𝐒𝐇𝐄'𝐒 𝐆𝐎𝐍𝐄.

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    𝐉𝐄𝐀𝐍 se pressa vers sa collègue, une pile de papier en main

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   𝐉𝐄𝐀𝐍 se pressa vers sa collègue, une pile de papier en main. Cela faisait bien trois jours que la jeune femme s'était mise à l'écart pour travailler ou juste pour ignorer les gens. Personne ne savait vraiment, pas même Levi qui s'était rapproché considérablement d'elle. Il restait souvent à ses côtés en la regardant travailler, bossant lui-même sur son affaire en cours. Elle ne lui avait pas fait part de ses nombreuses suppositions parce qu'elle ne savait pas quoi faire. Ni même si c'était une possibilité. C'est par ailleurs pour cela qu'elle avait demandé à Jean de fouillait dans les archives. Elle ne savait pas à qui faire confiance mais pourtant, elle avait un sentiment de confiance à son sujet. Alors l'auburn le laissait chercher.

Concernant sa relation aux côtés de Levi, c'était une chose très étrange. Une douceur mais aussi une compétition. De l'agacement mêlé à de la gentillesse constante. Et Margaret détestait ce qui s'installait entre eux. Ou du moins, sur quoi été basé cette relation. Elle ne pouvait pas faire des allers-retours comme Levi le voulait, comme il entreprenait de le faire. Et même si ce n'était qu'un jeu au début et bien même qu'elle savait qu'elle avait encore un certain pouvoir, ça l'ennuyait. Elle se lassait de cette situation et elle voulait quelque chose de calme. De stable. Qui soit constant et pas qu'éphémère. Parce qu'elle avait trop donné dans sa relation avec Mike. Dans ses coups d'un soir. Alors maintenant, elle voulait juste se poser quelque part. Trouver sa propre maison. Et avec Levi à ses côtés, elle ne savait pas si c'était quelque chose de réalisable. Elle ne savait même pas exactement ce qu'elle ressentait pour cet homme.

Si c'était véritablement de l'amour qui commençait à prendre place en elle ou juste un sentiment qui s'y apparentait. Elle avait peur de soigner sa cicatrice laissé par Mike avec un autre homme. Elle avait peur que ça ne soit qu'un pansement. Et bordel, Levi ne méritait pas d'être seulement un pansement à ses yeux. Il méritait bien plus. Il méritait d'être aimé, compris, être entouré. Alors Margaret voulait faire attention, elle voulait être sûre. C'est en parti pour cela qu'elle s'était éloignée de tous ses collègues - excepté Hange qui continuait de squatter son lit tous les soirs -. Et pourtant, le caporal revenait à elle sans cesse. Aucunes paroles échangées seulement des gestes doux et réconfortants. Un café apporté par-ci, une main posée sur son épaule par-là, son épaule présente quand elle somnolait. Une porte tenue, un petit sourire, un signe de main. Ou bien, les pauses midis passaient avec elle uniquement, les longues soirées interminables auxquelles il assistait. Toutes ces petites choses remplissaient le quotidien de la biologiste. Et toutes ces petites choses, elle pouvait les remarquer aisément quand elle voyait à quel point Levi était un homme distant avec les autres. Alors, secrètement, ça lui faisait plaisir et elle espérait quelque chose. Une discussion ou juste un signe qui la guiderait. Qui lui montrerait que Levi veut peut-être plus ou bien qui la mettrait au clair sur ses sentiments. Mais concrètement, elle n'avait rien. Et elle n'avait pas le temps de se prendre la tête avec ce genre de chose. De toute manière, elle finirait par avoir cette discussion avec Hange pour la guider et elle savait déjà que ça lui ferait du bien.

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