9-1-1 - Et si tout recommençait... - Ep4.18

Chapitre 8

Buck avait raccompagné Holly à la maison, juste après avoir récupéré Billy.

Bobby leur avait demandé à tous de rentrer directement après cette nuit éprouvante. Et Buck avait bien l'intention d'obéir sans discuter.

Il s'était occupé de Billy pendant qu'elle prenait une douche. Puis, il lui avait fait l'amour. Pour se rassurer, pour effacer cette terrible journée, ce qui aurait pu se passer, ce qui avait failli arriver.

Il caressa sa joue du pouce alors qu'elle avait posé sa tête sur son épaule.

Ils ne disaient rien, se contentant de caresser doucement la peau l'un de l'autre. Ils avaient eu peur l'un comme l'autre. Buck la serra soudain contre lui et elle répondit en se pressant entre ses bras.

– J'ai eu peur, admit-il.

– Moi aussi. Il a bien failli me tuer cette fois.

– Il ne te fera plus jamais de mal, affirma-t-il. Il est mort, c'est terminé maintenant.

– Je sais et j'en suis soulagée. Je n'aurais plus jamais à avoir peur de lui.

Buck se contenta de l'embrasser sur les cheveux. Lui non plus il n'aurait plus jamais peur de le voir revenir hanter les pas de sa femme. Cet homme avait vraiment été déterminé à s'en prendre à elle. Il s'était évadé deux fois dans cette unique optique.

Heureusement que c'était terminé.

La capitaine avait immédiatement été prise en charge et Holly avait reçu un message d'Athena l'informant qu'elle était sortie d'affaire. Elle en avait été grandement soulagée.

Elle ne se serait jamais pardonné sa mort.

– J'ai appris un drôle de truc aujourd'hui, lâcha-t-elle après plusieurs minutes de silence.

– Ah ouais ?

– Tu savais que le moment où une femme est le plus fertile, dans toute sa vie, c'est juste après son accouchement ?

– Drôle de question, rit-il. Mais non, je n'en savais rien.

– Moi non plus, admit-elle. Et pourtant, je suis une femme.

– Holly, tu es incapable de retenir la date de tes dernières règles, se moqua-t-il.

– C'est vrai, confirma-t-elle avec une moue adorable.

– Et c'est dû à quoi ? s'enquit-il attendant la suite. Cet excès de fertilité ? Les hormones de grossesses ?

– Même pas, rit-elle. C'est mécanique. Quand le bébé passe, il crée un passage, une sorte de tunnel qui mènent les spermatozoïdes directement à l'ovule. Et comme, il y en a beaucoup plus qui y parviennent, les chances que l'ovule soit fécondé croissent de façon exponentielle.

– Je ne m'attendais pas à un cours sur la fertilité mais je dois admettre que c'est intéressant, affima Buck.

Il se redressa et se mit sur le coude pour regarder sa femme dans les yeux. Il caressa sa joue du dos de la main avec une douceur infini.

– Et ce passage reste ouvert combien de temps ? s'enquit-il, sincèrement intéressé.

– Quelques semaines.

– Et tu penses que ton tunnel est encore ouvert ? sourit-il en glissant lentement la main sur son corps. Parce qu'on pourrait en profiter pour doubler la mise.

– Tu veux un deuxième bébé ? s'enquit-elle.

– À l'origine, on aurait dû en avoir deux, lui rappela-t-il.