𝙘𝙝𝙖𝙥𝙞𝙩𝙧𝙚 𝙤𝙣𝙯𝙚

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𝟏4 𝐟𝐞́𝐯𝐫𝐢𝐞𝐫 𝟐𝟎𝟏𝟐

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𝟏4 𝐟𝐞́𝐯𝐫𝐢𝐞𝐫 𝟐𝟎𝟏𝟐

𝟏𝟖:𝟏𝟕

          𝐋𝐄𝐒 𝐃𝐄𝐔𝐗 doigts glissés sous son menton la rendaient nerveuse, encore en ce moment, elle se demandait ce qu'allait faire Ken dans cette situation, persuadée depuis des années que les sentiments qu'elle éprouvait n'étaient, et ne seraient jamais réciproques.

     Les iris anthracites posées sur elle glissaient lentement le long des courbes de son visage, détaillant chacun de ses traits. Son pouce restait bloqué sur son menton, tandis que son index se déplaçait lentement, et frôlait sa peau rosée par les néons des machines à pinces autour d'eux.

     Sans qu'aucun d'eux ne s'en aperçoive, comme si cela sonnait comme une évidence, leurs visages s'étaient rapprochés dangereusement. La proximité des deux jeunes adultes mettaient à jour les joues empourprées d'Oyakawa, ainsi que celles qui prenaient une teinte rosée du noiraud. Le froid qui les frappait depuis le début de soirée ne se faisait plus ressentir, remplacé par une vague de chaleur qui réchauffait le corps tout entier de la jeune femme.

Son coeur battait à tout rompre devant le souffle chaud à l'odeur sucrée de la gourmandise dévorée plus tôt, qui ne s'harmonisait pas du tout avec celui de la brune. Ken restait calme, ses inspirations étaient lentes mais profondes, au même titre que ses expirations. Celles de la jeune femme aux yeux de jade, elles, étaient bien plus courte et rapide. Alors si leurs souffles se mélangeaient, une étrange cacophonie de sentiments s'y mêlait.

     Ken sentait lui aussi son coeur tambouriner son thorax. Et il détestait cette sensation. Se sentir paniquer ainsi était insupportable, il avait l'impression que son corps l'empêchait de prendre une décision. Idiot et maladroit, il se paralysait à cette courte distance de la brune, incapable de faire quoi que ce soit.

     Et elle, le ressentait également. Elle avait l'impression d'entendre la panique du jeune homme lui hurler dessus, et lui ordonner de s'avancer, et de terminer ce qu'il avait commencé. Dans les yeux de Ken, elle croyait lire, comme dans un livre ouvert, que lui n'attendait que ça.

𝐓𝐑𝐄𝐈𝐙𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant