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ZORO

Putain j'suis perdu ! Tout ça à cause du love-cook. Il pouvait pas faire un plan plus précis ?! J'ai beau suivre les indications du GPS de mon portable, je tombe toujours sur des culs-de-sac ! Pourquoi il fallait qu'il ouvre son restaurant au milieu de nul
part ?

Alors que je tourne pour la millième fois dans une nouvelle rue, mon regard est automatique attiré par une silhouette recroquevillée par terre. J'entends quelques gémissements de douleur provenant de cette personne, et décide de m'approcher doucement pour ne pas l'effrayer. Lorsque je juge être assez près d'elle, je lui demande.

« Tout va bien ? »

La personne à terre arrête de tremblait et lève lentement sa tête quelques secondes plus tard. Ses yeux sont rouges, je distingue encore les traces sèches de ses larmes. Ses iris croisent mon yeux et un drôle de picotement titille mon cœur. Je me calme en reprenant mon souffle puis dit pour éloigner cette sensation.

« Vous voulez que j'appelle une ambulance ? »

Elle ne me donne aucune réponse. Je la vois ouvrir et fermer sa bouche plusieurs fois sans qu'aucuns sons ne sortent. Elle finit tout de même par dire.

« N...non je vais bien. Merci... »

Elle se lève tout en continuant à me fixer. Elle est à peine plus petite que moi, à des cheveux bruns et de grands yeux bleus. Tout bas, je continue à maudire ce satané cuistot tout en me demandant quoi faire. Je me gratte l'arrière du crâne pour essayer de réfléchir. Je reporte une nouvelle fois mon regard sur elle.

« Bon si tout va bien, je vais y aller. »

Je commence à m'éloigner, lorsque j'entend derrière moi.

« Attendez ! »

Je m'arrête et me tourne vers elle.

« Je m'appelle Nico Robin. Comment vous appelez-vous ?
-Zoro. Roronoa Zoro. »

Je me retourne une nouvelle fois et part définitivement. Mon cœur continue à faire des siennes et je continue de l'ignorer persuadais que ça va bientôt se calmer. Je continue de marcher jusqu'à ce que je tombe sur deux de mes amis. Je vois devant moi Luffy et Usopp tout sourire et qui me font de grands signes de bras. Je me décide à accélérer le pas lorsque je les entends me crier dessus de me dépêcher parce qu'ils ont faim, enfin surtout Luffy.

**

La soirée s'est bien passée. Le love-cook sert au moins du bon saké dans son restaurant ! J'ai retrouvais mes amis que je n'avais pas vu depuis déjà quelques mois. Avec nos emplois pour certains et les études pour d'autres, c'est plus aussi facile de se voir qu'au lycée. Remarque, j'ai pas vraiment à me plaindre. J'adore enseigner aux gamins le kendo.

Je suis allongeais sur mon lit, et mon regard reste rivait sur le plafond où danse les ombres faites par les phares des voitures qui passent. Alors que j'allais m'endormir, le visage de la jeune femme que j'ai rencontré l'après-midi apparait tel un flash. J'ouvre immédiatement les yeux et me redresse. C'était quoi ça ?! Non je ne dois pas penser à elle. C'est vrai qu'elle était belle, mais ça s'arrête là. Je souffle un bon coup et me rallonge. Je laisse mon regard dériver dehors et m'endors finalement.

**

Quelques jours ont passés depuis le repas au restaurant du love-cook. Pour une raison inconnue, à chaque fois que je vais me coucher, le visage de cette femme apparait. J'arrive à l'oublier le temps de dormir, mais ce n'est jamais bien long. Plus j'essaie de penser à autre chose, plus je pense à elle. J'ai l'impression que je vais devenir fou ! Comme cet imbécile d'obsédé qui fait la cour à toute les femmes qu'il croise. Pourquoi est-ce que je la vois partout ? Pourtant on s'est à peine croisés.

À force de réfléchir à tout ça, mon crâne commence à me faire mal. Et pour couronné le tout je vais être en retard au travail. Une chance pour moi, c'est que le dojo où j'enseigne est juste à côté de chez moi. Je me dépêche de finir de me préparer et sors de mon appartement. Je sors de mon immeuble et tombe pile en face de mon oncle. Il regarde sa montre et me dit.

« À trois minutes près tu étais à l'heure.
-Désolé Ojī, j'ai pas vu le temps passé. »

Il ne commente pas plus et se dirige vers le dojo. Mon oncle Mihawk à eu la gentillesse de m'engager comme professeur après la remise des diplômes de fin d'année. Après le décès de mes parents, il est le seul membre de ma famille à avoir voulu s'occuper de moi. C'est lui qui m'a fait aimé les katanas. Il est comme un père pour moi. C'est aussi par son biais que j'ai appris l'amour. J'ai grandis en observant sa longue et compliquée relation avec son ex-petite-amie. Ils se sont aimés, détestés, réconciliés, insultés, jusqu'à aujourd'hui s'ignorés si jamais ils se croisent. C'est leur relation tumultueuse qui m'a fait fuir ce sentiment. Mon oncle à beau être mon modèle pour beaucoup de choses, je ne prendrais jamais exemple sur lui en matière d'amour. Pourtant c'est dommage, quand j'étais plus petit, je considéré un peu Perona comme une maman de substitution.  

En arrivant devant le dojo, mon oncle s'arrête une nouvelle fois ce qui me force à faire de même.

« N'oublis pas de sourire. »

J'acquiesce en silence. Mon oncle à déjà reçu plusieurs plaintes de parents qui avaient peur de moi. Enfin de mon visage. Mon oncle ouvre finalement la porte du dojo et aussitôt une dizaine d'enfant se précipitent vers nous. Ils ont tous le sourire aux lèvres et les yeux brillants.

« Bien les enfants, allez vous changer. Votre professeur vous attendra sur les tatamis. »

Très vite, le groupe se disperse en deux. Les filles d'un côté et les garçons de l'autre. Les parents qui assistent au cours s'installent sur les bancs mit à disposition. Mon oncle se dirige vers son bureau. Tashigi, l'autre professeure, sort de la remise avec les deniers sabres manquants. Mon oncle l'a engagée il y à quelques mois pour qu'on puisse se relayer les cours. Je mentirais si je disais que je l'appréciais. Elle est horrible, elle critique ma façon d'enseigner, de tenir mon katana, ma posture, tout. Dès qu'elle à quelque chose à me reprocher elle le fait savoir. 

**

En plein milieu du cours, la porte du dojo s'ouvre à nouveau. Je n'y prête pas plus attention que ça lorsque je vois Tashigi se dirigeait vers la personne qui vient d'entrer. Le cours continue jusqu'à ce que ma collègue m'appelle.

« Zoro, c'est pour toi. »

Je laisse à Tashigi la suite du cours et me tourne vers la personne qui vient me déranger. À peine en face de cette personne, mon cœur recommence ses picotements. Elle est en face de moi. Cette femme qui hante mes pensées. Elle me regarde et à l'air aussi surprise que moi de la voir là. Elle dit finalement.

« Hum... Je viens de la part du Ripe-Off Bar. »

Mon oncle arrive à ce moment.

« Oui c'est pour moi. Tu dois être le jeune femme qui aide Shakky ?
-Oui, je m'appelle Robin.
-Enchanté je suis Mihawk. Ont va souvent se croiser puisque je commande beaucoup au Ripe-Off. »

Elle sourit légèrement et tend le gobelet de café à mon oncle sous mon regard incrédule. Ses yeux remontent rencontrés les miens après que mon oncle soit parti avec son café. Moi qui pensait ne jamais la revoir, la voilà en face de moi.

À suivre...

Sirena [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant