II.14.

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When you were here before,

Couldn't look you in the eye

You're just like an angel

- Creep

***

La porte s'ouvre et ce que je vois me détruit. Bucky est là, devant moi, dans un état aussi pitoyable que le miens.

- Je peux entrer ?

J'hoche la tête et me décale pour le laisser passer.

- J'ai fait... Une longue promenade. Dit-il. Et j'ai beaucoup réfléchi.

Pitié non, tout mais pas ça. Le laisser partir une fois était une torture, ne me force pas à réitérer l'expérience...

- Je ne sais pas si j'arriverais à comprendre ce mensonge mais... Commence-t-il. Je ne sais plus ce qui est réel ou non, mais il y a une chose dont je suis sûr, c'est que notre amour est réel. Et...

Il marque une pause, cherchant ses mots, avant de reprendre :

- J'ai fait les pires erreurs qu'il soit dans ma vie et tu as toujours été là, tu ne m'as jamais jugé pour celles-ci et si je mets un terme à notre histoire, alors quel genre de personne serais-je ?

- Bucky...

- Non, laisse-moi terminer s'il-te-plaît. Dit-il. Je comprends pourquoi tu n'as rien dit, mais je suis sûr qu'il y a quelque chose d'autre que tu ne me dis pas, quelque chose qui expliquerait toutes ces conneries, et pourquoi on se déchire l'un l'autre au lieu d'être nous-mêmes. Parce que s'il y a un truc sur lequel je n'ai aucun doute, c'est bien tes sentiments envers moi.

- Je t'aime, et c'est pour ça que je dois te laisser partir. Je souffle.

- Et si je ne veux pas ?

Si je n'avais pas déjà passé ces derniers jours à pleurer, je pense que j'éclaterais en sanglots. Il sort quelque chose de sa poche et me le donne. Je prends l'objet et découvre bientôt un écrin, un écrin contenant la bague la plus magnifique que je n'ai jamais vu.

- Je comptais te la donner ce soir-là. Confesse-t-il. Sam la gardait depuis des semaines pour qu'on soit sûrs que tu ne tombes pas dessus, et il a passé tout le gala à essayer de me la rendre sans que tu ne t'en aperçoives. J'avais choisi une bague de chez Tiffany and co, je savais que ce serait certainement le meilleur choix possible parce que tu adores Audrey Hepburn. J'avais prévu de t'emmener sur le toit de l'immeuble en passant par l'escalier de secours, ce qui t'aurais sûrement effrayé, et ensuite j'avais prévu de te demander une danse. A la fin, je me serais agenouillé devant toi , j'aurais sorti cette bague de ma poche et je t'aurais demandé de passer le reste de ta vie avec moi.

Incapable de dire un mot de plus, je referme l'écrin et m'approche de Bucky pour poser mes lèvres sur les siennes. C'est un baiser passionné, exprimant tout notre amour l'un envers l'autre, mais aussi tous nos regrets. Mon dos rencontre bientôt l'une des poutres apparentes du loft et les jambes quittent le sol pour s'enrouler autour de sa taille. Lorsque nous nous séparons, à bout de souffle, il pose son front contre le miens et demande :

- Si je t'avais offert cette bague avant tout ça, est-ce que tu l'aurais accepté ?

- Non.

Pour la première fois depuis le début de notre dispute, je peux lui dire la vérité. Je n'aurais jamais accepté cette bague, pas parce que je ne la voulais pas, parce que je ne peux pas.

I KNEW YOU WERE TROUBLE || Bucky BarnesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant