Chapitre 6

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Atsuko et Nayama , dans l'incompréhension, descendent les marches en croisant le regard de quatre nouvelles personnes. Guilias, tout sourire s'approche des deux filles. Son air rayonnant les rassure aussitôt et se regardent en faisant apparaître un petit sourire. 

- Bonjour à vous ! Vous avez bien dormi ?

- Assez oui..., répond Nayama.

- J'ai tout ce monde à vous présenter !

Devant les filles, se trouvait un groupe composé d'un homme et de trois femmes. L'une d'entre elles saute devant les filles. Elle est petite, ses cheveux rouges lui arrive au-dessus des hanches. D'un air séductrice, elle attrape les mains d'Atsuko et la regarder dans les yeux.

- Moi c'est Alida. Et toi ?

- Euh... Atsuko...

- Tu es célibataire ? Tu es sacrément belle tu sais ? Tu as quel âge ? Tu faisais quoi dans la vie ? Oh une fille aussi canon que toi ne peut pas être célibataire, c'est pas possible ! 

Une personne vient frapper l'arrière du crâne de la dite Alida. La petite rouge se retourne et voit le regard tueur d'Alice, qui lui fit comprendre de laisser la nouvelle tranquille.

- Oh ça va Alice ! Laisses la moi.

- Ferme la, la pauvre est arrivée hier, elle ne comprend rien, c'est pas pour qu'une pédale lui saute dessus. , surenchérie Alice.

Alida soupire et lâche les mains d'Atsuko qu'elle tenait depuis toute à l'heure. Atsuko lance un regard à la blonde pour la remercier, tandis que cette dernière retourne s'assoir sur le canapé à côté d'un jeune homme encore inconnu du bataillon. Il avait l'air grand. Il est plutôt mignon, il avait des cheveux court bleus et des yeux verts. Ses yeux d'ailleurs sont rivés sur une des filles avec un air de super pétasse. Alice finit par taper les cheveux bleus du garçon qui lui lève le regard vers les deux filles.

- Salut, fit le jeune homme. Moi c'est Eden.

La jeune fille qu'il regardait avec insistance avant les cheveux ombrés, avec le sommet du crâne châtain foncé, et la pointe de ses cheveux blondes. Ses yeux sont originaux, ils avaient une couleur différente, l'un est vert, et l'autre marron. 

- Moi c'est Victoria. Je suis la grand sœur d'Alida.

C'est vrai qu'en prenant du recule, les deux filles se ressemblent énormément. Victoria bondit sur le canapé , écrasant le pauvre Eden qui n'avait rien demandé. 

Un peu derrière, avec un regard presque maternel, une femme blonde dépose un délicat baiser sur les lèvres de Guilias, pour lui dire bonjour. Elle a des cheveux blonds attachés en chignon. Ses yeux bleus foncés se posent sur ceux de Nayama et Atsuko, et lâche un sourire radieux. Guilias glisse sa main dans celle de la femme.

- Voici Caroline, mon épouse. Les autres, voici Atsuko et Nayama. Elles sont arrivées hier après votre départ précipité pour chercher un copain à Victoria qui semble encore être un échec.

- Ce n'est pas ma faute, je suis trop parfaite pour eux, fit Victoria, en posant sa tête sur les cuisses d’Alice, qui aussitôt dégage le visage de la fausse blonde.

- Tu t'es pris pour qui ?, demande Alice consternée.

- Ta reine. Maintenant tu me laisses m'allonger. 

Victoria repose sa tête sur les cuisses d'Alice, qui de nouveau dégage son amie. Alice finit par se lever et s'assoir un peu plus loin. Victoria, choquée qu'on ne puisse pas accepter ce privilège, fini par s'assoir correctement en fixant face à elle d'un air vexé. Eden se rapproche de son amie pour lui tapoter le dos afin de la rassurer. Alida, elle, observe Atsuko et Nayama, comme des morceaux de viandes. Le regard que portait Alida sur les deux femmes les mettait mal à l'aise. Alice d'ailleurs remarque le malaise de la blanche et de la rousse et finit par lancer un des coussins du canapé sur Alida. Cette dernière lance un regard vers son attaquante.

- QUOI ?!, hurle la rouge.

Alice lui répond en soupirant, ce qui eu pour effet de faire arrêter Alida. La jeune femme avait l'habitude de son comportement, mais elle n'a jamais pu l'empêcher de faire ses bêtises.

Tout ce petit monde surprenait un peu Atsuko. Ils semblaient tous être très proches, et elle avait peur pour Nayama et elle de ne pas réussir à s'intégrer correctement. Ils ont l'air d'une grande famille. Nayama avance vers son frère, qui discutait avec Éden. 

Atsuko reste plantée devant tout ce monde qui discute joyeusement. Nayama est donc avec Aki et Éden parlant de leur excursion. L'envie d'explorer ce monde apparaît dans l'esprit de Nayama, et elle semble passionnée par la conversation. Alice, elle, parle avec Guilias du manga qu'elle avait fini hier. Guilias ne lit pas autant de manga que sa meilleure amie mais l'entendre en parler de ce qui la passionnait, ça il adorait. Les deux sœurs parlent de tout et rien, Alida vint même à parler de ses conquêtes, sa sœur en avait en vérité rien à faire, mais elle faisait genre pour ne pas la vexer.

Atsuko se surprend à lâcher un petit sourire. Elle voulait que cette petite famille soit aussi la sienne. Elle sentait qu’en faisant un effort, elle allait réussir à s'en sortir et avancer avec eux.

Caroline apparaît dans son champs de vision, avec un grand sourire.

- Alors toi c'est Atsuko, c'est ça ?, demande alors la blonde.

- Oui. Et toi Caroline ? L'épouse de Guilias ?

- Dans le mille ! Ça va ? Tu n'es pas trop troublée par le changement ?

- Un peu, mais j'ai l'impression que ça ne peut que bien se passer !

Les yeux de Caroline se posent sur ceux de la blanche, son sourire qui avait doucement disparu réapparaît immédiatement.

- Avec nous, ça ne peut que bien se passer ! Tu verras, tu apprendras à tous nous connaître et ça passera.

- Mais ça ne gêne pas que Nayama et moi soyons ici ?

- La maison est immense, on a assez pour nourrir un régiment entier pendant des mois, et si ça nous gênait, ils seraient tous en train de faire la tête et Guilias n'aurait pas fait tout ça., en disant ça, le regard de Caroline se pose sur Guilias. C'est un homme bon, toujours prêt à aider son prochaine.

Même pas un jour qu'Atsuko était ici, et elle voyait déjà en Guilias un père. Père qu'elle n'avait pas eu. Atsuko a grandi sans père, il est décédé soudainement après sa naissance. Élevée seule par sa mère, elle n'a connu que l'amour maternelle.

- Ça se voit qu'il est bon..., sourie la blanche. Merci beaucoup pour tout ça...

Caroline sourie à son tour à Atsuko en lui tapotant l'épaule. La jeune épouse finit par se diriger vers Alida et Victoria pour leur demander de moins crier, tandis qu'Atsuko, dans un élan de sociabilité, se dirige vers Alice et Guilias, pour se joindre à la discussion.

Le regard des deux meilleures amies se croisent, se souriant mutuellement. Elles se sentaient bien ici. 

L'ÉlueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant