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POV de Dalia :

"Faisons juste ce stupide projet." Je dis.

"Pas avant que tu me dises ce qui se passe."

"C'est pas tes putains d'affaires."

"Eh bien je pense que si, puisqu'on est coincés ensemble pendant deux semaines. Ecoute, qu'est-ce qui se passe entre toi et ton petit frère bizarre ?"

"On n'est pas là pour parler de Davy."

"Comment se fait-il que Drago s'en tire à bon compte ? Il n'est pas blessé."

"Laisse tomber, Riddle."

Il y a une pause.

"Putain de merde." Il rit. "Tes parents te maltraitent vraiment. Et on dirait qu'ils ne maltraitent que ceux qui ont besoin d'être battus pour être en forme. Toi et Davy."

Je soulève le livre et le frappe derrière sa tête.

"C'est quoi ce bordel ? !"

"Laisse Davy en dehors de ça." Je grogne.

"Ils te font du mal, n'est-ce pas ?" Il me demande en souriant parce qu'il a compris.

"C'est pas tes affaires, bordel."

"Qui le sait ? Dexter ?"

"J'ai dit que ce n'était pas tes putains d'affaires." J'ai craqué. "Tu n'es qu'un connard. Et tu te demandes pourquoi je te déteste."

"C'est moi le con ? C'est pas moi qui suis tout le temps d'humeur changeante, c'est sûrement pas toi qui as tes règles en permanence, et c'est pas moi qui me balade avec des couteaux et qui casse le nez des gens sans raison."

"Tu as raison. Tu vas plutôt briser des cœurs. Je pense qu'on est toutes les deux d'accord pour dire que c'est bien pire. En plus, on ne parle pas de règles avec les filles à moins de leur demander ce qu'on peut faire pour les aider." J'ai craqué.

"Est-ce que Davy est blessé seulement parce que tu n'es pas assez forte pour le protéger ? Tu ne peux pas le sauver de tes parents ?" Il sourit, sachant qu'il m'a poussée au bord du gouffre.

Il ne sait pas quand s'arrêter, n'est-ce pas ?

"C'est ça." Je grogne avant d'éclater.

Je me penche en avant et pousse Riddle vers le bas. Je m'accroupis au-dessus de lui et lève mon poing.

Je l'abaisse et je le frappe fort.

Il gémit et son nez fait un bruit de craquement assez déconcertant.

Je lève à nouveau le bras mais il me pousse sur le côté et je tombe du lit avec un grognement.

Je me relève et je vois qu'il se tient de l'autre côté du lit, un regard sombre dans les yeux.

Je grimpe sur le lit et me dirige vers lui. Je le plaque contre le mur et lui donne un coup de poing dans le ventre. Il grogne avant de me donner un coup de pied à l'estomac aussi.

Je trébuche en arrière avant que Riddle ne me repousse sur le sol.

Il grimpe sur moi et me maintient au sol.

"Ne joue pas à ce jeu avec moi, princesse. Parce que je gagne toujours." Il me grogne dessus.

Je lève mon bras et le frappe à la gorge. Il tousse et se détache de moi.

Je me relève d'un bond et lui aussi. Il a du mal à reprendre son souffle mais il continue quand même.

Il sourit toujours. Le fils de pute.

Nous nous rapprochons l'un de l'autre et je sors ma baguette.

"Ah ah ah. Tu as dit que tu étais incroyable au combat à mains nues. Je veux voir si c'est vrai." Il dit. Il sort sa baguette de sa veste et la passe à travers la pièce. Je fais une pause avant de faire de même.

Je sors mon couteau de ma chaussure et le tiens à mon côté.

Je marche vers lui et nous nous rencontrons au milieu de la pièce.

Je lève la main qui tient le couteau, mais il l'attrape. Il me tord le poignet et me donne un coup de pied dans le ventre, ce qui me pousse contre le mur.

Il m'enlève le couteau des mains et le laisse tomber sur le sol.

Il tire la langue avant de me pousser plus fort contre le mur.

"Pas de couteaux. Pas de baguettes. Pas de rien. Juste les mains." Il me murmure à l'oreille.

Je lève ma jambe et lui donne un violent coup de pied dans l'entrejambe. Il tombe en arrière et je m'assois sur lui.

Je le frappe au visage et il gémit. Je le frappe à nouveau, ce qui lui fait pousser un autre grognement douloureux.

Il tourne sa main autour de ma jambe, en particulier autour de la partie où se trouve ma blessure. Il s'y accroche et serre.

Je pousse un cri, car cette partie de ma jambe est déjà gravement blessée. Je tombe de lui et sur le sol.

Puis c'est à son tour de grimper sur moi. Il se met à cheval sur ma taille et me maintient au sol.

J'entends frapper à la porte mais je l'ignore.

"Tu ne vas pas gagner." Il me dit, le sang de son nez et d'autres coupures dégoulinant sur mon visage. "Je ne voulais pas faire ça, mais c'est le seul moyen de te faire...".

~numb~mattheo riddle -TraductionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant