L'ABC des filles est de retour pour sa 13e édition! Le guide incontournable de plus de 100 000 lectrices propose encore une fois une foule d'articles sur tous les sujets pouvant intéresser les adolescentes. L'ABC des filles répond aux questions des...
Il va sans dire que le sort de la planète en lien avec le réchauffement climatique est un enjeu qui ébranle la plupart des gens. Les changements climatiques et leurs effets sont de plus en plus documenté et analysés dans les médias et sur la place publique afin d'éveiller les consciences, de sensibiliser la population et de veiller à ce que tout le monde fasse un effort pour le mieux-être de notre planète.
Face à cette crise sans précédent, certaines personnes ressentent toutefois une forme d'angoisse généralisée devant les enjeux environnementaux et la dégradation irrémédiable de plusieurs écosystèmes. C'est ce qu'on appelle l'écoanxiété, soit un type d'anxiété relativement nouveau, mais duquel découlent plusieurs symptômes typiques comme des crises de panique, des palpitations, des pensées obsessives, de l'insomnie, un manque d'appétit, des engourdissements, etc.
Il s'agit d'un mal qui touche un nombre croissant d'individus, plus particulièrement les jeunes qui se sentent impuissants et en colère face à la détérioration de l'environnement et à l'inaction de certaines personnes influentes. Ces gens acquièrent ainsi une forme de détresse existentielle causée par les changements climatiques.
Lorsque l'on prend conscience de ce qui se passe dans le monde et qu'on lit et regarde les nouvelles, tout ce négativisme peut devenir très éprouvant, et ce, tant sur le plan physique ou émotif que psychologique. Ce sentiment de panique peut alors nous accompagner dans nos déplacements. A l'épicerie, par exemple, on prend conscience de l'omniprésence du plastique et du suremballage. Il s'agit là d'un élément classique susceptible de déclencher l'écoanxiété.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
———————————————————————————
Un phénomène très répandu chez les jeunes
Les plus récentes études sur l'écoanxiété démontrent par ailleurs que ce mal frappe encore plus les jeunes que le reste de la population. Comme il s'agit de leur avenir, c'est un peu normal qu'ils se sentent encore plus interpellés par ce qui se passe sur le plan environnemental.
Face au enjeux de bouleversement climatiques, les jeunes se questionnent par rapport à leur apport à la société et aux pistes de solutions qui s'offrent à eux. Certains décident d'emblée de ne pas avoir d'enfant pour ne pas leur faire vivre une situation possiblement apocalyptique et pour ne pas ajouter une nouvelle empreinte humaine au problème. D'autres choisissent de limiter au minimum leurs déplacements, ou carrément de ne pas voyager du tout. Enfin, plusieurs se tournent vers le zéro déchet, le véganisme et la consommation locale.
Si vous faites partie des gens qui souffrent d'écoanxiété, je vous encourage à ne pas vous isoler. Discutez de vos angoisses avec quelqu'un de confiance, ou consultez un professionnel qui saura vous aider à mieux gérer les crises de panique auxquelles vous faites face. Je sais que le facteur d'incertitude lié aux changements climatiques est très prenant et qu'il peut se révéler extrêmement angoissant. Après tout, personne ne sait exactement de quelle façon ni à quel moment nous seront frappés par les conséquences du réchauffement climatique. Sachez toutefois qu'il est suggéré de demeurer optimiste devant cette imprévisibilité pour mieux maîtriser les vagues de panique et pour vous aider à faire des gestes concrets qui vous permettront de vous sentir utiles et moins encloisonnées dans votre anxiété.
———————————————————————————
Des gestes qui aident
Devant leur sentiment d'impuissance et la panique liée aux changements climatiques, certains décident de suivre les traces de Greta Thunberg et de se tourner vers l'activisme pour se sentir plus utiles. La jeune militante a en effet traversé une période de sombre dépression et de deuil écologique après avoir visionné des documentaires sur les animaux et la fonte des glaces. Puis, elle a décidé d'agir et de s'engager activement pour la cause.
Si vous voulez agir vous aussi, il n'est pas nécessaire de traverser l'océan en voilier et de faire le tour du monde pour scander des discours devant des foules. Vous pouvez participer aux mouvements régionaux, sensibiliser votre entourage au suremballage, encourager les achats locaux, pratiquer le zéro déchet, adopter des habitudes de vie visant à améliorer le sort de la planète, etc.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
—————————————————————————
Voici, en vrac, quelques pistes qui pourraient vous inspirer :
• Comme les Québécois sont parmi les plus grands producteurs de déchets au monde, il est fortement suggéré de privilégier les sacs réutilisables et les produits moins emballés, de fréquenter les épiceries zéro déchet, de réutiliser, de recycler et de composter.
• Optez pour la marche, le vélo, les transports en commun ou le covoiturage lorsque vous vous déplacez.
• Privilégiez les produits équitables.
• Consommez le plus possible d'aliments locaux et biologiques.
• Baissez la température quand vous quittez votre maison et éteignez le climatiseur.
• Optez pour des ampoules DEL pour économiser l'énergie.
• Économisez l'eau lorsque vous vous brossez les dents et optez pour des douches plus courtes.
• Évitez, lorsque vous jardinez, les engrais et pesticides néfastes pour la planète.
• Informez-vous le plus possible.
• Engagez-vous. Car c'est comme ça qu'on changera le monde!
