EYES ARE LOUD.

170 19 31
                                    


     LA FEMME se tenait devant l'aéroport International, il était dans les alentours de quatre heures du matin comme lui avait précisé Petra lorsqu'elle l'avait vu pour la première fois

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

     LA FEMME se tenait devant l'aéroport International, il était dans les alentours de quatre heures du matin comme lui avait précisé Petra lorsqu'elle l'avait vu pour la première fois. La biologiste avait opté pour des couleurs claires sur sa tenue afin qu'on puisse la reconnaître plus rapidement. Une paire de chaussures blanches, des chaussettes brunes qu'on pouvait distinguées puisque son pantalon blanc était retroussé. Elle portait un col coulé beige alors que son cardigan était d'une couleur plus sombre, le brun. Avec tout cela, la rousse portait une veste noir en cuir visiblement trop grande pour elle. A ses côtés se trouvait deux valises identiques mais n'ayant pas le même contenu. Dans l'une d'elles s'y trouvait des habits et des produits de soin, soit ce qu'elle avait besoin au quotidien. Dans l'autre s'y trouvait ses affaires de travail soit des fioles, des scalpels, des crayons et livres vierges, des pinces et toute sorte de chose encore.

La femme sortit son téléphone de sa poche ainsi qu'un papier et commença à le taper. Une fois cela effectué, elle pianota un message demanda simplement s'ils étaient déjà arrivés et où Margaret se trouvait. Elle l'envoya et regarda l'heure, quatre heures quinze. L'auburn espéra que ce n'était pas elle qui s'était trompée bien qu'elle n'avait quasiment aucun doute sur l'endroit du rendez-vous et de l'heure. La naturaliste reçu rapidement une réponse qui stipulait comme quoi ils n'étaient pas encore arrivés à cause d'un problème se nommant Hange et qu'elle ne devait pas s'inquiéter car ils étaient sur la route. Margaret fut rassurée et répondit qu'elle allait rentrer et attendre à l'intérieur. Son mobile vibra une nouvelle fois et la femme lut un simple « pas de soucis » de la part de la seconde rousse.

Margaret rentra dans l'aéroport et se dirigea vers les sièges afin d'attendre tranquillement avec de la musique dans ses écouteurs. La rouquine sortit de son tote bag qu'elle avait emporté, un cahier et un crayon de papier. Elle commença activement à dessiner un squelette, son geste était fin et précis. Son œuvre commençait à prendre rapidement forme et la rousse fit les détails les plus imperceptibles repassant sur les zones les plus sombres. Margaret ne faisait plus attention à son environnement, elle ne restait plus que concentrée sur son squelette qu'elle avait nommé Freddie. Plus rien ne comptait, à ce moment-ci. Sa musique qui résonnait dans ses tympans l'emportait loin de ce monde qui était et est toujours chaotique. C'était malheureusement un fait, bien que les guerres ne persistaient plus comme auparavant, l'être humain avait trouvé un autre moyen afin de subvenir à leurs pulsions sanguinaires. La violence verbale ou bien physique, harcèlement, cyber-harcèlement, suicides, homicides. Tout, absolument tout parvenaient à subvenir à ses besoins coupables.

Soudain, la femme sentit une poigne sur son épaule et reconnut aisément l'odeur de son amie, Hange. Elle retira ses écouteurs ainsi que la poigne qu'exerçait la femme afin de se lever.

– Margaret ! Désolée de t'avoir fait attendre, j'étais tellement pressée que j'ai veillé puis je me suis assoupie et quand c'était le moment de me lever, j'ai pas entendu le réveil. Faut dire qu'en même temps, ça faisait une semaine que je me couchais à des heures incroyables. Faut comprendre, aussi. La vie est pas facile mais ce Levi, là, il a débarqué chez et m'a balancé un seau d'eau à la gueule. Non mais tu te rends compte ? Oui, avant que tu te demandes comment il a pu rentrer dans mon appart, il a les doubles de mes clés ! S'expliqua Hange alors que Margaret avait du mal à suivre suite à ce flot de parole dès le matin.

𝐒𝐓𝐀𝐑𝐆𝐀𝐙𝐈𝐍𝐆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant