𝙘𝙝𝙖𝙥𝙞𝙩𝙧𝙚 𝙩𝙧𝙚𝙞𝙯𝙚

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18 𝐟𝐞́𝐯𝐫𝐢𝐞𝐫 𝟐𝟎𝟏𝟐

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18 𝐟𝐞́𝐯𝐫𝐢𝐞𝐫 𝟐𝟎𝟏𝟐

𝟎𝟗:𝟑𝟖

          𝐃𝐄𝐏𝐔𝐈𝐒 ce fameux jour de la Saint-Valentin, Oyakawa et Ken n'avaient pas eu une seule occasion de se revoir, trop occupés et pris par leur travail respectif, même se croiser était devenu trop compliqué pour les deux jeunes gens.

Oyakawa n'avait pas le métier de ses rêves, au contraire, elle avait en horreur l'entreprise dans laquelle elle se rendait chaque matin, même si elle n'y allait pas vraiment pour s'installer derrière un bureau. Elle passait ses journées à faire le ménage dans l'immense building où étaient réunies plusieurs entreprises. Elle, ne s'occupait que de deux étages, alors durant ses cinq jours de travail, elle se tuait à la tâche pour rendre cet endroit brillant.

Elle n'avait jamais osé dire à ses parents qu'elle n'était pas devenue banquière, comme ils l'espéraient, ni professeure, comme elle le rêvait, mais une simple femme de ménage vue comme un larbin par la société. Ses amis lui répétaient que ses parents ne la jugeraient jamais pour si peu, mais elle craignait tout de même de les décevoir.

Un vent léger mais glacial souffla ses cheveux laissés lâches, maintenus par une barrette sur sa tempe droite. Accoudée à la rambarde du petit balcon relié à sa chambre, qui l'empêchait de tomber du second étage, elle buvait par gorgées une tisane, un mélange de pommes, poires et figues, certainement bien trop chimique pour contenir les seuls fruits cités sur l'emballage. Mais elle s'en fichait, puisque la quantité de miel qu'elle y versait masquait le goût un tantinet acre que pouvait avoir cette infusion.

L'épais sweat sur son dos ne lui appartenait pas, mais il était si chaud -le plus chaud de son armoire toute entière- qu'elle se disait qu'elle n'aurait qu'à le laver avant de le rendre à son propriétaire, qui ne savait même pas qu'Oyakawa le porterait vraiment.

Les voitures sous ses pieds s'enchaînaient, passant rapidement devant ses yeux, au même titre que les passants qu'elle observait depuis un moment déjà. Les dévisageant tous autant qu'elle le pouvait, elle cherchait sans vraiment le faire des visages familiers. Même si ce petit jeu qu'elle avait lancé n'était pas très amusant, cela occupait son samedi matin déjà bien ennuyeux.

𝐓𝐑𝐄𝐈𝐙𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant