rapprochement convoitée

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if you leave me in the morning

i'll have such a lonely heart

la fête bat en effet son plein. Malgré la présence de nos parents nous dansons, chantons désastreusement. Enfin, moi je feins de passer une bonne soirée. Nous nous évitons depuis maintenant des heures avec Antonin.

Il passe sa soirée avec les gars et moi avec les filles, on se convient comme ça. je bois bien moins qu'à la précédente soirée, l'alcool ne prend plus un même goût que la dernière fois, ce qui me convient bien au vu du lendemain de soirée auquel j'ai eu droit. je danses avec Evanna qui surveilles d'un oeil grand ouvert mon gobelet.

— Aucun risque, Eva j'ai bien trop eu mal à la tête la dernière fois, ca m'a servit de leçon.

Elle me fait un clin d'oeil pour approuver et repart dans une affreuse reprise de je ne sais quelle chanson de je ne sais quel chanteur qui n'a rien fait pour mériter un massacre de sa chanson.

Thomas, probablement bourré comme jamais, vient poser son bras sur mon épaule.

_ Ma nièce préférée?

— Oui Raggi?

— Déçu de ne pas être ton oncle préféré mais bon, on se fait à tout alors j'ai trois questions. Première, tu t'es disputée avec Antonin?

— Oui mais rien de grave...

— Assez pour que l'on arrive même pas à le faire boire.

Je sais que je lui ai toujours répété que je n'aimais pas m'expliquer avec des hommes ayant trop bu.

— deuxième question, tu veux pas m'apporter un verre d'eau?

je souffles et lèves mon fessier qui était enfin posé du canapé et vais chercher la fameuse boisson. Je passe proche de mon père qui est accoudé au bar, aux côté de Martha, ils parlent plutôt pro, alors je n'écoute pas.

— et dernière question qui est plutôt une demande de ton cher et tendre, il t'attend dans la salle de sport, mettez des capotes et je vous aimes. Cria-t-il en partant rejoindre Rose.

On ne pourra donc jamais changer le phénomène Thomas Raggi. Je saisis mon courage qui fuis quand même pas mal. Il a raison, je fuis quand ça devient concret, que la personne éprouve en face de moi de l'amour réciproque.

Je poses mon verre, remets en place mon short ,encore, et passes rapidement jusqu'à la fameuse pièce où seule la lumière du tapis de course est présente, ce qui a le don de me faire rire et que je trouves la force d'aller m'assoir à côté du brun qui attend sur le tapis. Il me tend un verre que je déclines et il inspire un grand coup avant de se lancer.

— Jamais j'aurais dû te dire ça Gemma, vraiment.

— Pourquoi t'as été obligé de me piquer?

— Mais parce que, parce qu'il y a des issus à ton problème à toi et ton père, parce que certes il a peut-être commencé par immoler la relation mais que toi tu entretiens cette mauvaise entente.

Il bois un coup, cherchant sans doute à peser ses mots.

— Et puis, oui Ethan est peut être un très bon père mais il y a tout autant une gêne des fois entre nous vu qu'on est pas enfant-parent biologique. Des fois lui aussi s'y prend mal, mais je fais la part des choses et cherches à comprendre pourquoi.

— Mouais, j'y crois pas. Dis je en ramenant mes genoux vers ma poitrine

— Je suis désolé.

Je le regarde bien plus qu'avant, hausse les épaules et poses ma tête contre la sienne. Son odeur est décidément ma favorite, elle a un côté sucré, chaud et rassurant qui s'intensifie lorsque ses cheveux caressent mon crâne pendant qu'il baisse sa tête pour m'embrasser. Mon corps frissonne et réclame ses baisers. Il pose sa main sur mon cou et l'autre dans mes cheveux.

𝐍𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬Où les histoires vivent. Découvrez maintenant