𝐖𝐀𝐒𝐇𝐈𝐍𝐆 𝐌𝐀𝐂𝐇𝐈𝐍𝐄 𝐇𝐄𝐀𝐑𝐓 𝕥𝕜𝕣 | 𝐊𝐨𝐤𝐨𝐍𝐮𝐢

07. course poursuite et jalousie

NdA : le chapitre précédent était au présent alors qu'il était censé être au passé simple + imparfait. Excusez cette erreur de ma part et désolé pour ce petit désagrément, en espérant que cela ne vous a pas dérangé durant la lecture de ce dernier. Bonne lecture !  On est déjà  à 1k sur cette fiction, merci infiniment ♡

"- Cet enfoiré du Bonten me l'a foutu à l'envers. Connard ! Je vais le buter pour m'avoir roulé, cracha un homme en costard cravate.

- Qu'est ce qu'il y a patron ? Un souci ?  demanda un simplet avec une voix assez grave.

- Qu'est ce qu'il y a patron ? Qu'est ce qu'il y a patron ? Imita le boss d'une voix exécrable. Le mec de tout à l'heure m'a donné sept sacs de meth' et c'est pas cinq minutes plus tard, je me rends compte que j'en ai plus que trois et qu'il a pris l'argent que j'avais donné pour sept !

- Oh là là, vous voulez que j'aille le défoncer, Monsieur ?

- Non tu ne m'es d'aucune utilité. Je vais régler ça moi-même."

Kokonoi referma la porte de la planque numéro 23 du Bonten, les autres l'attendaient déjà de pied ferme. Cela ne faisait pas longtemps que Mikey avait décidé de dissoudre le Toman pour créer ce gang. Mais, même si c'était tout récent, ils étaient déjà nombreux et célèbres un peu partout dans le monde des délinquants et des mafieux. Un mois s'était écoulé, nous étions au mois de novembre désormais. Et cela faisait un mois que Seishu sortait avec cette brune, qui avait osé renommer le chat de la joyeuse colocation. Hajime posa les deux sacs plein de billets sur la table de torture étant donné qu'il devait donner les sacs d'amphétamine à Haruchiyo Sanzu en plein aiguisage de couteaux multiples. C'était clair, le noiraud a fait une bonne pêche et une très belle escroquerie. Mais désormais, il savait que les mafieux qu'il avait roulé, allaient sûrement le traquer.

Quelle joie extrême sur le visage de Sanzu lorsqu'il vit les paquets que Hajime avait réussi à garder. Il était parti avec sept paquets pour les vendre contre de l'argent, mais il est revenu avec quatre paquets qu'il était censé avoir donné et tout l'argent convenu. Il avait fait ce genre de coup une vingtaine de fois, et il arrivait toujours à s'en sortir indemne. Ce jour là semblait peut être davantage frustrant, car il avait un dîner avec Seishu et sa petite amie, pour fêter leur un mois. À qui était l'idée de fêter ça ? À Suzuna évidemment. Elle n'arrivait pas s'entendre avec Hajime et elle jouait avec ça. Elle voulait le rendre jaloux. Elle voulait faire en sorte que Kokonoi sorte de la vie de Inupi en quelques coups de baguette magique. Oui, c'était de petite étape. Depuis un mois déjà, le blond ne rentrait quasiment plus le soir.

Suzuna avait insisté pour que le chat puisse être parfois emmené dans son appartement avec une cage de transport. C'était mal pour un chat de changer d'environnement, alors le noiraud s'était mis contre elle pour ne plus qu'elle l'emmène n'importe où. Elle a cédé à sa demande, mais en échange elle en a fait un scandale et en a parlé à Seishu, qui évidemment ne voulait fâcher aucune des deux personnes. Le blond était attaché à Koko,  mais Suzuna s'avérait être sa petite copine à présent. Haruchiyo surprit Hajime se donner des claques pour se remettre les idées en place. Il ne voulait pas en parler. Les heures passaient à toute allure. Il ne se sentait pas prêt pour affronter ce dîner en amoureux. Parce qu'il aura l'impression d'être la cinquième roue du carrosse ou de tenir la chandelle. D'être le troisième pied pour un humain normalement constitué.

Cela n'était pas une bonne idée d'aller se poser dans un bar pour se réconforter avant la tempête. Alors qu'il se servait son deuxième verre de whisky, il reconnut le mafieux qu'il avait entubé. Ce dernier fronça les sourcils et se dirigea droit sur lui. Koko prit les jambes à son cou, le serveur venait de remarquer que ce dernier n'avait pas payé. Il était poursuivit, il y avait des choses bien plus importantes que de payer les boissons qu'il avait prises. Il faisait presque nuit dans le quartier et le noiraud courut à perdre haleine dans les étroites ruelles. Pendant ce temps, Inupi et sa petite amie attendait Hajime. Seishu sembla plus que nerveux et tapotait du doigt sur la table. Ensuite il tapa du pied frénétiquement en voyant que son ami n'arrivait pas.