YOU SMELL LIKE LOVE.

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Tout était flou

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Tout était flou. Tous ses moments passés aux côtés de sa mère étaient flous. Comment cela avait-il pu arriver ? Comme leur relation a pu se dégrader autant ? Comment a-t-elle pu lui reprocher d'avoir des pensées autre que les siennes, de ne pas faire les mêmes choix qu'elle plus jeune, de ne pas avoir les mêmes envies et cette bonne façon de se comporter afin de ne pas froisser les autres ? Comment ? Pourquoi tous ces reproches ? Pourquoi cette stupide comparaison avec le monde ? Elle n'était pas eux, elle n'était pas comme eux. La femme qu'elle avait auparavant admiré lui avait brisé ses plus doux rêves, ses plus douces années de bonheurs avec ses paroles venimeuses.

Ça finissait toujours comme ça. Sa génitrice revenait vers elle, s'excusait, prenait de la place dans son cœur déjà abîmé par ses méfaits d'autrefois et elle finissait par le détruire encore plus. Ne laissant qu'une âme d'enfant perdue, piétinée et anéantie.

Et elle, cette pauvre enfant emplie de tristesse ramassait les morceaux éparpillés, brisés et noircis. Mais on lui avait tendu la main, elle avait vu cette lueur de bonheur, de joie et réconfortante. Ils étaient là, aidant à ramasser ses bouts en miettes les recollant du mieux qu'ils le pouvaient. Se créant de nouveaux souvenirs remplaçant alors ceux néfastes de sa mère. Eux, ils l'aideraient à avancer dans ses moments beaux et difficiles. Eux, seront là pour elle. Pas sa mère mais eux. C'est aussi eux qui lui ont fait ouvrir les yeux sur cette situation devenue bien trop toxique. Et eux, ils l'aimeront pour ce qu'elle est et pas seulement pour ce que les gens veulent qu'elle devienne. Son père, Hange, Ash, Mikasa, ses autres amis et peut-être futurs rencontres formidables. Ils étaient « eux » et elle les aimait d'un amour pur et inestimable. Elle les aimait et les protégerait. Elle serait leur ange gardien. Ce n'était rien comparé à ce qu'ils lui avait offert mais ça représentait immensément aux yeux de l'auburn.

Une sonnerie retentit la sortant de son précieux sommeil. Elle râla quelques secondes et se retourna sur elle. Même en jour de repos, elle n'était pas tranquille. La rousse mit sa main sur sa table de nuit et tâta celle-ci à la recherche de ce stupide téléphone qui l'avait réveillé. Elle le trouva et vérifia rapidement le nom, elle grogna d'autant plus en constatant que c'était sa meilleure amie. Décidément, la scientifique avait le chic d'appeler quand elle dormait.

– Qu'est-ce t'as ? Grogna la femme endormie en se remettant correctement sous sa couverture. Elle en profita également pour mettre le téléphone sur haut-parleur.

– Oh t'as une petite voix toi ! Tu sais qu'il est quand-même treize heures, je dis ça je dis rien, veinarde va ! T'as bossé jusqu'à quelle heure pour dormir autant ? D'accord, t'es une vraie marmotte ma vieille mais pas à ce point. Déballa Hange sans prendre ne serait-ce qu'une seule précaution alors que la rousse venait de se lever.

– Ferme la, j'espère que tu as une bonne raison pour m'avoir dérangé. L'auburn entendit le petit rire de son amie puis une voix masculine derrière.

– Oh la casse-couille, tu nous fous quoi ? Grouille ton cul, un peu. Je vais finir par clamser avec toi. Margaret haussa les sourcils et reconnut rapidement l'homme qui n'était qu'autre que le dénommé « Levi ».

𝐒𝐓𝐀𝐑𝐆𝐀𝐙𝐈𝐍𝐆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant