chapitre 02

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Je monte dans l'avion et m'assois à-côtés de la fenêtre  , il pleut de fous dehors et gèle aussi , tout comme la première fois que je suis venu ici , sauf que  la première fois  je n'avais pas le choix Je devais monter dans cet avion, je fuyais les ombres de mon passé j'avais peur et j'étais vulnérable et faible et facile à briser  , et c'est exactement ce qui  m'estarrivé , j'ai quitté ma mère quand elle avait le plusbesoinde moi , et là je vais retourner là où tout a commencé ...

Je sombrais dans mes pensées et mes souvenirs quand une hôtesse est venue m'informer que nous sommes arrivés ;je descends de l'avion,  prends un taxi pour rentrer chez moi. Rien n'a changé dans cette ville , les routes les trottoirs bondés Et l'atmosphère triste que tout le monde trouve romantique ... Après un long trajet je suis enfin arrivé à la maison
" Home sweet home!" Quelque chose que quelqu'un dirait s'il était absent de chez lui aussi longtemps , mais pas moi, pas après ce qui m'est arrivé dans cette maison.
Je frappe à la porte et , ma mère ouvre juste après comme si elle m'attendait , la voilà dans son fauteuil roulant , Elle m'a embrassé en larmes, et a attendu un moment pour voir si je pleurais mais je pleurais pas " il est dans le cercueil dans le salon si tu veux le voir pour la dernière fois " me dit-elle
- Non ! Je veux me reposer dans ma chambre, je serai là quand la cérémonie du  funérailles commencera . Je réponds froidement comme un glaçon 
Je monte vers ma chambre croyant que je vais rien sentir puisque c'est du passé maintenant mais, le moment où j'ai ouvert  la porte je commence a voir des flashbacks dans tous les coins de la chambre , comme  si la chambre me parlait  , comme  si elle  disait  " je me rappelle toujours..." , je commence à  pleurer  silencieusement , je m'approche de la fenêtre espérant de tout mon cœur que  le voir sur le toit de sa maison entrain d'essayer de sauter dans mon balcon , mais je trouve rien sauf des mirages d'un passé noir , je lance un coup deuil sur mon lit et je remarque une robe noir poser au-dessus , je m'énerve par se que je suis pas triste que mon père est mort , au contraire,  pourquoi dois-je m'habiller en noir alors? Je la jette par terre , et prend de ma valise une robe rose que j'adore je me change ,me maquille et descends pour  m'asseoir  dans le salon , le gens me regardaient a travers , d'autres me regardaient avec curiosité, puis ma mère s'approche de moi en disant furieusement : " Va te changer ! Va mettre la robe noir que je t'ai laissé sur ton lit ."
- Non .
- Pourquoi t'es venus alors ?
- Par ce que tu m'as demandé .
- Écoute je sais que toi et ton père vous n'étiez pas d'accord et ...
- On n'était pas d'accord ! Sérieusement maman , ne le défends pas devant moi comme si il n'a rien fait . Reclame-ai-je énervée
- Il est mort !
- Heureusement ! il a tarder non?  J'aurais aimé si il est parti avant causer toute cette tristesse et galère dans cette maison !
- Ce qui est fait est fait ...
- Oh s'il te plaît maman ne dit pas ça ! Je lui coupe la parole énervée , on dit ça quand le dommage causé est normal , mais pas qu'on on rend sa femme handicapée pour le reste de sa vie et ,  tuer quelqu'un , et tourner la vie de sa fille en enfer , et ne me laisse pas parlé de la violence parental qu'on a souffert des années avec lui , du coup non maman , ce qui est fait ne peut jamais être oublié ou bien Pardonné .
Elle garde son silence pour un instant un silence triste puis elle reprend :" ça veut dire tu ne va pas parlé de lui non !"
Une seule larme tombe sur ma joue quand je dis :" J'ai rien a dire de bien sûr Lui "  et soudain elle me prend dans ses bras et me caresse les cheveux et elle me disant  que tout ira bien ...

Il pleut à Paris aussi, après les funérailles sainte cérémonie nous sommes allés l'enterrer. Tout le monde est en noir de la tête aux pieds tenant des parapluie noirs , tout le monde sauf moi , j'ai mon long manteau blanc , parce que je ne vois pas pourquoi devrais-je pleurer la mort de quelqu'un s'il ne comptait pas pour toi, même maman n'est pas triste Elle pleure parce qu'elle est enfin libérée.

Après l'enterrement les gens ont commencé à partir  les uns après les autres et nous nous sommes retrouvés seuls face à sa tombe ..
- Maman, on devrait y aller maintenant, tu pourrais attraper la grippe . Dis- je
- Penses tu qu'un jour tu pourras le pardonner ? Me demande-t-elle
- Oui ! Quand je serai capable à oublier , je serai aussi capable a pardonné mais ça va prendre beaucoup de temps .. répond-ai-je Mais , tout à coup , je sens mon cœur battre si fort et des papillons dans mon ventre au moment où je l' ai vu , debout derrière moi, Ben ! Avec sa veste classique et son parapluie, et ses yeux bleus qui me suit d'un regard triste , et sans le savoir je me mets à pleurer doucement , il s'approche de moi à pas lents, j'ai essayé de m'enfuir mais mes pieds m'ont trahi je n'ai pas pu les bouger.
- Mes condoléances ! Me dit-il d'une voix douce et triste
Je ris sur ses mots " vraiment ! tu le penses vraiment ? " je demande
- C'est ton père avant tout ..
- Arrête ! Lui dis-je d'un ton furieux . T'es la dernière personne qui peut me donner des leçons de morale et surtout dans ce sujet . Je réclame énervé
- Je sais qu'il t'as fait galérer mais ...
- Oh non ! Je lui coupe la parole , ne jette pas tout sur lui par ce qu'il est mort et il peut se défendre,  il n'est pas le seul qui m'a fait galérer , et pour une personne qui avait  pri la fuite , Quand j'avais le plus besoin de elle , tu as l'audace de venir me parler ! Reclame-ai-je sous les nerfs
- J'ai passer par beaucoup de choses   que tu ne peux même pas imaginer ..
- Ce que t'as passer par était de ton choix , TU AS CHOISI CE CHEMIN ! Dis je en hurlant et pointant sur lui , mais moi ! ( Je sens mais larmes chaudes tomber sur mes joues ) Moi j'étais obligée de galérer obligée de quitter mon pays . Obligée de perdre beaucoup de choses ! Hurle-ai-je avec une voix pleine de chagrin
- Je ne suis pas venu ici pour rouvrir le passé ni pour expliquer quoi que ce soit !
- Alors pourquoi t'es venu ?
- Pour te dire ... " Mes condoléances ."
VAS TE FAIRE FOUTRE ...
Je l'insulte et cette fois ci j'ai pu contrôler mes pieds et les ordonner de le quitter , et mes yeux de ne jamais penser à pleurer , je le quitte sans regarder derrière moi , bien que mon cœur ait voulu lui jeter un dernier coup d'œil mais je l'ai contrôlé, je monte dans la voiture ... et conduis... Conduis loin de lui ...

                           À suivre...

WHEN IT ENDS ... move on Où les histoires vivent. Découvrez maintenant