Regrets and travel

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Down on my knees, I'll always follow
I promise you, until the end of time

Point of view Of Gemma:
Gemma, tu as merdé.
Je m'en veux, je me détestes. Le seul moment qu'il avait enfin choisi je viens de le faire filer aussi rapidement que le jour entre mes doigts. Je marches dans les escaliers, non j'avoue c'est bien trop utopique, je fais du mieux que je peux  pour éviter de me manger le parterre et files à la salle de bain.

Ma mère arrive et sans un mot, resserres son amour, sa douceur avec ses deux bras sur mon petit être vacillant.

— Maman, je, je suis tellement bête.
— Gemm', oui c'est dommage parce que tu aurais pu.

Je soupirais tout en enlevant un pull dont j'ai pas le souvenir d'avoir décidé de mettre mais qu'importe, je suis toujours aussi alcoolisée, nauséeuse et migraineuse. J'attache mes cheveux sans trop les serrer et après m'être déshabillée je me faufile sous l'eau.

— T'es prête!? Ça va secouer un peu.

1,2,3... putin c'est froid. Je ris à travers quelques larmes que je laisses perler sur mes joues rouges et essayant tant bien que mal de chauffer mon pauvre corps qui pèse un poids plume. Ma mère pose régulièrement sa main sur ma joue ou mon bras et dépose des tonnes de baiser. Sauf qu'on entend que du côté de la salle d'enregistrement, des trucs tombent et se brisent. Mon père doit probablement être entrain de monter en pression.

— Ma douce chérie, je te laisses tranquille puis essayes d'aller te coucher pour éviter la trop grosse gueule de bois et de faire le trajet de demain sans trop de mal au crâne.

Après un doux bisou sur le front, je restais, recroquevillée sur moi même, je souffles si fort que l'air vient alimenter les frissons, faire tomber plus rapidement mes larmes sur mon visage puis se déposer sur mes genoux.

J'entend ma mère criait « Damia, si tu casses le studio, arraches toi les deux yeux pour que je le refasse »

Allez, hop assez de souffrance pour ce soir, je sors de ma baignoire et enfile un gros peignoir pour essayer de m'occuper de mes cheveux. Je brosses mes cheveux, démaquille mes yeux noirs. J'imagine bien ce qu'il peut faire actuellement. Est ce qu'il va attendre que je me faufiles dans mes draps pour essayer une discussion, non j'y crois pas.

Tant pis, je m'enfouis dans les couvertures et soupire. Il ne vient pas et sans doute que mon cerveau n'aurait pas supporté d'être comprimé encore plus par lui.

02:am

Encore Sandro probablement venant se glisser contre moi, à peine je commences à râler et comme d'habitude lui aussi grogne pour me dire de me taire et que c'est un cauchemar ou bien qu'il ne veut pas dormir.

[...]
Oh bordel, je vais mourir je penses. La gueule de bois porte bien son nom, aussi douloureuse que si une porte en bois m'étais tombée sur la tête. Dieu merci je ne vais pas avoir la couche en plus qu'est Sandro de bon matin même s'il a décidé de dormir avec moi hier soir. Je tournes délicatement en jurant quelques centaines de fois et, dieu la bénisse, ma mère débarque avec doliprane, pain aux chocolats et café.

Antonin arrive derrière elle, s'asseyant à côté de moi. Ma mère embrasse mon front et sort.

— J'ai vu ton état hier soir, drôle quand t'étais un peu pompette au début, moins quand t'as finit par gerber dans la pauvre pelouse du gars et sur le sac de Fanny. Je t'avoue que j'ai été un peu stressé de te voir comme ça.

𝐍𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬Où les histoires vivent. Découvrez maintenant