Chapitre 19: À deux c'est tellement chouette.

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Salut à tous,

je vous souhaite une bonne année 2022. Voici l'avant-dernier chapitre de cette histoire. En espérant qu'elle vous plaise :)

C.

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Point de vue de Koko.

C'est moi qui me suis réveillé en premier cette fois, et je ne regrettais absolument pas. D'un côté, je pouvais admirer Inupi dormir paisiblement et de l'autre je voyais le soleil qui commençait à s'étirer dans le ciel. Je me rappelais de ma proposition d'hier, partir quelques jours à Hokkaido avec une Inupi. Je n'étais encore jamais parti en voyage accompagné.

J'étais tout le temps seul.

Je n'ai jamais été très proche de ma famille, dés que la maternelle a commençait je voyais plus la famille d'Inupi que la mienne.

C'était lui ma famille.

Il avait fallut que je le quitte pour m'en rendre compte. Heureusement qu'il est venu ce soir-là, sinon je continuerais à traverser le désert avec pour seule compagnie mon amour solitaire.

Je n'aurai plus a dragué les nuages quand je serai sur mon bateau puisque maintenant j'ai retrouvé mon mirage.

Je pianota sur mon téléphone et en quelques instants j'avais réservé l'hôtel, le transport et quelques activités. Il n'avait plus qu'à réveiller Inupi.

Point de vue Inupi:

Je sentis des chatouillements autour de mon oreille puis quelques mots qui vinrent réchauffer mon coeur jusqu'à créer un sourire sur mes lèvres.

« _Réveille-toi Inui, j'ai tout réservé on a quelques heures pour se préparer et on embarque.

J'ouvris lentement mes yeux pour tomber sur le visage de Koko.

_Umm, je pensais pas qu'on partirait aussi vite, en plus on a rien réservé dis-je tout en m'étirant.

T'inquiète je me suis occupé de tout, va faire ta valise. »

Je ne me fis pas attendre, je me prépara et quelques heures plus tard nous étions dans le train.

Koko lisait un livre, un recueil de poème de Byron. Moi, j'avais pris mon cahier de dessin, ça faisait longtemps que je n'avais rien dessiné. Je me plaisais à dessiner les mains de Koko.

C'était surement lui ma muse est quand la muse n'est plus l'artiste non plus.

Ce trajet en train était apaisant, au bout d'un Koko me partagea un écouteur et diffusé toute sorte de musique. Il passait de Doja Cat à The Neighbourhood. La plupart des autres musiques parlaient d'argent, ça me faisait rire. Koko se vexa un peu que je me fiche de ses goûts musicaux mais il avait quand même des bons goûts. C'est dans cette ambiance que l'on arriva à Hokkaido et plus précisément dans la ville de Sapporo.

Une fois sorti du train, nous avons marché jusqu'à notre hôtel. Il était en plein centre et très charmant. Je rougis en entrant dans la chambre et en voyant qu'il n'y avait qu'un seul lit.

Nous avons déposés les valises et sommes allés nous promener dans la ville.

En trois jours, nous en avons vu des choses, entre le musée de la bière ou Koko a essayé de négocier un partenariat et que le dirigeant resta bouche bée face à sa parfaite maitrise des chiffres. Puis la matinée où nous avons escaladé la tour de télévision de la ville et que j'ai cru que Godzilla allait encore une fois détruite cette tour. Il y a eu aussi notre pic nique dans le parc Ōdōri, où l'on a gouté pleins de différentes choses autant salée que sucrée et que Koko m'a dit qu'il fallait absolument qu'on aille à Central Park. Nous sommes allés au zoo aussi, ce jour-là Koko avait la folie, il s'amusait à imité toutes les expressions faciales des animaux, le lendemain je m'étais réveillé avec des courbatures au ventre à force de rigoler...Koko a aussi voulu faire les boutiques jusqu'à ce qu'on se perde dans un parc parsemés par de nombreuses fleurs. Il me promit qu'on reviendrait en hiver pour qu'on aille skier. Hier nous sommes allés au sanctuaire Hokkaido-jingu dans le parc Maruyama. Et nous allions passer notre dernière matinée à la plage de Otaru.

Point de vue de Koko:

En ces quelques jours nous avons beaucoup marchés. Dans les différents lieux où l'on allait, on s'arrêtait parfois quelques instants et Inupi aimait capturer le moment en dessinant l'instant. J'aimais le voir dessiner, ça m'avait manqué. Moi, je capturais les instants en photographiant Inui.

J'étais heureux de voir son visage si épanouit. Parfois, quand nous marchions, je me prenais à attraper machinalement la main d'Inui. Il était gêné au début mais c'était habitué à mon geste.

Nous étions arrivé à la plage, il faisait beau pour une dernière journée de vacances.

À peine arrivé et les affaire déposés sur la plage, je couru de jeter dans l'eau. Il n'y avait pas énormément de monde, c'était agréable. L'eau était bonne, qu'est-ce que j'aimais nager.

Inui s'approcha lentement de l'eau, il trempa ses orteils et n'eût pas le temps de dire quoi que ce soit que j'entourais mes bras autour de sa taille et l'emmena avec moi dans les profondeurs de l'océan.

« _Putain mais Koko, elle est gelée !

_Allez, viens maintenant que tu y es. Surtout ne lâche pas ma main.

On joua dans l'eau pendant un long moment jusqu'à retourner s'étaler sur nos serviettes. Inui était frigorifié et s'assit entre mes jambes pour que je le réchauffe avec ma serviette.

Il était comme un coquillage fragile, mon précieux coquillage à qui je devais présenter l'océan et dont je devais prendre soin. Sans lui, mon monde était flou.

Point de vue Inui:

Koko séchait mes cheveux délicatement, au bout d'un temps, je sentais qu'il me faisait des chatouilles dans les cheveux, c'était agréable.

Koko avait partagé sa solitude avec moi. Il n'était plus seul maintenant, il serait à jamais en ma compagnie. Je me retourna vers son visage et furtivement je glissa un baiser sur ses lèvres.

Nous nous sommes rhabillés, puis nous avons récupérés nos bagages à l'hôtel pour enfin arriver à la gare.

Durant tout le chemin, sa main n'a pas quitté la mienne.

« _Merci Koko, c'était agréable. Je ne dirais pas que j'aurai aimé là-bas pour toujours puisque sans toi ça n'aurait pas de sens. Alors créons pleins d'autres souvenirs merveilleux ensemble.

Je souris en y mettant toutes mes émotions.

_Je te promets que notre vie ne sera jamais banale Inui. Je suis à toi et tu es à moi. Ensemble nous explorerons l'univers et y figerons des souvenirs.

Koko me sourit, avec le plus beau sourire que pour l'instant j'avais eu l'occasion de voir.

Je figea cet instant en le dessinant sur mon carnet.

Ce sourire voulait dire, à tes côtés je suis heureux. »

C'est comme ça, main dans la main, plus amoureux qu'hier et moins amoureux que demain que nous sommes rentrés à Tokyo.

Le lys et la ronce se plaisait à découvrir le monde.

Baiser volé [kokonui]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant