𝐒𝐂𝐄𝐍𝐓 𝐎𝐅 𝐂𝐇𝐀𝐎𝐒.

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    — 𝐌𝐀𝐈𝐒 putain, je ne te comprends pas. Un jour, tu vas dans mon sens et le lendemain, je te retrouve dans le sens d'un autre ! Je croyais qu'il ne fallait pas faire confiance à n'importe qui et toi, tu vas sur le premier venu. Tu ne crois pas qu'il y ait un problème ? C'est tellement con... Pour le coup, tu fais clairement de la merde, casse-couille. Siffla Levi, hors de lui.

La conversation qu'avait pris place entre les deux biologistes et le policier avait prit fin rapidement en sachant que maintenant, n'importe quoi pourrait leur arriver. Ils savaient tous les trois qu'aucun d'eux n'étaient en sûreté. Cependant, cette conversation et cette constatation de mise en danger avaient complètement fait craquer le caporal. Déjà que la colère coulait dans ses veines en apprenant que Jean avait pu accéder à des dossiers aussi facilement, ça n'avait fait qu'aggraver celle-ci.

Le noiraud avait prit le poignet de la seule femme et l'avait emmené au loin avant de lui hurler dessus. Chose à laquelle Margaret ne s'attendait pas. Mais si ce n'était que ça, ça pourrait aller. Pourtant, la rousse détestait que lui hurle dessus. Elle détestait qu'on lui dise quoi faire. Elle détestait quand quelqu'un rejetait la faute uniquement sur elle. Elle détestait les gens qui se comportaient d'une manière supérieure. Elle détestait Levi Ackerman.

Pourtant, elle adorait ses gestes doux. Elle aimait quand il la prenait dans ses bras pour la réconforter. Elle aimait qu'il lui amène du café pour qu'elle soit plus en forme. Elle aimait dormir sur son épaule ou juste faire semblant de dormir pour qu'il la laisse se reposer sur son muscle. Elle aimait ses perles anthracites dans lesquelles elle pouvait se perdre pendant une éternité. Elle aimait sa façon de penser. Elle aimait la manière dont il faisait comme si rien ne le toucher alors qu'il était plus fragile à l'intérieur. Elle aimait ses petits sourires en coin. Elle aimait... Non, elle l'aimait. Elle l'aimait lui et personne d'autre. Parce que personne ne pouvait être Levi Ackerman. Personne. Et elle se haïssait de l'aimer. Parce qu'elle ne savait rien, elle ne savait pas si c'était réciproque. Et pire que tout, elle ne savait pas quand elle avait pu tomber sous son charme.

— Je peux savoir c'est quoi ton problème à toi ? C'est toi qui merde. Un jour t'es le gars le plus adorable du monde et le lendemain, t'es le plus gros connard qui puisse exister. Pourquoi tu te mets en colère au juste ? Parce que je ne t'ai pas parlé de cette supposition ? Parce que je n'ai mis personne au courant ? Parce que c'est seulement à Jean qui j'ai demandé un service ? Pourquoi tu te mets en colère, Levi ? Dis-le. C'est débile que tu viennes me hurler dessus sous prétexte qu'on ne doit faire confiance à personne ! Non attends... Si on ne doit faire confiance à personne, pourquoi je devrai te faire confiance ? C'est vrai, ça. Qui me dit que tu n'es pas un traître ? Après tout, rien n'avance sur cette enquête. Vous n'avez toujours aucune information concernant le saule. C'est étrange. Vous devriez déjà en avoir, tu ne crois pas ? Vous avez des témoins, de potentiels coupables mais absolument rien n'avance. Rappliqua la rousse perdant à son tour tout son calme. Amour ou pas, elle n'allait pas le laisser faire et se laisser faire marcher dessus.

— C'est quoi le rapport entre mon comportement et cette affaire ? Et putain, Margaret, commence pas comme ça. Tu sais très bien que tu peux avoir confiance en moi alors arrête. Je t'aurai déjà fait du mal si j'étais un traître surtout que j'ai eu plus d'occasions que n'importe qui ici. Je ne sais pas, je trouve ça juste tellement bête que t'ailles voir le premier venu alors que des jours plutôt tu me disais de ne faire confiance à personne. T'as tout le contraire de ce que tu m'as dis de faire. Tu vois pas qu'il y a un problème ? Et ce Jean qui arrive à voir les dossiers et carrément les prendre, c'est du jamais-vu... Souffla d'énervement le plus vieux. Margaret haussa les sourcils avant de les froncer.

— Tu n'es pas en train de me faire une scène juste parce que Jean a des dossiers que tu n'as pas...? C'est une blague, j'espère ? En fait, t'es juste énervé pour ça. Et regarde, admettons que je t'en ai parlé, t'aurais fait quoi ? Rien. Rien parce que personne ne t'a laissé accéder aux dossiers. Donc dans tous les cas, ça change rien à ta vie.

— Tu déconnes j'espère ? Ça change tout. Absolument tout. J'aurai fais quoi si Jean était un traître, hein ? T'aurais clamser la gueule ouverte comme un rat alors que je t'avais dis d'arrêter de faire confiance aux gens ici. Et après, c'est qui qui se prend tout dans la gueule parce que madame n'a pas su venir me voir ? C'est moi ! Alors merci de ne pas m'énerver plus que je ne le suis déjà. Que Jean est chopé ces archives, c'est une chose. Mais que toi, tu sois inconsciente alors que je te pensais bien plus maligne que ça, c'en est une autre ! Reprit le caporal en se rapprochant de la jeune femme. Margaret ne se laissant pas faire, se rapprocha à son tour.

— Admets juste que tu es énervé en parti parce que Jean a eu ces dossiers, que j'ai décidé de faire part de mon hypothèse à lui seulement en qu'en plus, tu t'inquiètes pour moi. Y'a pas de honte à avoir un cœur, Levi. Je ne vais pas te juger parce que tu étais inquiet et jaloux. Répondit la rousse en plongeant ses perles émeraudes dans les grises de Levi.

— Mais putain, je te dis que ça n'a rien à voir ! Je comprends juste pas comment il a pu y accéder, comment tu as pu lui faire confiance ! Et je suis loin d'être inquiet, je m'en fous que tu crèves. Si ça arrive, c'est que ça devait arriver. J'ai juste la flemme de me prendre tout dans la gueule alors que je t'avais prévenu à l'avance. Margaret se raidit face à ses paroles et s'éloigna de lui.

— C'est bien ce que je dis, un jour t'es l'homme le plus adorable et le lendemain t'es qu'un connard de première classe. Tu sais quoi ? Ce qui me concerne, me concerne uniquement. J'en ai plus rien à foutre, j'ai assez donné pour toi et ta gueule. J'en ai marre que tu me prennes pour une conne. Elle s'arrêta un moment avant de le regarder hautainement. T'as raison, si je crève, je crève. Mais tu seras la premier à venir chialer sur ma tombe. Et j'espère que tu te sentiras bien coupable de ma mort, connard.

La tempête avait commencé et l'odeur du chaos régnait maître dans 𝐋'𝐀𝐓𝐌𝐎𝐒𝐏𝐇𝐄̀𝐑𝐄.

dsl de pas avoir posté hier, j'ai eu un problème avec la météo mdrr. btw voici le chap et sachez que Levi je le trouve TELLEMENT désagréable et Margaret abuse sur ce qu'elle dit. Ou pas. Hihi vous verrez au prochain chapitre ! 🐰

𝐒𝐓𝐀𝐑𝐆𝐀𝐙𝐈𝐍𝐆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant