I BROKE MY RULES FOR YOU.

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     𝐌𝐀𝐑𝐆𝐀𝐑𝐄𝐓 sortit en trombe de la tête médicinale blanche

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     𝐌𝐀𝐑𝐆𝐀𝐑𝐄𝐓 sortit en trombe de la tête médicinale blanche. Déjà, le fait que la blonde l'avait énervée, ça pouvait en quelque sorte passer. Mais que Mike se ramène pour lui faire la discussion alors que ,c'était sa petite-amie qu'il ne savait pas garder en laisse, qui l'avait foutu en rogne, c'était un véritable culot. Pour qui se prenait-il au juste ? La vraie question ici était : "Pourquoi tombait-elle que sur des connards finis ?". Avait-elle le chic ? Avait-elle une sorte d'aura qui les attirait ? Parce que, sérieusement, ça commençait à la faire chier au plus haut point. L'auburn regarda hautainement son ex avec les bras croisés sur son torse. L'homme, plus grand qu'elle d'environ une vingtaine de centimètre, lui fit un regard de chien battu.

– C'est quoi ce regard de merde ? Grogna la biologiste en le jaugeant. Tu viens faire des excuses à la place de ta copine ? Bah t'sais quoi, je m'en carre les ovaires mais alors d'une manière royale. Vous n'avez qu'à chialer autre part et dis-lui que la prochaine fois, elle devra aller fouiner autre part. Parce qu'aujourd'hui j'ai été bien assez gentille avec elle et que ça ne se reproduira plus à l'avenir. C'est clair ? Demanda sèchement la rousse.

– Attends Margaret, je ne suis pas là pour ça, okay ? Oui, je suis désolé qu'elle t'ait mal parlé et je sais que j'aurai dû la contenir surtout face à toi mais...

– Mais quoi ? Vas-y franchement, je n'ai pas tout mon temps. Reprit-elle durement, le regard empli de colère virant alors sur du vert foncé.

– Et bien, comment vas-tu ? C'est-à-dire que ça fait tellement longtemps qu'on ne s'est plus parlé et j'aurai aimé prendre de tes nouvelles plus tôt.

– Tu te fous d'ma gueule ? N'avons-nous pas déjà abordé le sujet lors de la rencontre au bar ? Putain mais merde Mike. Je n'attends plus rien de toi, à mes yeux t'es qu'un connard qui a pas été foutu de croire en nous deux. Tu te rends compte que j'ai mis des mois à t'oublier ? Mike putain tu peux pas revenir comme une fleur quand quelque chose ne va pas. Je ne suis pas un jouet, au cas où tu ne le savais pas. Tes conneries, tu te les gardes. Ta meuf, tu la calme et tout ira bien. Ne viens pas me parler avec ce ton si triste parce que t'es l'unique coupable de ce qu'il s'est passé ! Sa voix craqua légèrement dû à cette fureur cependant, elle se reprit bien vite. Ne crois pas que je vais culpabiliser pour tout ce qui s'est passé. Notre relation a été magnifique, ouais mais ça s'arrête là. On est plus les mêmes, on a changé. J'aurai aimé ne jamais te revoir, néanmoins. Parce qu'au moins, on se serait quittés sur une bonne note. La femme serra ses poings et eût un sourire mélancolique. Mais ça n'a pas été le cas. Il a fallu que tu sois là et, en plus de ça, avec elle.

– Margaret... Chuchota l'homme sous le choc face à ses aveux.

– Stop, je n'ai pas terminé. Je m'en fous que tu sois là avec ta copine ok ? Tu peux même la baiser devant le monde entier, si tu le veux. Je m'en fous. La seule chose que je veux, c'est que vous faites correctement votre travail et que vous ne m'adressez la parole que pour ça. Le reste, je vous ignorerai. Parce que ça m'importe peu, tout compte fait. La femme n'attendit aucune réponse qu'elle commençait déjà à partir. Enfin, c'était sans compter sur le fait que Mike la retienne.

– Arrêtes toi, arrête d'être égoïste. Tu devrais penser aux autres de temps en temps. Tu ne peux pas partir alors que je n'ai même pas pu te dire ce que je pensais. Ça suffit, tu es toujours comme ça. J'apprécie toujours le fait que tu sois honnête et vive malgré ton manque de douceur constant. Néanmoins, tu n'es pas la seule à souffrir, merde. Tu sais au moins que, moi aussi, j'ai eu du mal à m'en remettre de cette rupture. Je t'ai quitté pour ton propre bien putain. Tu croyais quoi ? Que tout allait bien de mon côté ? Mais t'imagines qu'on allait être séparés et que t'aurais été avec un homme qui n'aurait même pas te prendre dans ses bras si tu allais mal ? Margaret, tu t'es rendu compte de ça ? Je ne t'aurai jamais trompé mais j'aurais accepté que tu le fasses parce que je ne suis pas le meilleur des hommes. J'ai fais passé certaines choses avant toi et aujourd'hui, je suis bouffé de regrets. Alors non, je ne peux me repentir et arranger toutes les choses que j'ai échoué mais je veux au moins qu'on s'entende bien un minimum. J'en peux plus, je suis à bout moi aussi. S'il te plaît Margaret, sois compréhensive.

– Ça te va bien le mauvais rôle. Tu pensais que je ne savais pas tout ça ? Que je ne connaissais pas les risques d'une relation à distance ? Mais bordel Mike, si j'ai cherché pendant des nuits complètes des solutions à ce problème c'est que je connaissais les risques et que je ne voulais pas que tu me quittes. Et tu me demandes d'être compréhensive ? Et encore, si ce n'était que ça, ça irait vraiment. Mais non, t'aurai au moins pu prendre de mes nouvelles, chose qui, visiblement, devait être vachement inutile à tes yeux. Alors, ferme la. Parce qu'à part t'enfoncer, tu ne fais rien d'autre. Tu veux arranger les choses et te repentir ? Très bien. Fais ce que je t'ai demandé, parlons-nous professionnellement et gardes un œil sur ta blonde.

– Margaret ! Tu me fais chier putain ! J'ai toujours été compréhensif avec toi et tu n'es même pas foutu de l'être avec moi. Donne moi une nouvelle chance, c'est tout ce que je te demande.

– Je t'ai donné mon corps et mon âme et c'est moi la personne qui n'a jamais été conciliante avec toi ? Bordel, casses toi. Arrêtes de forcer, c'est inutile comme ton avis dans cette conversation.

– Tu as toujours été comme ça, en fin de compte. Tu ne m'as jamais compris, tu n'as jamais fait l'effort de me comprendre. Je m'en suis toujours voulu et j'ai toujours été la personne qui...

– Mike, à cette époque, tu m'as aimé parce que tu n'as pas été foutu de t'aimer toi-même. Tu pensais que je n'allais jamais m'en rendre compte ? Tu m'as aimé seulement parce que t'étais incapable de faire autre chose. C'était une relation toxique jusqu'au bout. Ok, tu ne m'as jamais trompé et inversement mais nos disputes quotidiennes, notre manque de communication... Tout, absolument tout était toxique. On l'a été l'un comme l'autre. Tu m'as aimé pour ce que je n'étais pas. Tout ce que t'aimais et que t'aurais voulu avoir était en moi. Et moi, j'avais juste besoin d'être dépendante de quelque chose. J'avais besoin d'affection. On a jamais été complémentaires, Mike. C'était tout, on était juste ça aux yeux de l'autre. Alors stoppons cette discussion et faisons comme j'ai dis.

Le blondinet resta abasourdi par cette révélation correcte et néfaste. Ça avait toujours été comme ça. Ils se prenaient la tête pendant des heures et pouvaient même se faire la gueule pendant plusieurs jours avant de se réconcilier dans le lit. Rien n'était bon, rien de bon en ressortait. Mais ils s'étaient aimés, certes de manière toxique mais ça avait été le cas.

– Alors quoi ? On n'aura aucune autre chance ? Ne serait-ce que pour être amis ?

– Il n'y en aura aucune. Je suis passée à autre chose et toi aussi. Merci pour tes excuses mais je ne te pardonne pas. Et je t'en dois aussi, désolée de t'avoir aimé pour combler le manque que j'avais. Libre à toi d'accepter ces excuses ou non.

Margaret rentra à nouveau dans la tente, des larmes embrumaient ses yeux et brouillées sa vue. Putain, elle l'avait enfin fait. Elle l'avait enfin assumer. Ce n'était pas trop tard, elle n'en pouvait plus de vivre avec ça sur sa conscience, ça la bouffait sans fin. Toute cette merde avait prit une place dans sa mémoire. Une horrible place destructrice. Et elle fonda en larmes. Là, dans cette tente. La pression retomba et avec elle toutes les méchancetés et son atroce douleur qui pesait sur son cœur.

Elle fonda en larmes comme une enfant qui évacuait toutes ses peines. Elle fonda en larmes parce que c'était enfin fini. Elle fonda en larmes parce que ça avait été tant éprouvé durant toutes ces années. Elle fonda en larmes parce qu'après tout ça, elle avait finalement réussi à assumer le fait d'avoir été toxique et dépendante à cet amour. 

Et parmi toute cette tristesse, une marque de douceur apparut. Deux bras musclés entourant son corps pris de soubresauts.

C'était trop, la vague d'émotions en trop. Elle se lâcha complètement, s'accrochant à sa seule bouée de sauvetage, ces deux bras et ces mots doux. Ces frottements réconfortants sur son dos. Elle s'accrochait à cette douceur infinie qu'il lui tendait.

Bon sang, ce n'était qu'un connard et voilà qu'à présent il la réconfortait comme ci c'était une chose 𝐏𝐑𝐄́𝐂𝐈𝐄𝐔𝐒𝐄.

𝐒𝐓𝐀𝐑𝐆𝐀𝐙𝐈𝐍𝐆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant