11- souvenirs

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Your type of mind, so hard to find
Native of mine, you're just my kind
•••

Ma tête tournoie entre le plaisir et le trajet où nous devons souvent tourner et par conséquent bascule entre l'épaule d'Antonin et d'Evanna. Ambre est partit dans la voiture de Victoria avec mon frère, faute de place dans celle d'Ethan puis une envie de leur part de se retrouver tout les deux. La main de mon cher et tendre caresse la mienne.

— Alors, la plage malgré l'humidité c'était comment?

— Tellement bien, surtout de voir Antonin faire galerer Gemm'. Ricanait Evanna

Ethan refit rapidement son chignon en même temps que le feu rouge arriva et me fixait en souriant dans le rétroviseur. Je lui fis un petit geste de la main qui amplifiait son rire et me valus un bras se resserrant autour de moi de la part du brun à mes côtés. Mon ventre lâchait délicatement mon étau qui se formait depuis quelques jours, depuis l'incident du restaurant quoi.
Ma mère prétend s'être remise de ce qu'il s'est produit, que mon père a bien compris ce qu'on a fait.

C'est pas vrai, n'y croyait surtout pas. Vous le verrez bien, dans quelques jours on part en vacances, vous allez voir.

[...]23rd october

— J'ai hâte de voir ce que va donner la fête de Victor! Clamait Phoebe

En effet, on est enfin arrivée au premières vacances, à notre première soirée. Toutefois, être en compagnie d'Antonin et de mon groupe rendait les longues journées dans l'établissement bien moins pénible. Il a pu décaler sa soirée avec ses potes, ainsi je l'ai avec moi pour ma première soirée. D'ailleurs, il vint déposer ses mains sur mes épaules laissant ses douces bagues frotter mes clavicules et décaler les quelques mèches de cheveux.

— Ce soir, je t'ai à l'œil, je ne connais que peu Victor et je n'ai pas envie de tester sur toi le contenu des bouteilles d'alcool chez lui.

— Ouais Anto'.

Même si son comportement n'était purement que préventif, j'avais ce goût amer empêchant pleinement d'apprécier les conseils du brun. J'aurais, comme toute jeune femme entrant dans l'âge adulte, recevoir ces conseils de mon père quitte à ce qu'il m'agace à répéter dix fois les mêmes choses.

— Tu penses à ton père hein?

— Tu lis dans mes pensées hein?

— Probablement que oui.

— Probablement que oui pour moi aussi.

Il souffla par dépit de comprendre qu'aucune issue à ce problème perdurant depuis la dizaine ne fut envisagé et que l'on allait tous, enfin moi pour première concernée, subir un énièmes voyage où mon père a toutes les allures dû chauffeurs uber plutôt que d'un paternel.

Il plaqua alors son corps prêt à faire un tour de terrain sur les casiers bien trop fragile pour un dos si dur, ferme. Ils me ressemblaient bêtement, fragile et inutile qui accueillait un gars fort et droit.
— Écoute, s'il est con c'est plus de ton ressort à ce moment là.

Je soufflais parce que j'ai toujours la fâcheuse habitude de vouloir donner milles excuses à mon père, qui lui ne m'en trouve pas je vous rassure. Utopiste mais pas encore mazot.

𝐍𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬Où les histoires vivent. Découvrez maintenant