- je t'aime aussi, je sais que c'est mal ...mais j'y peux rien ....

Nous étions tous les deux comme des idiots à nous faire notre déclaration, et alors que le silence devenait pesant ...il sourit et lâche un rire nerveux.

- on va garder ça secret, juste pour nous deux, déclare finalement Fred, ça te va ?

Je hoche la tête et sens des mains se poser sur mes joues.

- et je te propose...de ...enfin ....juste nous deux ... peut être, il bégaye.

-d'accord, juste tous les deux.

Je l'avais compris et il m'avait compris. Je suis pose qu'il me disait que seul nous deux, nous pouvions nous aimer, mais en présence des autres nous ne serions seulement que deux meilleurs amis.
C'était à la fois le plus beau des sentiments et le plus effrayant.
J'avais très peur et pourtant, le visage du blond servait à ce que j'oublie les bombes et les pleures.

Il se baisse et m'embrasse, je fais de même totalement sous son emprise.
J'avais rêver de ses lèvres tellement de soir.

Pdv Fred :

Hanse. Hanse. Hanse. Hanse.

Jamais je n'avais connu sensation meilleure que celle de ses lèvres contre les miennes, de sa langue se glissant dans ma bouche pour rejoindre la mienne, de ses mains chaudes sur mes joues.
Qui sait ? La rue pouvait être bombardée ça m'était égale. Si je venais à mourir maintenant je n'aurais aucune regret, sauf peut être la plage. J'en n'y suis jamais aller, mais je suis pose que hanse non plus alors ça me rassure. On joue peut être on ira ensemble.
J'ai hâte.

*

Le lendemain nous étions dans la forêt près du lac, juste à coter de la cabane.
Je marchais en tapant dans les arbres avec un bâton sur j'avais décrété être une magnifique épée, pendant que Le Brun lui lisait de la poésie à voix haute.

La poésie ne m'avait franchement jamais intéressé mais venant de hanse ce n'était pas dérangeant au contraire. Il lisait merveilleusement bien et les vers prenaient vit quand c'était lui qui l'es récitait.

Je m'arrête au milieux de sa lecture et le regarde en souriant. Par réflexe il s'arrête aussi et baisse doucement son anthologie avant que je ne passe un bras autour de son cou.
Son sourire était magnifique, j'avais envie de l'embrasser.

- j'ai envie de t'embrasser~

- tu peux, il n'y a personne.

Il penche sa tête vers moi et je met ma main sur sa bouche.

- je préfère pas ...., j'enlève ma main, on sait jamais ....

- alors tu n'as cas imaginer que tu m'embrasses.

Je ferme les yeux et imagine.

- je t'embrasse.

Je t'embrasse aussi .....

Je pouvais sentir son regard sur moi, mais ce n'était pas pesant au contraire, je savais qu'il était content que je l'ai suivit dans cette absurdité.

Mais alors que je rouvre les yeux et que je regarde son visage d'ange, je me suis posé cette question :

Pourquoi l'homosexualité était grave ?

Ce n'était rien que de l'amour, un sentiment comment n'importe le quel.
Aimer était donc un crime ? C'était réellement si important de savoir si la personne était une fille ou un garçon ?
L'humain en lui même b'était pas plus important que ce qu'il avait entre les jambes ?

- à quoi tu penses ?  Me demande t-il

- à toi, et au fait que je t'aime, toi et tes livres

- c'est vraiment ce mensonge ?

- je t'aime toi.

- et mes livres ?

- j'aime te voir les lire en tout cas.

Et il sourit, c'était suffisant à ses yeux.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Jun 01, 2022 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Quand L'amour Nous Est Interdit [bxb] (EN COURS)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant