I.5.

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Haven't had someone to talk to

In such a long time

And it's strange

- I should go

***

- Une épidémie de grippe ? Je demande, septique. En mai ? Sérieusement ?

- Je te jure Lena, j'ai dix étudiants qui sont couchés et je crois que je commence à avoir mal à la gorge.

Je m'écarte violemment d'Anna et sors mon gel hydroalcoolique pour en déposer partout autour de moi, ayant une sainte horreur des microbes. Une épidémie en période d'examens est vraiment le pire des scénarii possibles. C'est l'un des problèmes de travailler dans un endroit pareil, c'est un nid de microbes.

- J'ai survécu à l'hiver, ce n'est certainement pas pour me faire avoir par une foutue grippe au mois de mai ! J'ajoute. Alors tu vas quitter ce bureau maintenant et tu ne sors plus de chez toi avant que tes symptômes aient disparus !

- T'abuses Lena, tout va bien se passer !

***

Mon réveil sonne et un soupire s'échappe de ma bouche, je tâte ma table de chevet pour trouver mon téléphone, éteindre la notification et jeter mon téléphone loin de moi. J'essais d'ouvrir les yeux mais la douleur irradiant mon crane m'en empêche.

Anna, je vais te tuer.

Enfin dès que je pourrais me lever, pour l'instant je vais essayer de survivre à cette journée.

J'essais d'ouvrir les yeux mais échoue lamentablement, pourquoi faut-il que je dorme avec les volets ouverts ? La lumière m'éblouie, ce qui n'arrange surement pas mon état. Après plusieurs minutes, je réussi enfin à me redresser en position assise, les mains sur mes tempes, cherchant du regard mon téléphone.

Téléphone, que je viens d'envoyer à l'autre bout de la pièce.

Je me laisse retomber en arrière, mitigée entre la culpabilité d'être aussi faible – pour ma défense, je ne tombe JAMAIS malade – et mon envie de mourir. Il faut au moins que j'envoie un mail à la fac pour les prévenir, un simple petit mail, ce n'est rien ! J'ai l'impression d'être Sheldon Cooper dans Big Bang Theory, sauf que je n'ai pas de colocataire à emmerder. Finalement, je réussi à me redresser de nouveau, maudissant encore et toujours mon amie, et récupère mon téléphone pour envoyer un mail d'absence. Je rase les murs, essayant d'ignorer la douleur qui se propage dans mon crane à chacun de mes pas menant à la salle de bain [NDA : les migraineux, on est ensemble] pour récupérer la boite d'aspirine et retourne le plus vite possible vers mon lit, dans lequel je m'écroule sans même avoir la force de rabattre ma couette.

Je suis réveillée une nouvelle fois, bien plus tard si j'en crois la position du soleil, en entendant du bruit dans mon appartement. Je me redresse, complètement paniquée, en me rendant compte qu'Anna, qui est la seule à avoir un double de mes clefs, est aussi mal en point que moi et donc, qu'il y a un intru dans mon appartement. Le mouvement est néanmoins trop violent pour mon pauvre cerveau et me provoque une grimace de douleur telle que je suis forcée de me recoucher. S'il y a un tueur en série, je suis clairement foutue.

Néanmoins, une silhouette familière apparait à la porte et je me détends immédiatement.

- Qu'est-ce que... Je commence, la voix enrouée.

- Reste couchée. M'ordonne Bucky en s'accroupissant devant moi. En venant toquer à ta porte j'ai entendu ton téléphone sonner, comme il n'arrêtait pas, j'ai commencé à m'inquiéter alors...

I KNEW YOU WERE TROUBLE || Bucky BarnesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant