Gymnopedy

Regard de haine

Les journées devenaient de plus en plus longue allant avec la fraîcheur du temps. Les oiseaux  chantés leur douce choral durement répété jour après jour mais le froid rester de marbre. Le doux souffle du vent se faufiler sur la peau immaculé. Il avait décider en ce matin de novembre de venir sur les toitures du château pour pouvoir respirer cet air glacial.

Il était vêtu d'un pull à capuche noir assez grand pour lui arriver à mis-cuisse et d'un jean de la même couleur corbeau. Il ne s'était pas permis de brosser ses cheveux, il les arborait décoiffé du matin. Ses yeux était rivé sur la lune qui se faisait peu à peu remplacé par l'orbe de lumière céleste. Sa peau s'éclairer laissant parcourir les fins liserais de chaleur épouser sa peau laiteuse. L'enveloppant tendrement de sa douceur et re dessinant les traits tranchant de sa mâchoire saillante. Il ferma ses yeux pour apprécier les sensations de douceur procurer. Sa capuche étant posé délicatement sur ses cheveux de soie tomba d'un revers de main pour ainsi que la lumière épouse gracieusement toute la peau apparente du jeune homme. Procurant une tendresse et une satisfaction. Elle lui était paru comme une récompense un sentiment qui le poussait à être aujourd'hui présent. Il se sentait bien.

La main pourtant n'était pas de cette avis la. Elle lui asséna un violent coup dans le coeur, le faisant grimacer. Déformant ainsi le beau visage en une mine épouvantable. Le soleil se fit cacher par les nuages bien vite laissant une pluie fine et glaciale se déverser lentement sur le corps frêle du jeune homme. Il remis sa capuche et rentra dans la tour, puis descendit les escaliers pour y rejoindre les couloirs froids des espaces communs. Il n'avait pas encore construit son masque mais s'y préparer. Celui-ci ne pouvant pas tenir longtemps il se préserver.

Une frimousse encore endormie se montra dans les escaliers. Celle-ci était vêtu d'un jogging noir avec un pull rouge broder du blason à la tête de lion. Ses cheveux étant en pagaille et ses lunettes pas bien placées sur son nez. Il leva ses yeux fatigués sur le jeune vêtu d'Onyx. Il replaça ses lunettes et le regarda descendre. Le platine baissant directement ses yeux pour ne pas voir l'expression du caramel.

Il continua sa descente d'escalier et arriva à mis hauteur de Potter sans pour autant s'y arrêter. Après se qu'il s'était passé la nuit dernière il ne voulait plus rester proche ni essayer de le taquiner.

Le Brun lui attrapa le bras qui possédait le tatouage, recouvert de sa manche, exerçant une pression pour que Draco s'arrête. Le blond n'étant pas décidé à montrer son visage baissa sa tête pour se cacher entièrement par sa capuche.

Harry remonta rapidement la manche de Malfoy ne lui laissant pas le temps de riposter. Le blond se tourna rapidement à cet acte essayant de se débattre tant bien que mal de l'emprise du Griffondor. Ses yeux n'étaient pas en colères mais plutôt terrifier de laisser à la vu de son rival la marque qui lui faisait tant honte.

"Tu l'as vraiment fait." Dit Potter d'un ton froid et sans saveur. Ses yeux émeraudes étant devenue âcres.

Il se débattit et récupéra son bras contre son torse. La Main étant de plus en plus présente et le faisant souffrir affreusement. Il respirait à toute allure, apeurer. Laissant ainsi un blanc entre les deux garçons. Il reprit sa route rapidement, en entendant des gens s'agiter.

Chaque personne croisé, il évitait leur regard afin de ne pas montrer la couleur de ses yeux devenus porteur de peur. Il avait la tête enfouie dans son Sweat et traversait les murs de pierres tête baissée.

Il entendit des insultes à son égard mais ne dit rien. Il entendît des rires, le jugeant. Des remarques qu'il n'avait jamais entendu avant.

Il se sentait partir de plus en plus. Il se réfugia dans sa chambre. Il avait rejoint les draps de son lit et captura un oreiller contre son torse. Il agonisait en silence comme il l'avait si bien appris depuis un an. Il ne devait pas montrer ses faiblesses sinon on s'en prendrait à lui comme il s'en était pris aux autres. Pourtant se qu'il ne savait pas c'était que les rumeurs avaient déjà été propagées et il était devenu une cible. La personne que tout le monde critique et que tout le monde veut voir disparaître. Les tableaux parlent.