Introduction
Il va sans dire que le réchauffement climatique est sur toutes les lèvres et n'a pas cessé de faire la une au cours de la dernière année. Que ce soit à cause de la grève scolaire mondiale entamée par Greta Thunberg, de la marche historique qu'elle a menée à Montreal, de son discours enflammé à l'ONU, ou plus tristement à cause des désastres naturels qui peuvent aussi être liés à l'activité humaine, comme les feux qui ont dévasté l'Amazonie et ravagé l'Australie. Quand on entend tout ce qui se passe et qu'on développe une forme d'anxiété face à l'incertitude de ce qui nous attend.
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Un vent de changement
Au cours des dernières années, les reportages et les documentaires concernant l'urgence d'agir pour tenter de préserver la planète ont eu l'effet d'une bombe. Et bien que, face au danger, certains dirigeants et figures importantes d'autorité aient décidé de ce terrer dans le déni, d'autres ont heureusement choisi d'emboîter le pas à Greta Thunberg et d'agir.
Un point de vue personnel, cette prise de conscience collective a eu un impact direct sur ma façon de consommer et de vivre. Je me sens d'ailleurs très coupable lorsque j'oublie ma tasse réutilisable à la maison et que je commande un café pour emporter. J'ai aussi invité ma fille à ne plus utiliser de paille, à moins qu'elles soient compostables, et si j'oublie mon sac filet chez moi, je préfère marcher les mains remplies d'aliments plutôt que d'utiliser un sac en plastique. Même le mot me rebute.
A la maison, j'ai fait des recherches intensives pour découvrir tout ce que je pouvais composter et recycler, et j'ai réalisé à mon plus grand bonheur qu'on générait beaucoup moins de déchets qu'avant. Je nettoie toujours la maison avec mes KLIIN, j'essaie le plus possible d'acheter « local » et de m'habiller avec des vêtements fabriqués au Canada avec des fibres écologiques.
J'ai aussi sensibilisé suffisamment ma fille de 5 ans à la préservation de la planète pour qu'elle soit moins attirée vers toutes les « bébelles » en plastique qui ornent les boutiques. Elle me manque pas de ramasser les déchets qui jonchent la rue ni de chicaner ceux qui polluent. Car elle sait que c'est de son avenir qu'il est question, et que chacun doit y mettre du sien pour changer les choses.
Bien que tout cela puisse paraître futile pour certains, je vous assure que c'est un virage 180 degrés pour moi. J'ai une pensée pour la planète tout au long de la journée, et je me remets souvent en question par rapport à mes besoins et mes habitudes de consommation. Même si je suis loin d'être parfaite, j'essaie de faire de mon mieux pour modifier certaines habitudes de vie. Et je crois que c'est le vent de changement qui me donne espoir depuis quelques mois, car je réalise que je ne suis pas seule. Les gens autour de moi sont de plus en plus conscientisés et agissent souvent en ce sens. Certes, plusieurs pays continuent de fermer les yeux, et certains dirigeants préfèrent jouer à l'autruche que de voir la réalité scientifique en face, mais je crois qu'à force d'entendre toutes les Greta qui sommeillent en nous, ils finiront par nous écouter, et qu'ensemble, nous arriverons à semer le doute dans leur esprit et à améliorer un peu le sort de la planète.
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L'ABC des filles
NezařaditelnéL'ABC des filles est de retour pour sa 13e édition! Le guide incontournable de plus de 100 000 lectrices propose encore une fois une foule d'articles sur tous les sujets pouvant intéresser les adolescentes. L'ABC des filles répond aux questions des...