POV de Dalia :
"Prends ma main. Nous devons te sortir d'ici." Mattheo me tend la main et je la prends volontiers.
Je ferme les yeux et la prochaine chose que je sais, c'est que je suis dans l'aile de l'hôpital.
Je lâche la main de Mattheo et mes genoux se dérobent.
J'essaie de m'accrocher à quelque chose et je trouve un lit d'hôpital.
Ma main couverte de sang s'agrippe aux draps blancs propres, laissant une empreinte de main très évidente.
"Dalia va sur le lit et je vais chercher Pomfrey." Mattheo me dit et il s'enfonce plus profondément dans l'aile de l'hôpital avant d'apparaître à nouveau, seul.
"Elle n'est pas là. Je reviens bientôt, ne bouge pas."
"Je suis presque sûr que je vais bientôt m'évanouir à cause de la perte de sang, alors tu devrais te dépêcher." Je grogne.
Mes deux mains sont trempées dans mon sang et la dague pend toujours dans la partie inférieure de mon estomac. Je ne sais vraiment pas comment j'ai survécu aussi longtemps, mais je suppose que je suis immortel.
Quelques personnes arrivent en courant mais je n'y prête pas attention jusqu'à ce que quelqu'un me prenne la main et que les voix familières de mes frères et de mon meilleur ami remplissent mes oreilles.
Dexter prend ma main gauche et pose une main sur ma joue.
"Darls ? Tu vas bien ?" Il me demande.
"Tu veux que je réponde honnêtement ?"
"Je suppose que non."
"Alors j'ai l'impression de vivre dans un monde plein de soleil et d'arc-en-ciel."
"D que s'est-il passé ?" Draco demande.
"J'ai eu une petite réunion avec ma tante Bellatrix. Elle était très heureuse de me voir." Je dis d'un ton sarcastique.
Je fais signe à Drago de s'approcher et il se penche.
"Emmène Davy loin d'ici. Je ne veux pas qu'il voie ça." Je chuchote.
Draco acquiesce avant de prendre la main de Davy.
"Viens, elle va s'en sortir. Retournons dans la salle commune. " Il dit doucement.
"Non ! Dalia, dis-lui de me laisser rester ! J'ai besoin d'être avec toi !" Davy le supplie.
"Je vais m'en sortir. Retourne dans la salle commune avec Draco." Je lui souris douloureusement.
Davy soupire avant de laisser Draco le traîner dehors.
C'est ensuite au tour de Mattheo et de Madame Pomfrey, Dumblewhore, pardon *Dumbledore, et McGonagall d'arriver en courant, enfin Mattheo court, les autres vieux rats marchent vite car ils doivent subir 32 remplacements de genoux et de hanches.
Mattheo saute à côté de moi et prend ma main droite. Il la tient fermement, bien qu'elle soit trempée dans mon propre sang.
"Que s'est-il passé ?" Pomfrey halète.
"Devinez au hasard." Je murmure sarcastiquement, en criant sous l'effet de la douleur.
"Il faut retirer la dague." dit-elle.
Eh bien. Non. Merde.
"Ça va faire mal comme une salope, Dalia." Mattheo me dit. "Serre mes mains et celles de Dexter aussi fort que tu le dois."
J'acquiesce faiblement alors que Pomfrey s'empare de la dague. Je grogne lorsqu'elle la déplace légèrement.
"Un... deux... trois !"
Je hurle alors qu'elle essaie d'arracher la lame de mon estomac. Je serre les mains si fort que Mattheo et Dexter grimacent sous la douleur.
J'arque mon dos alors qu'elle ralentit sa traction sur la dague.
"C'est coincé !" s'exclame Pomfrey.
Bien sûr qu'elle l'est.
Elle continue à tirer sur la dague mais je ne fais que hurler et crier de douleur.
Je me sens glisser dans l'inconscient alors que le sang coule de ma blessure.
"On est en train de la perdre !" Dexter hurle, remarquant que mes yeux se ferment.
Je sens que quelqu'un appuie deux doigts sur mon cou, pour prendre mon pouls.
"Son pouls est vraiment faible." Mattheo souligne.
"Gardez-la éveillée !" Crie Dumbledore.
"Nous essayons, vieux porc !" Mattheo répond en criant.
Dexter décide de me garder éveillée de force en ouvrant littéralement mes paupières avec ses doigts.
"Elle a perdu trop de sang. Elle va perdre connaissance." dit McGonagall.
"J'en suis consciente. Merci." Je réponds.
Et c'est là que mes yeux se sont fermés.
Des voix étouffées m'entourent mais je ne comprends pas un mot de ce qu'elles disent.
Mes yeux s'ouvrent, mais je ne suis pas dans la chambre d'hôpital.
Je suis conduit dans la chambre noire familière avec du sang épais recouvrant le sol. Je suis vêtue de la robe blanche familière, longueur genou, qui est maintenant éclaboussée de sang.
Je m'assieds et regarde vers le bas pour voir mon estomac intact. Il n'y a pas de blessure.
Je me lève et regarde dans la pièce.
Je crie, ne voulant vraiment pas être ici en ce moment.
"Laissez-moi sortir ! Laissez-moi sortir, bordel de merde !"
Mon cri se répercute, faisant paraître la pièce sans fin.
Ce n'est vraiment pas mon jour, n'est-ce pas ?
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~numb~mattheo riddle -Traduction
Fiksi PenggemarElle est insensible. Pas de sentiments. Aucune pensée. Rien du tout. C'est une bonne chose qu'elle soit douée pour le cacher. Il est insensible. Pas de sentiments. Pas de pensées. Rien du tout. C'est une bonne chose qu'il soit aussi doué pour le ca...