Chapitre 8: Le lys ne sait plus s'il peut fleurir ou s'il doit mourir.

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Point de vue Inupi. Je me réveille et encore une fois j'ai cette sensation de ne pas réussir à pouvoir ouvrir mes yeux. Ils sont tout gonflés surement à cause de hier. Ça faisait si longtemps que je n'avais pas autant pleuré. J'essayais de me remémorer ce qui c'était passé hier mais j'avais du mal, il me fallut quelques minutes pour que tout soit clair dans ma tête. Quand tout fût revenu, je me redressa de mon lit et je cherchais Koko. Il n'était plus dans le lit avec moi, ni sur une chaise, ni dans cette pièce blanche, il n'était plus là. J'étais déçu. Je regardais un peu partout s'il n'avait pas laissé une trace de son passage. Je ne trouvais rien. Est-ce que j'avais rêvé ? Est-ce que tout ceci était un rêve ? Non, impossible. Je me rappelle encore de chaque mot qu'il a prononce et j'ai les détails de tout ce qu'il c'est passé alors non impossible ce n'était pas un rêve. Mais alors, pourquoi il n'était plus là ? Il m'avait abandonné encore, voilà ce que fut la première pensée qui me traversa l'esprit. Ce n'était pas une première mais ça faisait toujours aussi mal. Je me m'y à réfléchir à la raison pour laquelle il m'avait abandonné. AH, je sais il avait fui. Déjà hier, il avait évité la confrontation. Je m'y ma tête entre mes mains et des larmes coulèrent mélangés à un rire nerveux. Donc tu me fuis Koko. C'est étonnant venant de toi qui n'hésite jamais à se confronter aux entrepreneurs problématiques. Tu avais peur de cette confrontation ? Tu ne te sentais pas prêt ? Putain, combien de temps on va attendre avant de se confronter pour pouvoir enfin revivre normalement enfin normalement c'est un bien grand mot. Je me recoucha calmement et décida de me lever pour passer de l'eau sur mon visage. C'est là que je trouva un petit papier avec un message écrit dessus:


« Inupi, désolé j'ai besoin de réfléchir avant qu'on parle de tout ça. Tu peux m'en vouloir, encore une fois je fuis. Repose toi bien et dans le frigo j'ai déposé ton petit déjeuner préféré. Promis je ne tarderait pas trop. Désolé, Koko. »


Ce mot me surpris C'était la première fois que tu assumais avoir fui une situation enfin en tout cas par rapport à moi. Je rangea le papier dans un livre qu'on m'avait donné, un livre de poème. Puis je continua ma route vers la salle de bain. Le contact de l'eau sur mon visage était étrange, c'était comme si les larmes étaient ancrés dans mes joues et ne voulaient pas disparaitre. Il y avait un couche qui séparait l'eau que je déposais sur mon visage avec l'eau qui avait coulait hier de mes yeux. Je releva la tête et regarda mon reflet dans le miroir. C'est donc à ça que je ressembles depuis hier, j'ai une assez bonne mine pour quelqu'un qui a perdu son meilleur ami et essayé de se suicider. Même si j'avais dormi des heures j'étais épuisé. Je me réinstalla dans mon lit en mangeant le petit déjeuner laissé par Koko tout en regardant la télé. Puis quelqu'un toqua à la porte. Je vis entrer Takemichi, Senju, Mitstuya et Hakkai.


« _On s'incruste dit Mitsuya en entrant.


_Comment tu vas Inui ? Ton bras ça va ? Tu es tout seul ? Tu ne t'ennuie pas trop ? Ça va ? 


Voilà les questions que me posa Senju dés qu'elle entra dans ma chambre. Elle n'arrêtait pas, une vraie boule de feu. Je leur dit que tout allait bien et que je me reposais tranquillement. Puis ils sortirent tous et seul Takemichi resta. Il n'avait pas prononcé un mot depuis qu'il était entré dans ma chambre. Et je pouvais voir dans son regard que ce n'était plus le même. La mort de Draken l'avait changé mais dans quel sens ?

Il avait l'air plus confiant, plus charismatique mais il avait aussi l'air plus impitoyable et avait perdu cet air doux. Il l'avait toujours mais beaucoup moins qu'avant.


_Pourquoi Inupi ? Pourquoi toi aussi tu voulais me quitter ? Demanda Takemichi.


Ah je comprenais mieux maintenant. Il avait peur de perdre encore quelqu'un d'autre et je ne l'avais pas aidé à diminuer cette peur. Putain j'ai étais si égoïste en voulant m'en aller. Je n'ai pas pensé à toutes les personnes qui allait être triste de mon départ.


_Je suis désolé Takemichi. J'ai étais égoïste sur le moment, je n'ai pensé qu'à moi. Quand j'ai appris que Draken était mort, je me suis dit que plus rien n'allait être comme avant et que j'avais presque tout perdu. Il ne me restait que toi, mon meilleur ami. Mais quand on est mal, on pense plus à ce qu'on a perdu qu'à ce qui nous reste. C'est pour ça que j'ai voulu en finir. Je suis tellement désolé. S'il te plait ne change pas et reste mon meilleur pote !


Je pleurais à chaude larme encore. Moi qui n'avait pourtant pas l'habitude de montrer mes sentiments. Mais mes yeux pleuraient tout seul et je n'arrivais pas à les arrêter. Takemichi s'approcha de moi et sourit en ravalant ses larmes. Je retrouvais un peu le Takemichi que j'admirais temps. Il me prit dans ses bras et nous restâmes comme ça quelques instants.


_Mais hier, c'est Koko qui t'as sauvé la vie mais je ne le vois pas. Om est-il demanda Takemichi.


Ah, ça y est, il posé la question fatidique.


_Il est parti ce matin avant que je me réveille juste avant qu'on est une discussion.


_Putain, quel lâche. Mais bon, vous l'aurez bientôt cette conversation. Déjà vous allez vous voir souvent puisque le Brahman a était le vainqueur de la grande bataille d'hier et tout les membres des deux autres gang appartiennent maintenant au Brahman.


Je n'écoutais plus ce qu'il me disait à partir du moment où il avait prononce le mot gang mais ça me faisait plaisir que Takemichi soit à mes côtés. On continua par parler de tout et de rien et sans m'en rendre compte je me rendormis.


Quand je me réveilla, j'étais encore une fois tout seul. Il devait être environ 3-4h du matin. Je pris mon téléphone et vit un message de Takemichi comme quoi je m'étais endormi et qu'il avait du partir. Puis sur ma commode, une enveloppe.


« Je suis passé te voir une fois tes amis partis. Je suis content, tu n'es plus aussi pâle que hier. Continue de te reposer, l'infirmière m'a dit que tu sortais demain. Je t'ai mis des snacks sur la commode. Bientôt j'aurais le courage de te confronter. Koko. »


Il m'énervait avec ses messages. Je n'allais pas l'attendre toute ma vie, mais j'avais besoin de cette confrontation pour avancer. En tout cas, je savais ce que je voulais. Je voulais vivre pour mes amis et pour moi-même. Je voulais accomplir mes rêves et les rêves de ceux qui sont partis sont tôt pour les réaliser.


Le lys venait de prendre une décision importante. Il allait fleurir et s'épanouir dans une belle vallée mais pour se faire il devait se confronter à une ronce bipolaire.

Baiser volé [kokonui]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant