Chapitre 11: Le déroulement de la ronce et l'épanouissement du lys, partie 1.

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Point de vue Inui.


Je venais à peine de me réveiller. Je sortais de l'hôpital dans l'après-midi. Avant ça, je devais faire quelques examens de routine. Je m'étire de toutes mes forces avec mon bras toujours en fonction. L'autre était dans une échapper entourée de bandages. Une infirmière toqua et m'apporta mon petit déjeuner. Aujourd'hui ce n'était toujours pas fameux...Une compote de pomme avec deux biscottes accompagné de beurre et confiture. Il y avait aussi une briquette de jus de pomme et deux yaourts nature. L'infirmière me demanda si je voulais un thé mais je refusai en hochant la tête. Mon séjour m'a appris de nombreuses choses intéressantes comme d'ailleurs les choses interdites dans les hôpitaux ou les cliniques. Les couteaux sont strictement interdit et quand on sait pourquoi j'y étais ça se comprend...Ensuite le café et le jus d'orange était considéré comme nocif sauf pour certains patients. Enfin voilà, je n'avais tellement rien à faire durant ces trois jours que je m'étais mis à lire le règlement intérieur. Être ici m'avait pas mal reposé aussi mais je n'avais aucune idée de ce que ça allait me faire de sortir. C'est comme si j'avais fuis mes problèmes et que je devais les affronter. Mais j'avais gagné en courage et trouvais ma voie.

Le docteur entra dans la chambre et voulut inspecter mon bras. Deux infirmiers viennent m'aider à enlever les bandages. Il y avait du sang sur les deux dernières couches car deux fils avaient sauté. Il fallu alors nettoyer les plaies et recoudre. Je détourna le visage ou le docteur arriva avec son fil et ses aiguilles et commençait à faire son couturier. Je ris à l'idée que Mitsuya aurait pu faire pareil mais juste pour recoudre ma manche. Rire qui me causa de bouger légèrement et de me prendre l'aiguille dans la plaie. Aie ! Fut les mots que je criais à voix haute. Le docteur me dit « oh c'est jeune, un petit cri pour un si petit coup ». Quel con, ça faisait vachement mal.

Après son opération terminée, il me dit que tout était en ordre et que je pouvais sortir de l'hôpital à 18 heures. Il m'expliqua que des infirmiers passeraient chez moi tous les jours pendant deux semaines pour refaire le bandage et vérifier que la cicatrisation se passe bien.

Takemichi venait me chercher ce soir enfin je suppose. Mais je ne vois personne d'autre qui pourrait venir à sa place. En attendant que le temps passe j'allais dormir encore et encore jusqu'à oublier que je dormais.

Je sentis un bras me secouer légèrement, je n'avais pas envie d'ouvrir les yeux. Je voulais dormir, encore. Le bras continuait et en plus de ça je commençais à entendre une voix.

« Monsieur Inui, réveillez-vous votre déjeuner est servi. Dépêchez-vous où ça va refroidir ». Je n'avais pas faim, absolument pas faim. Je voulais juste dormir au calme. J'ouvris les yeux doucement et la remercia. Après ça elle partit en renferma la porte et je pus refermer mes yeux.

Depuis que j'étais jeune j'avais de gros problèmes avec la nourriture. J'étais anorexique, tout le monde pense que ça n'existe pas chez les garçons mais c'est beaucoup plus fréquent qu'on ne le pense. Ce problème à commencé quand Koko préférait passer du temps avec ma soeur qu'avec moi. Etant donné qu'il mangeait avec ma soeur ou qu'on mangeait tout les trois, j'avais pris l'habitude de sécher mes repas et peu à peu manger me dégoûter et même si je mangeais je le vomissais de suite après. Quand ma soeur est décédé, au début mon anorexie a diminué étant donné que Koko surveillait tout ce que je faisais mais après quand il a commencé à me confondre avec ma soeur, l'anorexie est revenue. Dernièrement, grâce à l'aide de Draken et Takemichi je pensais sainement et normalement. Je voulais absolument que cette anorexie revienne. C'est pour ça que malgré ma folle envie de dormir, j'alluma la télé et commença doucement à manger. Ce n'était pas horrible ces plats d'hôpitaux, je m'attendais à pire. Une fois mon repas terminé, je referma les yeux. J'aimais énormément dormir et même si je ne dormais pas, ce que j'aimais plus que tout c'était le calme, le silence. Ça m'apaisant, ça m'aidait à me rappeler à quel point tout était si insignifiant face à l'univers. Pour certain cette pensée est frustrante voir horrible mais pour moi c'était une sorte d'apaisement. C'est un pensant à ça que je me rendormis.


« _Monsieur Inupi dit une voix.

Monsieur Inupi, réveillez-vous. C'est l'heure vous allez pouvoir quitter l'hôpital. Je vous laisse vous habiller tranquillement. Votre ami vous attend dehors.

_D'accord merci dis-je d'une voix à peine réveillé. »
Je m'étira lentement me retourna et me re étira de l'autre côté. Je ne voulais pas sortir du lit. J'étais si bien. Mais je devais y aller, je me reposerais une fois à la maison.

Je m'habilla rapidement et sortis de la chambre. Je suivi le médecin qui m'amena au service administratif ou je devais signer de la paperasse.

Puis il me conduis à la salle d'attente ou patientait mon amie. Je m'attendais à voir Takemichi, je fus surpris en voyant Koko.

Deux jours que je ne l'avais pas vu et son regard était si différent. AH, mais pourquoi était-il là d'ailleurs ?

Il n'avait pas besoin de temps ?

Je ne comprenais plus rien mais bon avec lui ça avait toujours était comme ça.


« _Bonjour docteur, salut Inupi. dit Koko en me regardant du coin de l'oeil. Comment va-t-il docteur ?

_Bonjour, Koko c'est ça ? Eh bien écoutait, il va beaucoup mieux. Il faudra bien le surveiller dans les jours qui suivent et surveiller son alimentation aussi que les problèmes d'anorexie ne revienne pas.

À ce mot, Koko vit les gros yeux et me regarda. C'est vrai qu'il n'avait jamais été au courant mais comment pouvais-je lui dire ?

_Je vais bien le surveiller dit Koko. En tout cas merci pour tout docteur. Passez une bonne soirée.

_Au revoir Koko et au revoir à toi aussi Inupi. Surtout repose toi bien me dit le docteur avant de nous laisser.

_Salut Inupi, avant que tu dises quoi que ce soit Takemichi est au courant et c'est moi qui vais m'occuper de toi dans les jours à venir. Ne t'inquiète pas nous allons avoir la discussion que nous devons avoir depuis un moment. Mais nous discuterons au tour d'un bon repas.

_Euh d'accord dis-je d'une faible voix. »
Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu Koko aussi sur de lui. Ça me faisait plaisir. Je le suivis jusqu'à sa voiture et il nous conduisit jusqu'au restaurant. Le trajet en voiture était très calme, personne n'avait prononcé un mot.

Koko avait réservé une table à part, l'endroit idéal pour avoir une conversation sérieuse.

Ça y est, l'heure était venu.


La ronce et le lys allaient enfin avoir la confrontation qu'ils attendait tant.

Baiser volé [kokonui]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant