𝙘𝙝𝙖𝙥𝙞𝙩𝙧𝙚 𝙦𝙪𝙞𝙣𝙯𝙚

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𝟐𝟓 𝐟𝐞́𝐯𝐫𝐢𝐞𝐫 𝟐𝟎𝟏𝟐

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𝟐𝟓 𝐟𝐞́𝐯𝐫𝐢𝐞𝐫 𝟐𝟎𝟏𝟐

𝟎𝟗:𝟐𝟕

𝐂𝐄 𝐐𝐔𝐈 réveilla les deux adultes n'était pas un réveil, l'alarme annonçant un coup de fil, ou encore une visite imprévue, mais simplement les rayons du soleil hivernal qui réchauffaient leurs peaux pâles. Sans s'en rendre compte, ils s'étaient tous deux assoupis sur le canapé de la brune, avant de sombrer dans un sommeil profond, pour seule berceuse la respiration calme de l'autre.

Oyakawa était la première à ouvrir les yeux, et ne s'était pas gênée pour resserrer sa prise sur la nuque du noiraud et nicher son nez glacé par l'oubli d'allumer les radiateurs la veille dans son cou. Décoiffée par les frottements du tissu contre ses cheveux, la queue lâche du tatoué était complètement retombée, et les fins fils ébènes se trouvaient éparpillés sous sa tête, chevelure bourrée de noeuds qui seraient bien difficiles à défaire. Sentant quelques uns de ces cheveux frotter son front, la jeune femme plissa celui-ci avant de les ôter d'un mouvement de tête. Et ce fut ce mouvement trop brusque qui sortit Ken de son sommeil, accompagné d'un grognement ainsi que d'un juron étouffé entre ses lèvres mi-closes.

Un grand sourire ornait les lèvres de la brune, et un sentiment d'euphorie refoulé par l'épuisement d'une nuit trop courte à son goût était visible, criard dans ses perles vertes, qui hurlaient sa joie. Ken ne baissa pas la tête, et Oyakawa ne la leva pas. Pourquoi se donner cette peine lorsque la position tenue est si confortable ?

Seul geste qu'il fit durant les premières secondes qui suivirent son réveil ; il remonta sa main, posée au milieu du dos de la brune, à l'arrière de sa tête brune, qu'il gardait contre lui. Sa joue écrasée contre le haut de son cuir chevelu, il souriait lui aussi. Une agréable chaleur brûlait son ventre. Rien d'obscène, et loin de là, seulement un sentiment qu'il n'avait pas ressenti depuis longtemps.

Le portable du plus grand les força à sortir de leur transe. Un message de Masaway qui demandait de ses nouvelles s'afficha sur l'écran. Curieuse de voir à qui il répondait, elle décala légèrement sa tête quand elle sentit le bras du noiraud se resserrer autour de son cou, pour attraper son mobile à deux mains et répondre. Ses yeux suivaient les doigts abîmés taper frénétiquement l'écran tactile du smartphone, lisant les quelques mots gentils que répondait Ken.


𝐓𝐑𝐄𝐈𝐙𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant