9-1-1 - Et si tout recommençait... - Ep4.18

Chapitre 2

« Bonjour Los Angeles ! annonça la radio. Il est huit heures et le thermomètre affiche déjà vingt-sept degrés. Ça chauffe, dites-moi ! Et ce n'est pas finit, on attend des pics de chaleur jusqu'à trente-neuf degrés dans l'après-midi. Alors, restez à l'ombre et buvez beaucoup d'eau. »

...

Eddie referma la porte de son casier et vit Buck arriver au petit trot.

Il n'était pas encore en retard mais Eddie savait qu'il n'aimait pas ça. Il entra dans le vestiaire sous le regard amusé de son ami.

– Je suis déjà mort, lui lâcha-t-il en réponse à sa question silencieuse.

– Ça promet, se moqua-t-il. La journée risque d'être longue.

– Et pas facile, confirma-t-il.

Buck ouvrit son casier.

Il y posa ses affaires et récupéra son uniforme. Il n'aimait pas arriver déjà en tenue, surtout les jours comme aujourd'hui, où il faisait une chaleur étouffante.

Ils allaient déjà bien morfler.

– Holly reprend aujourd'hui ?

– Oui, confirma-t-il. Ce matin. Elle avait hâte de retrouver un peu d'action. Elle adore s'occuper de Billy mais elle a besoin de bouger un peu plus.

– Attends qu'il se mette à marcher, il va la faire courir, se moqua-t-il.

– J'ai vraiment hâte d'arriver à toutes ces étapes, le premier mot, le premier pas, la première dent...

– Le premier virus, la première bêtise, la première copine...

– Pas trop vite quand même, rit-il. Et Chris ? Ça fait un moment que je n'ai pas pu le voir. J'espère qu'il ne m'en veut pas trop.

– Non, ne t'en fais pas, il comprend et puis il est bien occupé avec ses devoirs en ce moment, il travaille beaucoup ses maths avec Ana.

– Et comment va Ana ?

– Bien.

– Bien ? C'est tout ?

– Bah... oui.

– Il se passe quoi ? demanda Buck en boutonnant sa chemise. Tu fais cette tête là quand t'es contrarié et tu es contrarié depuis que j'ai évoqué Ana. Il y a un problème ?

– On s'est disputé ce matin, admit-il.

– Pourquoi ?

– Elle me trouve distant.

– Et ?

– Et elle a raison, soupira-t-il. Je suis distant. J'ai reçu une proposition..., hésita-t-il. D'une autre caserne.

– Tu veux nous quitter ? s'étonna-t-il.

– Non, mais c'est le genre de proposition qui fait réfléchir. On me propose un poste de capitaine.

– Pas mal, lui sourit Buck. Bien joué, capitaine Diaz. Comme quoi, ça sert de remplacer le Cap, pendant ses congés. C'est quelle brigade ?

– La 58ème.

Buck fronça les sourcils.

Eddie savait qu'il essayait de se souvenir quelle brigade portait ce numéro à Los Angeles. Il pencha la tête sur le côté.

– Il n'y a pas de 58ème à Los Angeles.

– Non mais il y a en a une à Cleveland.

– Cleveland ? sursauta-t-il.