Boule de papier

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Être avec toi c'est intense,
Épuisant,
Comme une cacophonie monocorde,
Douze mille mains qui m'enlacent quand tu me touches,
Un million de phares qui m'éblouissent dans un sourire.
C'est intense.
C'est trop.
C'est un contrat signé,
Les yeux dans les yeux,
Pas pris le temps de lire les petites lignes :

" J'aurai besoin d'aide,
J'aurai besoin que tu sois là,
Jusqu'à la folie,
Au delà. "

Tout se dégrade,
Se décompose,
Recommence.
Je me noie en toi,
En m'imprégnant,
Mais sans le voir,
Un regard comme un ciel d'hiver,
Comment regarder ailleurs ?
Quel cycle ?
Étrangers à amis,
Amis à amants,
Et étrangers à nouveau.
Je pensais que c'était pour les Autres,
Il a toujours été question d'Eux sans que ça nous concerne.
Tout se décale en se décalquant,
Similaire et différent,
Nous, les Autres,
Plus rien,
Tout s'est confondu.

Tu cries que tu en as marre de pas me comprendre,
Et marre que je te comprenne pas.
Je fais un gâchis d'Halloween,
Mais c'est en moi,
À part de moi,
Contre moi,
Flirter entre mélodramatisme et rationalisme,
Et avec toi quand j'ai le temps.
J'en ai ma claque aussi que tu ne piges rien,
Que je doive tout t'expliquer et que tu trouves ça tordu,
Marre de devoir peser les mots et les repas,
Pour avoir plus de temps de silence,
Marre de ça,
Marre de toi,
Mais je t'aime trop pour ça
Bref.