Gymnopedy

Chaîne

*Présence de Harcèlement et de sang, prenez soin de vous ! 🖤*

Le soleil laissait de fin filets blossom traverser le ciel au couleur de Quartz rose. Il ne pleuvait pas encore mais cela n'allait pas tarder. Il s'était perché en haut de la tour d'astronomie pour pouvoir voir la magnifique vallée recouverte de verdoyantes prairies. Il avait rajouter une énorme écharpe en plaid pour lui tenir plus chaud car le temps menacé de jour en jour de geler.

Malgré le coup de poing de Harry, rien avait changé, Draco avait toujours le droit à des remarques désagréables. La main était beaucoup moins présente. Il ne venait pas souvent au réfectoire mais quand il y était Harry se faisait un plaisir de lui faire un sourire mesquin qui avait don de faire rire intérieurement Draco.

Ce jour là, il avait décidé de rester dans la bibliothèque. N'ayant pas cours de la journée c'était un bon moment pour pouvoir lire. De plus les vacances approchant plus personne n'allait se cultiver et préféraient aller jouer avec les autres aux différents jeu ou encore faire les magasins.

Il s'était trouvé un pouf bien confortable afin de pouvoir lire son ouvrage et avait créé une bulle de silence et de protection pour que personne ne rentre dans sa zone de confort. Il entendit cependant un léger tapotement sur celle-ci laissant ainsi voir un Gryffondor avec des lunettes tordues sur son nez.

Il analysa la situation puis fini par craquer et le laissait rentrer dans son petit carré de solitude. Il le referma instinctivement afin de pouvoir être tranquille. Le Brun prit place sur un autre pouf puis commença à lire. Draco ayant déjà repris sa lecture, le Gryffon fut étonné de l'acceptation dans sa bulle.

Le caramel décrocha son livre quelques instants pour regarder par la fenêtre et il aperçu qu'il neigeait à gros flocons. Il abaissa son regard sur l'homme en chemise recouverte d'un pull noir à capuche très grand. Il le sonda du regard puis posa un doigt sur son épaule en tapotant. L'argenté releva son regard acier qui transperça le jeune émeraude. Il pointa du doigt la fenêtre et le blond regarda. Il se retourna vers son compagnon de bibliothèque et découvrit un gosse émerveillé par la beauté du ciel. Il sourit en regardant cette vision enfantine puis se remit dans son récit.

Le temps était devenue de plus en plus noir et plus froid. A chaque mouvement de porte le vent s'infiltrait dans les allées remplis de bouquins vieux comme le monde. Le Brun allait devoir partir pour son heure de colle, laissant ainsi le jeune porcelaine seul dans ses multiples livres parlant d'orchidées et de sortilèges. Il se mit en route, quittant ainsi le Slytherin à lui-même, il avait franchis les murs extérieurs du cloitre du château pour regagner la salle de potion. Il devrait minutieusement trier, étiqueter, nettoyer et ranger chaque recoin de la pièce. Heureusement pour lui, il était seul dans la pièce et ne verrait pas l'élève qu'il avait frapper.

Cela faisait plusieurs jours qu'il ranger cette pièce et si sentait bien. Il appris en même temps chaque potion et chaque livre que disposait la salle. Chaque recoin était pour lui devenu une magnifique découverte des plus charmante. De temps en temps on pouvait entendre le grincement de la porte laissant entrevoir la petit fouine portant le blason d'un serpent argenté.

Les remarques n'avaient jamais cesser de fusaient dans tout les sens, atteignant sa cible sans grande réaction. Il passait sans se soucier de se que les gens pensaient de lui. Pourtant le sang du brun, aussi rouge qu'il soit, bouillonnait de plus en plus fort à l'entente des immondices qui se glisser à travers les murs de pierres froides. Même si le blond n'avait jamais était un bon exemple de gentillesse, il ne méritait pas se traitement ignoble.

Lorsque Harry entendit le son des fées des fleurs sèches, lui indiquant que l'heure était terminé, il se rhabilla de sa cape au liseré rouge et se dirigea vers la sortie. Il fut happé par le froid de l'Hiver. Chaque brise, aussi légère qu'elle soit était un véritable supplice. Après une traversait jusqu'à la bibliothèque il vit que les lumières étaient déjà éteintes et se dirigea alors sans grand entrain vers son dortoir.