Vies Secrètes (SasuSaku) - Terminée

Chapitre 45 : Bouleversements

*Sakura POV*

J'angoissai de savoir Sasuke avec son frère. Je n'avais aucune idée de ce qu'ils étaient en train de se dire et je me détestais de ne pas avoir vérifié avant les militaires qui seraient présents. Je savais qu'il faisait parti de l'armée, j'aurais du regarder la liste des invités. À cause de moi, Sasuke avait été surpris par la présence de son propre frère. J'essayai de ne pas y penser pour garder le sourire, c'était la soirée de Kakashi et il verrait tout de suite si quelque chose me tracassait. Alors je m'approchai de Rin, saisis sa main et l'entraînai sur la piste de danse. La musique était plus rythmée, si bien que nous bougions joyeusement toutes les deux. Mes mains serraient les siennes et je la fis faire quelques tours sur elle même. Puis Kakashi, qui pourtant ne dansait jamais, arriva et attrapa son épouse. Je souris en les voyant tous les deux si amoureux, et j'éclatai de rire lorsque Gai m'attrapa soudainement et me souleva dans les airs. Lee arriva à son tour et je saisis sa main pour danser aussi. Mais plus les minutes défilaient, plus Sasuke hantait mon esprit. Au bout d'un moment, je le vis enfin pénétrer dans le manoir. Mon sourire s'effaça totalement en voyant son air abattu. Je m'excusai au près de mes amis et je me rendis immédiatement dans la direction de Sasuke. En me voyant, il accéléra le rythme et sans hésiter, je lui ouvris mes bras. Il s'y plongea, son visage s'enfouissant dans le creux de mon cou et ses bras serrant ma taille avec force. Je passai mes mains sur son dos et le serrai en retour.

« - Je vais aller chercher mes affaires, dis-je.
- Non, non reste.
- J'ai passé une journée merveilleuse et je me suis vraiment bien amusée. Je suis prête à partir. »

Sasuke s'éloigna de moi et observa mon visage. Je posai mes mains sur ses joues et lui souris pour lui assurer que ça ne me dérangeait pas, là soirée était bientôt terminée de toute façon. Alors il hocha la tête et prit ma main.

Il ne la lâcha pas tandis que je présentais à nouveau mes félicitations aux jeunes mariés, ni lorsque je fis le tour des invités pour dire au revoir et encore moins sur le chemin pour arriver à la voiture.

Lorsque nous fûmes assis dedans, sa main trouva immédiatement sa place sur ma cuisse et il resta silencieux pendant tout le trajet jusque chez moi. Et arrivés chez moi, il se gara et resta immobile. Je constatai par sa mâchoire contractée et son air fermé qu'il ne voulait pas rentrer seul chez lui. Et je ne voulais pas le quitter. Alors je pris sa main dans la mienne.

« - Monte avec moi, dis-je. »

Sasuke releva son regard vers moi.

« - Tu es sûre ? demanda-t-il.
- Bien sûr, répondis-je. »

Il hocha la tête, retira la clé du contact et me suivit à l'intérieur de l'immeuble. Sa main trouva la mienne tandis que nous montions les escaliers jusqu'à la porte de chez moi. Lorsque je pénétrai dans l'appartement, je vis qu'Hinata était déjà endormie.

Sasuke ne parla pas pendant tout le temps où nous nous installâmes chez moi. Il m'adressa à peine une parole en récupérant un change à lui pour aller prendre sa douche, et il ne m'adresse qu'un regard vide lorsque j'y entrai à sa suite pour prendre la mienne.
J'étais inquiète, je ne savais pas ce que signifiait le retour d'Itachi. Personnellement, j'aurais eu tendance à dire que c'était une bonne chose, mais au vu de son état, je ne savais pas. Alors je me lavai rapidement afin de le rejoindre au plus vite.
Lorsque j'entrai dans ma chambre, il se trouvait assis sur le bord de mon lit, le visage baissé et les épaules affaissées. Sans hésitation, je traversai ma chambre et me positionnai devant lui. Son visage était toujours rivé au sol alors je m'assis sur ses genoux, posai mes mains en coupe sur son visage et l'obligeai à me regarder.
Ses yeux rencontrèrent les miens.

« - Je ne te demanderai pas ce qu'il t'a dit, déclarai-je. Mais sache que quoi qu'il arrive, tout ira bien. Tu veux savoir comment je le sais ?
- Comment ?
- Parce que tu m'aimes et parce que je t'aime. Je serai là pour toi quoi qu'il arrive et je ne laisserai personne te faire du mal. Personne. »